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Les 44 joueurs au Temple de la renommée du hockey
Howie Morenz (1923-1937)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/1983364.jpg?272)
FAISANT COURIR LES FOULES AUX QUATRE COINS DE LA LNH, HOWIE MORENZ A ÉTÉ LE PREMIER JOUEUR À VOIR SON NUMÉRO RETIRÉ PAR LES CANADIENS.
Jamais l’étoile d’un joueur de hockey n’a brillé davantage que celle de Howie Morenz. Surnommé le « Stratford Streak » et le « Mitchell Meteor », le diminutif attaquant de 5’9’’ et 165 livres fut la première véritable vedette de la LNH, se bâtissant une réputation de gentilhomme sur patins au cours d’une carrière de 14 ans qui débuta de façon presque réfractaire et qui prit fin de façon soudaine, triste et prématurée.Heureux dans son coin paisible de l’Ontario et peu entiché à l’idée de s’établir dans la grande ville, Morenz était courtisé tant par Montréal que Toronto, avant de finalement s’entendre avec le Tricolore.
Dès ses débuts en 1923-1924, il s’établit comme l’un des meilleurs marqueurs de la jeune LNH. Sa vitesse, son talent et son style spectaculaire soulevaient les amateurs qui bondissaient de leur siège afin d’applaudir les montées de leur nouveau héros, poussées qui se terminaient presque inmanquablement par un but de leurs favoris. Bien que sa récolte de 13 filets à sa saison recrue puisse sembler modeste à première vue, elle fut réussie à l’intérieur d’un calendrier de 24 parties et valut à Morenz le septième rang des marqueurs de la ligue.
Ses efforts, combinés à ceux de ses compagnons de trio Aurèle Joliat et Bill Boucher, permirent aux Canadiens de décrocher les quatre victoires nécessaires à la conquête de leur deuxième coupe Stanley, Morenz ayant l’honneur d’inscrire le but qui concrétisait la victoire finale.Récoltant les buts à un rythme jamais vu auparavant dans le monde du hockey, Morenz devint l’attraction numéro un de son sport, les arénas se remplissant de spectateurs curieux qui se transformèrent rapidement en inconditionnels. Attirés par le petit joueur à la réputation énorme, ils s’aperçurent immédiatement que cette réputation n’était pas surfaite, Morenz terminant parmi les meilleurs pointeurs saison après saison et accumulant au total sept campagnes de 20 buts ou plus.
Lui-même loin d’être un géant, Morenz évoluait aux côtés d’Aurèle Joliat, qui était encore plus petit que lui. Les deux coéquipiers se poussèrent l’un et l’autre à exceller avec comme résultat qu’ils terrorisèrent les gardiens adverses pendant une douzaine d’années.Morenz remporta le trophée Hart remis au joueur le plus utile de la LNH à trois reprises, en 1928, 1930 et 1931, un exploit encore inégalé dans l’histoire des Canadiens, et remporta deux championnats des marqueurs, lui qui connut sa meilleure saison en 1929-1930 avec une incroyable récolte de 40 buts en 44 matchs.
Le Tricolore ne subit aucune défaite cette année-là en route vers la conquête de la coupe Stanley.Le nom de Morenz fut inscrit sur la coupe Stanley pour la troisième et dernière fois au printemps 1931 suite à un triomphe des Canadiens face aux Blackhawks de Chicago.Suite à des campagnes décevantes en 1933-1934 et 1934-1935, Morenz fut échangé à Chicago dans une transaction impliquant six joueurs. Deux ans plus tard, après un séjour avec les Rangers, Morenz effectua un retour au Forum, déterminé à prouver qu’il pouvait toujours exceller malgré ses 34 ans.
Réuni à Aurel Joliat et Johnny Gagnon, ses compagnons de trio plus tôt dans sa carrière, Morenz fut accueilli avec enthousiasme par ses fidèles partisans, qui l’encourageaient à chaque coup de patin tellement ils étaient heureux de le retrouver.À ce moment l’un des joueurs les plus âgés de la LNH, Morenz se débrouilla fort bien et semblait par moments avoir retrouvé la touche de ses plus belles années. À la fin de janvier, il avait récolté quatre buts et 16 passes pour un total de 20 points. Malheureusement, Morenz se fractura une jambe à quatre endroits après 30 rencontres. Les amateurs du Forum comprirent immédiatement qu’il avait foulé la glace pour la dernière fois.
Ils suivirent sa convalescence de façon quotidienne et furent atterrés par la nouvelle de son décès un mois plus tard, son cœur ayant cessé de battre en raison de la présence d’un caillot de sang. Morenz fut exposé au Forum et des milliers d’amateurs y défilèrent afin de rendre un dernier hommage au joueur le plus électrisant de la LNH. Une rencontre bénéfice mettant aux prises des vedettes de la ligue face à une équipe formée de représentants des Canadiens et de l’autre formation montréalaise de la LNH, les Maroons, permit d’amasser 20 000 $ afin de venir en aide à la famille Morenz.
Lorsque le Temple de la renommée du hockey ouvrit ses portes en 1945, 12 joueurs furent intronisés à titre de groupe initial. Morenz était l’un deux. En 1950, on le nomma joueur par excellence de la première moitié du siècle.Le numéro 7 qu’il porta alors qu’il traçait la ligne à suivre pour les légendes qui allaient lui succéder fut le premier à être retiré par les Canadiens de Montréal et fut élevé au plafond du Forum en 1937.
Jamais l’étoile d’un joueur de hockey n’a brillé davantage que celle de Howie Morenz. Surnommé le « Stratford Streak » et le « Mitchell Meteor », le diminutif attaquant de 5’9’’ et 165 livres fut la première véritable vedette de la LNH, se bâtissant une réputation de gentilhomme sur patins au cours d’une carrière de 14 ans qui débuta de façon presque réfractaire et qui prit fin de façon soudaine, triste et prématurée.Heureux dans son coin paisible de l’Ontario et peu entiché à l’idée de s’établir dans la grande ville, Morenz était courtisé tant par Montréal que Toronto, avant de finalement s’entendre avec le Tricolore.
Dès ses débuts en 1923-1924, il s’établit comme l’un des meilleurs marqueurs de la jeune LNH. Sa vitesse, son talent et son style spectaculaire soulevaient les amateurs qui bondissaient de leur siège afin d’applaudir les montées de leur nouveau héros, poussées qui se terminaient presque inmanquablement par un but de leurs favoris. Bien que sa récolte de 13 filets à sa saison recrue puisse sembler modeste à première vue, elle fut réussie à l’intérieur d’un calendrier de 24 parties et valut à Morenz le septième rang des marqueurs de la ligue.
Ses efforts, combinés à ceux de ses compagnons de trio Aurèle Joliat et Bill Boucher, permirent aux Canadiens de décrocher les quatre victoires nécessaires à la conquête de leur deuxième coupe Stanley, Morenz ayant l’honneur d’inscrire le but qui concrétisait la victoire finale.Récoltant les buts à un rythme jamais vu auparavant dans le monde du hockey, Morenz devint l’attraction numéro un de son sport, les arénas se remplissant de spectateurs curieux qui se transformèrent rapidement en inconditionnels. Attirés par le petit joueur à la réputation énorme, ils s’aperçurent immédiatement que cette réputation n’était pas surfaite, Morenz terminant parmi les meilleurs pointeurs saison après saison et accumulant au total sept campagnes de 20 buts ou plus.
Lui-même loin d’être un géant, Morenz évoluait aux côtés d’Aurèle Joliat, qui était encore plus petit que lui. Les deux coéquipiers se poussèrent l’un et l’autre à exceller avec comme résultat qu’ils terrorisèrent les gardiens adverses pendant une douzaine d’années.Morenz remporta le trophée Hart remis au joueur le plus utile de la LNH à trois reprises, en 1928, 1930 et 1931, un exploit encore inégalé dans l’histoire des Canadiens, et remporta deux championnats des marqueurs, lui qui connut sa meilleure saison en 1929-1930 avec une incroyable récolte de 40 buts en 44 matchs.
Le Tricolore ne subit aucune défaite cette année-là en route vers la conquête de la coupe Stanley.Le nom de Morenz fut inscrit sur la coupe Stanley pour la troisième et dernière fois au printemps 1931 suite à un triomphe des Canadiens face aux Blackhawks de Chicago.Suite à des campagnes décevantes en 1933-1934 et 1934-1935, Morenz fut échangé à Chicago dans une transaction impliquant six joueurs. Deux ans plus tard, après un séjour avec les Rangers, Morenz effectua un retour au Forum, déterminé à prouver qu’il pouvait toujours exceller malgré ses 34 ans.
Réuni à Aurel Joliat et Johnny Gagnon, ses compagnons de trio plus tôt dans sa carrière, Morenz fut accueilli avec enthousiasme par ses fidèles partisans, qui l’encourageaient à chaque coup de patin tellement ils étaient heureux de le retrouver.À ce moment l’un des joueurs les plus âgés de la LNH, Morenz se débrouilla fort bien et semblait par moments avoir retrouvé la touche de ses plus belles années. À la fin de janvier, il avait récolté quatre buts et 16 passes pour un total de 20 points. Malheureusement, Morenz se fractura une jambe à quatre endroits après 30 rencontres. Les amateurs du Forum comprirent immédiatement qu’il avait foulé la glace pour la dernière fois.
Ils suivirent sa convalescence de façon quotidienne et furent atterrés par la nouvelle de son décès un mois plus tard, son cœur ayant cessé de battre en raison de la présence d’un caillot de sang. Morenz fut exposé au Forum et des milliers d’amateurs y défilèrent afin de rendre un dernier hommage au joueur le plus électrisant de la LNH. Une rencontre bénéfice mettant aux prises des vedettes de la ligue face à une équipe formée de représentants des Canadiens et de l’autre formation montréalaise de la LNH, les Maroons, permit d’amasser 20 000 $ afin de venir en aide à la famille Morenz.
Lorsque le Temple de la renommée du hockey ouvrit ses portes en 1945, 12 joueurs furent intronisés à titre de groupe initial. Morenz était l’un deux. En 1950, on le nomma joueur par excellence de la première moitié du siècle.Le numéro 7 qu’il porta alors qu’il traçait la ligne à suivre pour les légendes qui allaient lui succéder fut le premier à être retiré par les Canadiens de Montréal et fut élevé au plafond du Forum en 1937.
Georges Vézina (1910-1926)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/2634058.jpg?270)
GEORGES VÉZINA A DISPUTÉ 16 SAISONS DANS L’UNIFORME DU TRICOLORE, AIDANT L’ÉQUIPE A REMPORTÉ SA PREMIÈRE COUPE STANLEY EN 1916.
Surnommé le « Concombre de Chicoutimi » en raison de son calme incomparable sous pression, Georges Vézina, la première véritable grande vedette à la position de gardien de but, a attiré l'attention des Canadiens pour la première fois lorsqu'il a mené son équipe de hockey amateur à un blanchissage aux dépens de la formation montréalaise, de passage dans son patelin pour y disputer une rencontre hors-concours.Engagé par les Canadiens à l'aube de la saison 1910-1911, Vézina a dominé l'Association nationale de hockey au chapitre de la moyenne de buts alloués lors de ses deux premières campagnes. En 1913-1914 et en 1915-1916, les Canadiens ont terminé en tête du classement de l'ANH, s'établissant dès lors comme l'une des puissances pour les années à venir.
Les performances exceptionnelles de Vézina s'avérèrent déterminantes dans la première conquête de la coupe Stanley par les Canadiens en 1916, au terme d'une série au meilleur de cinq matchs remportée face aux Rosebuds de Portland. Lorsque la LNH débuta ses activités à l'automne 1917, Vézina, homme réservé et affable, était considéré comme le meilleur cerbère de son époque. Il allait dominer la nouvelle ligue à trois reprises au chapitre de la moyenne de buts alloués.Vézina devint le premier gardien à enregistrer un jeu blanc dans la LNH lorsqu'il disposa des Arenas de Toronto par 9-0 le 18 février 1918. En décembre de la même année, également lors d'un match face aux Arenas, il devint le premier portier à récolter un point lors d'une rencontre de la LNH. Après que Vézina eut arrêté le lancer d'un attaquant torontois, son coéquipier Newsy Lalonde s'empara de la rondelle, traversa la patinoire et logea la rondelle dans le filet adverse.
En 1924, toujours avec Vézina devant le filet, les Canadiens sortirent gagnants de défis lancés par les Millionaires de Vancouver et les Tigers de Calgary pour remporter leur deuxième coupe Stanley. Le Georges Vézina qui se présenta au camp d'entraînement avant la saison 1925-1926 n'était pas le même homme qui avait défendu le filet du club avec brio lors des 15 dernières années. Il éprouva des difficultés tout au long du camp et c'est souffrant d'une vilaine fièvre qu'il s'installa devant la cage le 28 novembre pour le match d'ouverture face aux Pirates de Pittsburgh. La première période se termina 0-0, le cerbère de 38 ans ne montrant aucun signe de maladie. De retour au vestiaire, Vézina s'effondra, mais fut ranimé et retourna devant les buts pour la deuxième période. Il s'effondra cependant de nouveau et quitta la rencontre.
Il ne devait plus jamais chausser les patins.Atteint de la tuberculose, Georges Vézina est décédé dans sa ville natale de Chicoutimi quatre mois après sa dernière présence sur la glace. Ses 328 matchs consécutifs en saison régulière demeurèrent un record pendant plus de 30 ans. Les propriétaires des Canadiens de Montréal instaurèrent le trophée qui porte le nom de Vézina et l'offrirent à la LNH à l'aube de la campagne 1927-1928. Le premier récipiendaire du trophée remis au meilleur gardien fut le successeur de Vézina, George Hainsworth, le premier de 12 portiers des Canadiens à mériter l'honneur.Lorsque le Temple de la renommée du hockey fut établi en 1945, George Vézina fut l'un des 12 premiers élus.
Surnommé le « Concombre de Chicoutimi » en raison de son calme incomparable sous pression, Georges Vézina, la première véritable grande vedette à la position de gardien de but, a attiré l'attention des Canadiens pour la première fois lorsqu'il a mené son équipe de hockey amateur à un blanchissage aux dépens de la formation montréalaise, de passage dans son patelin pour y disputer une rencontre hors-concours.Engagé par les Canadiens à l'aube de la saison 1910-1911, Vézina a dominé l'Association nationale de hockey au chapitre de la moyenne de buts alloués lors de ses deux premières campagnes. En 1913-1914 et en 1915-1916, les Canadiens ont terminé en tête du classement de l'ANH, s'établissant dès lors comme l'une des puissances pour les années à venir.
Les performances exceptionnelles de Vézina s'avérèrent déterminantes dans la première conquête de la coupe Stanley par les Canadiens en 1916, au terme d'une série au meilleur de cinq matchs remportée face aux Rosebuds de Portland. Lorsque la LNH débuta ses activités à l'automne 1917, Vézina, homme réservé et affable, était considéré comme le meilleur cerbère de son époque. Il allait dominer la nouvelle ligue à trois reprises au chapitre de la moyenne de buts alloués.Vézina devint le premier gardien à enregistrer un jeu blanc dans la LNH lorsqu'il disposa des Arenas de Toronto par 9-0 le 18 février 1918. En décembre de la même année, également lors d'un match face aux Arenas, il devint le premier portier à récolter un point lors d'une rencontre de la LNH. Après que Vézina eut arrêté le lancer d'un attaquant torontois, son coéquipier Newsy Lalonde s'empara de la rondelle, traversa la patinoire et logea la rondelle dans le filet adverse.
En 1924, toujours avec Vézina devant le filet, les Canadiens sortirent gagnants de défis lancés par les Millionaires de Vancouver et les Tigers de Calgary pour remporter leur deuxième coupe Stanley. Le Georges Vézina qui se présenta au camp d'entraînement avant la saison 1925-1926 n'était pas le même homme qui avait défendu le filet du club avec brio lors des 15 dernières années. Il éprouva des difficultés tout au long du camp et c'est souffrant d'une vilaine fièvre qu'il s'installa devant la cage le 28 novembre pour le match d'ouverture face aux Pirates de Pittsburgh. La première période se termina 0-0, le cerbère de 38 ans ne montrant aucun signe de maladie. De retour au vestiaire, Vézina s'effondra, mais fut ranimé et retourna devant les buts pour la deuxième période. Il s'effondra cependant de nouveau et quitta la rencontre.
Il ne devait plus jamais chausser les patins.Atteint de la tuberculose, Georges Vézina est décédé dans sa ville natale de Chicoutimi quatre mois après sa dernière présence sur la glace. Ses 328 matchs consécutifs en saison régulière demeurèrent un record pendant plus de 30 ans. Les propriétaires des Canadiens de Montréal instaurèrent le trophée qui porte le nom de Vézina et l'offrirent à la LNH à l'aube de la campagne 1927-1928. Le premier récipiendaire du trophée remis au meilleur gardien fut le successeur de Vézina, George Hainsworth, le premier de 12 portiers des Canadiens à mériter l'honneur.Lorsque le Temple de la renommée du hockey fut établi en 1945, George Vézina fut l'un des 12 premiers élus.
Aurèle Joliat (1922-1938)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/5139517.jpg?261)
COIFFÉ DE SA LÉGENDAIRE CASQUETTE, AURÈLE JOLIAT A TERRORISÉ LES DÉFENSIVES ADVERSES PENDANT 16 SAISONS AUX CÔTÉS D’HOWIE MORENZ.
Aurèle Joliat n'était pas très populaire auprès des partisans lorsqu'il s'est joint aux Canadiens pour entamer la saison 1922-1923. Obtenu en échange de Newsy Lalonde, la première véritable vedette offensive du club, le diminutif attaquant originaire d'Ottawa avait de grands souliers à chausser.Mesurant cinq pieds et six pouces et faisant osciller la balance à 136 livres, Joliat a évolué à une époque au cours de laquelle les joueurs savaient se défendre sur la patinoire. Les gaillards plus imposants qui avaient l'intention de le prendre à partie constatèrent rapidement que Joliat ne reculait devant personne. L’ailier gauche ne ressentait pas l'obligation de laisser tomber son bâton, particulièrement lorsqu'il devait régler ses comptes avec des adversaires à qui il concédait une cinquantaine de livres.
La marque de commerce de Joliat au cours de sa carrière de 16 saisons dans la LNH était sa robustesse combinée à la vitesse, l'intelligence et l'agilité. La plupart des joueurs des années 1920 et 1930 avaient un surnom. Joliat en avait deux. On l'appelait « Little Giant » (Petit Géant) ou bien « Mighty Atom » (Méchant Atome).Coiffé de la casquette de baseball qui le caractérisait, Joliat a fait immédiatement sensation grâce à ses talents de marqueur, se classant parmi les meneurs de la LNH à son année recrue. Joueur complet, aussi efficace pour contrer les menaces adverses que pour aider le Tricolore à s'inscrire à la marque, Joliat a été jumelé à Howie Morenz la saison suivante. Les nouveaux compagnons devaient former l'un des plus prolifiques duos des premières années de la LNH.
Joliat a été membre de trois équipes championnes. Il a décroché un premier titre en 1924, avant que la coupe Stanley ne devienne la propriété exclusive de la LNH. Cette année-là, les Canadiens ont dû vaincre les Millionaires de Vancouver et les Tigers de Calgary afin de mériter le titre de meilleure équipe de hockey au Canada.La deuxième conquête de Joliat est survenue en 1930, alors que le Tricolore a disposé des puissants Bruins de Boston, largement favoris. Montréal a remporté une fois de plus la coupe l'année suivante, disposant cette fois des Blackhawks de Chicago lors d'une série de cinq rencontres.Après une douzaine d'années passées à patrouiller l'aile gauche pour les Canadiens, l'importance de Joliat au sein de l'équipe a été officiellement reconnue lorsqu'il a mérité le trophée Hart, remis au joueur le plus utile à son équipe.Joliat s’est retiré après la saison 1937-1938, seule campagne au cours de laquelle il n’a pas marqué au moins 12 buts.
Aurèle Joliat a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1947, devenant alors le troisième membre des Canadiens de Montréal à recevoir l'honneur.Actif, énergique et batailleur tout au long de sa vie, Joliat a chaussé les patins et s'est élancé sur le Canal Rideau à Ottawa tous les hivers, même après avoir dépassé le cap des 80 ans.Son dernier tour de piste sur la glace de Montréal a eu lieu en 1984 lorsque les Canadiens dévoilèrent une Équipe de rêve à l'occasion des célébrations entourant le 75e anniversaire de l'équipe. Joliat, qui avait disputé la première partie de l'histoire du Forum, a été présenté en tant que le plus vieux joueur des Canadiens toujours en vie. L'homme de 83 ans a gagné le cœur de l'imposante foule lorsque, après avoir trébuché à quelques reprises lors de sa tentative, il est parvenu à pousser la rondelle derrière Jacques Plante.
Aurèle Joliat n'était pas très populaire auprès des partisans lorsqu'il s'est joint aux Canadiens pour entamer la saison 1922-1923. Obtenu en échange de Newsy Lalonde, la première véritable vedette offensive du club, le diminutif attaquant originaire d'Ottawa avait de grands souliers à chausser.Mesurant cinq pieds et six pouces et faisant osciller la balance à 136 livres, Joliat a évolué à une époque au cours de laquelle les joueurs savaient se défendre sur la patinoire. Les gaillards plus imposants qui avaient l'intention de le prendre à partie constatèrent rapidement que Joliat ne reculait devant personne. L’ailier gauche ne ressentait pas l'obligation de laisser tomber son bâton, particulièrement lorsqu'il devait régler ses comptes avec des adversaires à qui il concédait une cinquantaine de livres.
La marque de commerce de Joliat au cours de sa carrière de 16 saisons dans la LNH était sa robustesse combinée à la vitesse, l'intelligence et l'agilité. La plupart des joueurs des années 1920 et 1930 avaient un surnom. Joliat en avait deux. On l'appelait « Little Giant » (Petit Géant) ou bien « Mighty Atom » (Méchant Atome).Coiffé de la casquette de baseball qui le caractérisait, Joliat a fait immédiatement sensation grâce à ses talents de marqueur, se classant parmi les meneurs de la LNH à son année recrue. Joueur complet, aussi efficace pour contrer les menaces adverses que pour aider le Tricolore à s'inscrire à la marque, Joliat a été jumelé à Howie Morenz la saison suivante. Les nouveaux compagnons devaient former l'un des plus prolifiques duos des premières années de la LNH.
Joliat a été membre de trois équipes championnes. Il a décroché un premier titre en 1924, avant que la coupe Stanley ne devienne la propriété exclusive de la LNH. Cette année-là, les Canadiens ont dû vaincre les Millionaires de Vancouver et les Tigers de Calgary afin de mériter le titre de meilleure équipe de hockey au Canada.La deuxième conquête de Joliat est survenue en 1930, alors que le Tricolore a disposé des puissants Bruins de Boston, largement favoris. Montréal a remporté une fois de plus la coupe l'année suivante, disposant cette fois des Blackhawks de Chicago lors d'une série de cinq rencontres.Après une douzaine d'années passées à patrouiller l'aile gauche pour les Canadiens, l'importance de Joliat au sein de l'équipe a été officiellement reconnue lorsqu'il a mérité le trophée Hart, remis au joueur le plus utile à son équipe.Joliat s’est retiré après la saison 1937-1938, seule campagne au cours de laquelle il n’a pas marqué au moins 12 buts.
Aurèle Joliat a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1947, devenant alors le troisième membre des Canadiens de Montréal à recevoir l'honneur.Actif, énergique et batailleur tout au long de sa vie, Joliat a chaussé les patins et s'est élancé sur le Canal Rideau à Ottawa tous les hivers, même après avoir dépassé le cap des 80 ans.Son dernier tour de piste sur la glace de Montréal a eu lieu en 1984 lorsque les Canadiens dévoilèrent une Équipe de rêve à l'occasion des célébrations entourant le 75e anniversaire de l'équipe. Joliat, qui avait disputé la première partie de l'histoire du Forum, a été présenté en tant que le plus vieux joueur des Canadiens toujours en vie. L'homme de 83 ans a gagné le cœur de l'imposante foule lorsque, après avoir trébuché à quelques reprises lors de sa tentative, il est parvenu à pousser la rondelle derrière Jacques Plante.
Newsy Lalonde (1909-1922)
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MEMBRE DE L’ÉDITION FONDATRICE DES CANADIENS, NEWSY LALONDE A ÉTÉ LA PREMIÈRE GRANDE VEDETTE DANS L’HISTOIRE DES CANADIENS.
Édouard Charles Lalonde est mieux connu dans le monde du hockey sous le nom de « Newsy », pseudonyme dont on l’avait affublé au cours de sa jeunesse alors qu’il travaillait dans une usine de papier.Athlète exceptionnel tant au hockey qu’à la crosse au cours de son enfance, Lalonde a entamé sa carrière de hockeyeur professionnel dans sa ville natale de Cornwall en Ontario, à l’âge précoce de 16 ans.Il a quitté le domicile familial à 18 ans pour porter les couleurs de formations ontariennes et manitobaines avant de se joindre aux Canadiens de Montréal, nouvelle équipe de l’Association nationale de hockey, en 1909.Le 5 janvier 1910, les Canadiens ont disputé leur première rencontre. Devant plus de 3000 amateurs à la patinoire Jubilee située dans l’est de la ville, Newsy Lalonde a marqué deux buts dans un gain de 7 à 6 en prolongation face aux Silver Kings de Cobalt.
Échangé aux Millionaires de Renfrew peu de temps après, Lalonde a enfilé neuf buts pour ceux-ci au cours du reste de la saison. Il est revenu à Montréal la saison suivante et a été nommé capitaine, récoltant 19 buts et 61 minutes de punitions avant de prendre le chemin de l’ouest pour porter les couleurs des Millionaires de Vancouver de l’Association de hockey de la Côte Ouest lors du calendrier 1911-1912.Lalonde a effectué un retour chez les Canadiens à l’automne 1912, encore une fois à titre de capitaine, s’établissant pour de bon comme l’une des premières grandes vedettes du hockey. Au cours des dix saisons suivantes, alors que le hockey était disputé sous le signe de la robustesse et de l’intimidation, le numéro 4 du Tricolore est devenu le marqueur le plus prolifique de son sport, conservant une moyenne de plus d’un but par match.Lalonde a cédé son titre de capitaine avant le début de la campagne 1915-1916 lorsqu’il a été choisi pour diriger l’équipe en plus de faire partie de l’alignement, une double fonction qu’il devait conserver jusqu’en 1922.
Les Canadiens ont remporté la première de leurs 24 coupes Stanley au printemps 1916, et Lalonde a été à nouveau nommé capitaine, pour la troisième fois de sa carrière, à l’aube de la saison 1916-1917.En 1917, la Ligue nationale de hockey a été fondée et les Canadiens de Montréal comptaient parmi les premières franchises du nouveau circuit. Lalonde a poursuivi sa domination lors de cinq saisons au sein de la LNH, terminant en tête des marqueurs en deux occasions, puis deuxième et quatrième lors de deux autres campagnes.De plus, ne reculant jamais devant le jeu robuste, Lalonde se retrouvait fréquemment parmi les joueurs les plus punis de la ligue.
Au terme de la campagne 1922-1923, Newsy Lalonde a pris à nouveau la route de l’ouest, cette fois suite à un échange avec Saskatoon de la Ligue de hockey de l’Ouest canadien.En retour de ses services, les Canadiens ont obtenu Aurèle Joliat, un digne successeur qui a enfilé lui aussi le numéro 4.
Une fois sa carrière active terminée, Lalonde est revenu une dernière fois à Montréal pour remplacer Cecil Hart derrière le banc des Canadiens. Il a dirigé l’équipe du début de la saison 1932 jusqu’à décembre 1934, lorsque le directeur-gérant Léo Dandurand a pris à son tour la relève à titre d’entraîneur. En retour de ses services, les Canadiens ont obtenu Aurèle Joliat, un digne successeur qui a enfilé lui aussi le numéro 4.
Une fois sa carrière active terminée, Lalonde est revenu une dernière fois à Montréal pour remplacer Cecil Hart derrière le banc des Canadiens. Il a dirigé l’équipe du début de la saison 1932 jusqu’à décembre 1934, lorsque le directeur-gérant Léo Dandurand a pris à son tour la relève à titre d’entraîneur.Meilleur marqueur de son époque et l’un des « Flying Frenchmen » originaux, Lalonde a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1950.Édouard Charles « Newsy » Lalonde est décédé le 21 novembre 1970.
Édouard Charles Lalonde est mieux connu dans le monde du hockey sous le nom de « Newsy », pseudonyme dont on l’avait affublé au cours de sa jeunesse alors qu’il travaillait dans une usine de papier.Athlète exceptionnel tant au hockey qu’à la crosse au cours de son enfance, Lalonde a entamé sa carrière de hockeyeur professionnel dans sa ville natale de Cornwall en Ontario, à l’âge précoce de 16 ans.Il a quitté le domicile familial à 18 ans pour porter les couleurs de formations ontariennes et manitobaines avant de se joindre aux Canadiens de Montréal, nouvelle équipe de l’Association nationale de hockey, en 1909.Le 5 janvier 1910, les Canadiens ont disputé leur première rencontre. Devant plus de 3000 amateurs à la patinoire Jubilee située dans l’est de la ville, Newsy Lalonde a marqué deux buts dans un gain de 7 à 6 en prolongation face aux Silver Kings de Cobalt.
Échangé aux Millionaires de Renfrew peu de temps après, Lalonde a enfilé neuf buts pour ceux-ci au cours du reste de la saison. Il est revenu à Montréal la saison suivante et a été nommé capitaine, récoltant 19 buts et 61 minutes de punitions avant de prendre le chemin de l’ouest pour porter les couleurs des Millionaires de Vancouver de l’Association de hockey de la Côte Ouest lors du calendrier 1911-1912.Lalonde a effectué un retour chez les Canadiens à l’automne 1912, encore une fois à titre de capitaine, s’établissant pour de bon comme l’une des premières grandes vedettes du hockey. Au cours des dix saisons suivantes, alors que le hockey était disputé sous le signe de la robustesse et de l’intimidation, le numéro 4 du Tricolore est devenu le marqueur le plus prolifique de son sport, conservant une moyenne de plus d’un but par match.Lalonde a cédé son titre de capitaine avant le début de la campagne 1915-1916 lorsqu’il a été choisi pour diriger l’équipe en plus de faire partie de l’alignement, une double fonction qu’il devait conserver jusqu’en 1922.
Les Canadiens ont remporté la première de leurs 24 coupes Stanley au printemps 1916, et Lalonde a été à nouveau nommé capitaine, pour la troisième fois de sa carrière, à l’aube de la saison 1916-1917.En 1917, la Ligue nationale de hockey a été fondée et les Canadiens de Montréal comptaient parmi les premières franchises du nouveau circuit. Lalonde a poursuivi sa domination lors de cinq saisons au sein de la LNH, terminant en tête des marqueurs en deux occasions, puis deuxième et quatrième lors de deux autres campagnes.De plus, ne reculant jamais devant le jeu robuste, Lalonde se retrouvait fréquemment parmi les joueurs les plus punis de la ligue.
Au terme de la campagne 1922-1923, Newsy Lalonde a pris à nouveau la route de l’ouest, cette fois suite à un échange avec Saskatoon de la Ligue de hockey de l’Ouest canadien.En retour de ses services, les Canadiens ont obtenu Aurèle Joliat, un digne successeur qui a enfilé lui aussi le numéro 4.
Une fois sa carrière active terminée, Lalonde est revenu une dernière fois à Montréal pour remplacer Cecil Hart derrière le banc des Canadiens. Il a dirigé l’équipe du début de la saison 1932 jusqu’à décembre 1934, lorsque le directeur-gérant Léo Dandurand a pris à son tour la relève à titre d’entraîneur. En retour de ses services, les Canadiens ont obtenu Aurèle Joliat, un digne successeur qui a enfilé lui aussi le numéro 4.
Une fois sa carrière active terminée, Lalonde est revenu une dernière fois à Montréal pour remplacer Cecil Hart derrière le banc des Canadiens. Il a dirigé l’équipe du début de la saison 1932 jusqu’à décembre 1934, lorsque le directeur-gérant Léo Dandurand a pris à son tour la relève à titre d’entraîneur.Meilleur marqueur de son époque et l’un des « Flying Frenchmen » originaux, Lalonde a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1950.Édouard Charles « Newsy » Lalonde est décédé le 21 novembre 1970.
Joe Malone (1917-1924)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/3863921.jpg?264)
UN DES PREMIERS FRANCS-TIREURS DE L’HISTOIRE DE LA LIGUE, JOE MALONE A DÉTENU PENDANT PRÈS DE 30 ANS LE RECORD DE BUTS EN UNE SAISON.
Joe Malone a effectué une entrée fracassante dans la LNH. Lors de la soirée d'ouverture de la toute première saison de la nouvelle ligue, il a marqué cinq buts au cours d'une victoire de 7à 4 des Canadiens face aux Sénateurs d'Ottawa.L'un des marqueurs les plus réputés du hockey, Malone a entamé sa carrière professionnelle alors que la discipline se pratiquait encore à sept contre sept.En 1909, il a signé un contrat avec les Bulldogs de Québec, l'équipe de sa ville natale, et après deux ans, il s'était déjà établi comme une véritable vedette. Malone pratiquait un style propre, évitant les facettes plus sombres du jeu qui étaient monnaie courante lors des premiers pas du hockey.
Surnommé le « Fantôme » en raison de sa capacité à se soustraire aux défenseurs adverses, il est devenu rapidement l'un des joueurs les plus respectés du début du 20e siècle. Lorsque la LNH a entamé ses activités en 1917, Malone comptait déjà deux conquêtes de la coupe Stanley en tant que membre des Bulldogs de l'Association nationale de hockey.Incapables de se joindre à la nouvelle ligue, ayant vu plusieurs de leurs joueurs quitter pour aller combattre à la Première Guerre mondiale, les Bulldogs fermèrent boutique. Leurs éléments demeurés au pays ont été répartis au sein des quatre équipes fondatrices.Malone s’est retrouvé à Montréal avec les Canadiens et s'est avéré dominant dès ses premiers coups de patin au sein de la nouvelle ligue.
Malone marquait des buts à la tonne. Évoluant avec Newsy Lalonde et Didier Pitre, il a remporté le championnat des marqueurs de la ligue grâce à une récolte de 44 buts au cours d'un calendrier de 20 rencontres. Ce record n’a été battu que près de 30 ans plus tard, lorsque Maurice Richard a réalisé sa fameuse saison de 50 buts.Lors de la saison 1917-1918, Malone a enregistré une marque des Canadiens qui tient toujours aujourd'hui en marquant lors de 14 matchs de suite, récoltant 35 buts au cours de cette période. À sept reprises lors de cette fabuleuse campagne, Malone a quitté l'aréna après avoir inscrit au moins trois filets.Deux ans après avoir cessé leurs activités, les Bulldogs de Québec ont joint les rangs de la LNH et Malone est retourné dans sa ville natale. Tout comme il en avait pris l'habitude à Montréal, Malone a continué de trouver régulièrement le fond du filet.
Le 31 janvier 1920, il a connu une autre sortie extraordinaire face aux Sénateurs d'Ottawa, déjouant le gardien adverse à pas moins de sept reprises lors d'une victoire de 10 à 6, un exploit encore inégalé à ce jour. Malone a dominé la LNH avec une récolte de 49 points pour la formation de Québec qui éprouvait des problèmes financiers, et déménagea avec l'équipe lorsque celle-ci fut contrainte de prendre le chemin de Hamilton, devenant du coup les Tigers.Il occupa les doubles fonctions de joueur et entraîneur pendant deux ans avant de se joindre à nouveau aux Canadiens. Malone a joué un rôle un peu plus effacé pour les Canadiens pendant deux campagnes et s’est retiré après avoir pris part à 10 rencontres lors de la saison 1923-1924, au terme de laquelle les Canadiens décrochèrent la deuxième coupe Stanley de leur histoire.Le Temple de la renommée du hockey a ouvert ses portes à Malone en 1950, le reconnaissant officiellement comme l'un des premiers grands francs-tireurs de l'histoire de la ligue.
Joe Malone est décédé en 1969 à l'âge de 79 ans.
Joe Malone a effectué une entrée fracassante dans la LNH. Lors de la soirée d'ouverture de la toute première saison de la nouvelle ligue, il a marqué cinq buts au cours d'une victoire de 7à 4 des Canadiens face aux Sénateurs d'Ottawa.L'un des marqueurs les plus réputés du hockey, Malone a entamé sa carrière professionnelle alors que la discipline se pratiquait encore à sept contre sept.En 1909, il a signé un contrat avec les Bulldogs de Québec, l'équipe de sa ville natale, et après deux ans, il s'était déjà établi comme une véritable vedette. Malone pratiquait un style propre, évitant les facettes plus sombres du jeu qui étaient monnaie courante lors des premiers pas du hockey.
Surnommé le « Fantôme » en raison de sa capacité à se soustraire aux défenseurs adverses, il est devenu rapidement l'un des joueurs les plus respectés du début du 20e siècle. Lorsque la LNH a entamé ses activités en 1917, Malone comptait déjà deux conquêtes de la coupe Stanley en tant que membre des Bulldogs de l'Association nationale de hockey.Incapables de se joindre à la nouvelle ligue, ayant vu plusieurs de leurs joueurs quitter pour aller combattre à la Première Guerre mondiale, les Bulldogs fermèrent boutique. Leurs éléments demeurés au pays ont été répartis au sein des quatre équipes fondatrices.Malone s’est retrouvé à Montréal avec les Canadiens et s'est avéré dominant dès ses premiers coups de patin au sein de la nouvelle ligue.
Malone marquait des buts à la tonne. Évoluant avec Newsy Lalonde et Didier Pitre, il a remporté le championnat des marqueurs de la ligue grâce à une récolte de 44 buts au cours d'un calendrier de 20 rencontres. Ce record n’a été battu que près de 30 ans plus tard, lorsque Maurice Richard a réalisé sa fameuse saison de 50 buts.Lors de la saison 1917-1918, Malone a enregistré une marque des Canadiens qui tient toujours aujourd'hui en marquant lors de 14 matchs de suite, récoltant 35 buts au cours de cette période. À sept reprises lors de cette fabuleuse campagne, Malone a quitté l'aréna après avoir inscrit au moins trois filets.Deux ans après avoir cessé leurs activités, les Bulldogs de Québec ont joint les rangs de la LNH et Malone est retourné dans sa ville natale. Tout comme il en avait pris l'habitude à Montréal, Malone a continué de trouver régulièrement le fond du filet.
Le 31 janvier 1920, il a connu une autre sortie extraordinaire face aux Sénateurs d'Ottawa, déjouant le gardien adverse à pas moins de sept reprises lors d'une victoire de 10 à 6, un exploit encore inégalé à ce jour. Malone a dominé la LNH avec une récolte de 49 points pour la formation de Québec qui éprouvait des problèmes financiers, et déménagea avec l'équipe lorsque celle-ci fut contrainte de prendre le chemin de Hamilton, devenant du coup les Tigers.Il occupa les doubles fonctions de joueur et entraîneur pendant deux ans avant de se joindre à nouveau aux Canadiens. Malone a joué un rôle un peu plus effacé pour les Canadiens pendant deux campagnes et s’est retiré après avoir pris part à 10 rencontres lors de la saison 1923-1924, au terme de laquelle les Canadiens décrochèrent la deuxième coupe Stanley de leur histoire.Le Temple de la renommée du hockey a ouvert ses portes à Malone en 1950, le reconnaissant officiellement comme l'un des premiers grands francs-tireurs de l'histoire de la ligue.
Joe Malone est décédé en 1969 à l'âge de 79 ans.
Sprague Cleghorn (1921-1925)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/9886468.jpg?273)
EN RAISON DE SON IMPULSIVITÉ NOTOIRE, SPRAGUE CLEGHORN ÉTAIT UN JOUEUR DÉTESTÉ PAR SES ADVERSAIRES MAIS FORT APPRÉCIÉ DE SES COÉQUIPIERS.
Le talent et la ruse ont été les faits d’armes de Sprague Cleghorn, dont le règne de terreur au hockey professionnel a duré 20 ans. Originaire de Montréal, le défenseur de 190 livres faisait partie des joueurs les plus redoutables de son époque, un des premiers joueurs qui figurait à la fois au premier rang des marqueurs de son équipe et des joueurs les plus pénalisés.Cleghorn a entrepris sa carrière chez les professionnels dans l’uniforme des Millionaires de Renfrew de l’ANH, puis il est revenu dans sa ville natale, d’abord avec les Wanderers pendant six saisons. Il s’est rapidement perfectionné, devenant un excellent défenseur dans son territoire et plus tard comme chef de file dans les montées à l’autre bout de la patinoire.
Surnommé « Peg » par ses amis, Sprague Cleghorn s’emportait facilement et était farouchement compétitif. Son style de jeu ne donnait aucune impression qu’il connaissait les règles du jeu. Plus souvent qu’autrement, son bâton frappait ses adversaires plutôt que la rondelle, faisant de son coin de patinoire un endroit qu’on voulait éviter à tout prix.Avec l’avènement de la LNH, Cleghorn est devenu un membre des Sénateurs d’Ottawa. L’équipe alignait alors plusieurs futurs membres du Temple de la renommée et a remporté deux finales de la coupe Stanley consécutives en 1920 et 1921 avec leurs défenseurs inébranlables qui ont joué un rôle important dans chaque triomphe.Acquis par Montréal avant le début de la saison 1921-22, le joueur de 31 ans a rejoint son frère cadet, Odie, un membre régulier des Canadiens depuis la formation de la LNH. Le style de jeu plus pacifique de son jeune frère n’a pas eu un effet modérateur sur l’approche de Cleghorn sur la glace, pas plus que le fait d’avoir été nommé capitaine de l‘équipe à son arrivée à Montréal.
Comme auparavant, Cleghorn n’avait aucune pitié pour ses adversaires, les battant au but et aux poings. Déterminé à ne pas perdre aucune confrontation, Cleghorn a lutté pendant quatre saisons avec les Canadiens, prouvant qu’on ne s’adoucit pas toujours avec l’âge. En un seul match de la saison de 1922, il a sorti trois porte-couleurs des Sénateurs de la rencontre et a fait face à des accusations de voies de fait à la suite d’un autre incident sur la glace l’année suivante.Une décennie dans les tranchées n’a jamais ralenti la production offensive de Cleghorn. Sprague a marqué 17 buts à sa première saison avec les Canadiens. Ses 24 points l’ont placé à égalité en tête des marqueurs de l’équipe avec son frère Odie et ses 63 minutes de punition représentaient un sommet dans la ligue, deux fois plus que son plus proche poursuivant.
Sous le leadership de Cleghorn sur la glace, les Canadiens ont remporté leur deuxième coupe Stanley au printemps de 1924, battant les équipes de Vancouver et de Calgary. Représentant l’Est du continent l’année suivante, Montréal s’est incliné face aux Millionaires de Victoria, la dernière équipe non membre de la LNH à inscrire son nom sur la coupe Stanley.Cleghorn a mis fin à sa carrière dans la LNH avec trois saisons à Boston, suivi de cours séjours dans les rangs mineurs avant de devenir entraîneur durant quelques saisons. Il a dirigé les Maroons de Montréal une année, les menant aux demi-finales des séries éliminatoires de 1932-33.Sprague Cleghorn est décédé en 1956 des suites de blessures subies après avoir été happé par un automobiliste. Il a été élu membre du Temple de la renommée du hockey en 1958.
Le talent et la ruse ont été les faits d’armes de Sprague Cleghorn, dont le règne de terreur au hockey professionnel a duré 20 ans. Originaire de Montréal, le défenseur de 190 livres faisait partie des joueurs les plus redoutables de son époque, un des premiers joueurs qui figurait à la fois au premier rang des marqueurs de son équipe et des joueurs les plus pénalisés.Cleghorn a entrepris sa carrière chez les professionnels dans l’uniforme des Millionaires de Renfrew de l’ANH, puis il est revenu dans sa ville natale, d’abord avec les Wanderers pendant six saisons. Il s’est rapidement perfectionné, devenant un excellent défenseur dans son territoire et plus tard comme chef de file dans les montées à l’autre bout de la patinoire.
Surnommé « Peg » par ses amis, Sprague Cleghorn s’emportait facilement et était farouchement compétitif. Son style de jeu ne donnait aucune impression qu’il connaissait les règles du jeu. Plus souvent qu’autrement, son bâton frappait ses adversaires plutôt que la rondelle, faisant de son coin de patinoire un endroit qu’on voulait éviter à tout prix.Avec l’avènement de la LNH, Cleghorn est devenu un membre des Sénateurs d’Ottawa. L’équipe alignait alors plusieurs futurs membres du Temple de la renommée et a remporté deux finales de la coupe Stanley consécutives en 1920 et 1921 avec leurs défenseurs inébranlables qui ont joué un rôle important dans chaque triomphe.Acquis par Montréal avant le début de la saison 1921-22, le joueur de 31 ans a rejoint son frère cadet, Odie, un membre régulier des Canadiens depuis la formation de la LNH. Le style de jeu plus pacifique de son jeune frère n’a pas eu un effet modérateur sur l’approche de Cleghorn sur la glace, pas plus que le fait d’avoir été nommé capitaine de l‘équipe à son arrivée à Montréal.
Comme auparavant, Cleghorn n’avait aucune pitié pour ses adversaires, les battant au but et aux poings. Déterminé à ne pas perdre aucune confrontation, Cleghorn a lutté pendant quatre saisons avec les Canadiens, prouvant qu’on ne s’adoucit pas toujours avec l’âge. En un seul match de la saison de 1922, il a sorti trois porte-couleurs des Sénateurs de la rencontre et a fait face à des accusations de voies de fait à la suite d’un autre incident sur la glace l’année suivante.Une décennie dans les tranchées n’a jamais ralenti la production offensive de Cleghorn. Sprague a marqué 17 buts à sa première saison avec les Canadiens. Ses 24 points l’ont placé à égalité en tête des marqueurs de l’équipe avec son frère Odie et ses 63 minutes de punition représentaient un sommet dans la ligue, deux fois plus que son plus proche poursuivant.
Sous le leadership de Cleghorn sur la glace, les Canadiens ont remporté leur deuxième coupe Stanley au printemps de 1924, battant les équipes de Vancouver et de Calgary. Représentant l’Est du continent l’année suivante, Montréal s’est incliné face aux Millionaires de Victoria, la dernière équipe non membre de la LNH à inscrire son nom sur la coupe Stanley.Cleghorn a mis fin à sa carrière dans la LNH avec trois saisons à Boston, suivi de cours séjours dans les rangs mineurs avant de devenir entraîneur durant quelques saisons. Il a dirigé les Maroons de Montréal une année, les menant aux demi-finales des séries éliminatoires de 1932-33.Sprague Cleghorn est décédé en 1956 des suites de blessures subies après avoir été happé par un automobiliste. Il a été élu membre du Temple de la renommée du hockey en 1958.
Herb Gardiner (1926-1929)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/6970391.png)
PAR SES PERFORMANCES EN 1926-1927, HERB GARDINER S'EST MÉRITÉ LE TROPHÉE HART REMIS AU JOUEUR LE PLUS UTILE À SON ÉQUIPE.
Herb Gardiner, arpenteur-géomètre de formation, était l’un des plus célèbres joueurs de son époque. Né à Winnipeg en 1891, le défenseur a dominé le niveau amateur pendant plusieurs années avant de passer chez les professionnels en 1910, à l’âge de 29 ans, avec les Tigers de Calgary de la West Coast Hockey League.Gardiner a poursuivi sa domination à ce niveau. En 1924, les Tigers se sont inclinés face aux Canadiens en finale de la coupe Stanley. Le jeu de Gardiner a semblé impressionner les dirigeants du Tricolore puisqu'ils ont invité le défenseur à se présenter au camp d’entraînement en 1926, après que la West Coast Hockey League eût cessé ses activités.
Gardiner a par la suite disputé trois saisons dans la LNH, mettant un terme à sa carrière en tant que membre du Tricolore. Le défenseur de 5 pieds 10 pouces et 190 livres imposait son style de jeu physique à chaque rencontre. Évoluant à une époque où les gestes de brutalité sur la glace étaient fréquents, Gardiner se trouvait souvent impliqué dans de violentes escarmouches.Comme il l’avait fait dans le passé au niveau amateur, Gardiner s'est avéré un des défenseurs les plus prolifiques et les plus fiables de la LNH. Son style calme et confiant combiné aux habiletés de fabricant de jeu de son partenaire Sylvio Mantha faisait de ce duo une des paires de défenseurs les plus redoutés de la LNH.
Par ses performances en 1926-1927, le nouveau venu grisonnant a eu un impact immédiat sur la viabilité de l'équipe et de la LNH. Il a d'ailleurs été récompensé du trophée Hart, remis au joueur le plus utile à son équipe.Un des quatre joueurs seulement a avoir disputé tous les matchs du calendrier à ses deux premières saisons avec le Tricolore, Gardiner a été prêté aux Blackhawks de Chicago à l'aube de la saison 1928-1929. Il a joué quelques parties dans l'uniforme des Blackhawks avant de passer derrière le banc de l'équipe.Rappelé par le Tricolore vers la fin de la saison, Gardiner a disputé son dernier match dans la LNH à Montréal avant de voir ses droits être cédés aux Bruins de Boston, qui lui ont offert les rênes de leur club-école installé à Philadelphie.Gardiner est demeuré à Philadelphie jusqu'en 1947, où il a dirigé l'équipe lors de son entrée dans la Ligue américaine puis dans l’Eastern Hockey League.Élu au Temple de la renommée du hockey en 1958, Herb Gardiner est décédé en 1972 à l'âge de 80 ans.
Herb Gardiner, arpenteur-géomètre de formation, était l’un des plus célèbres joueurs de son époque. Né à Winnipeg en 1891, le défenseur a dominé le niveau amateur pendant plusieurs années avant de passer chez les professionnels en 1910, à l’âge de 29 ans, avec les Tigers de Calgary de la West Coast Hockey League.Gardiner a poursuivi sa domination à ce niveau. En 1924, les Tigers se sont inclinés face aux Canadiens en finale de la coupe Stanley. Le jeu de Gardiner a semblé impressionner les dirigeants du Tricolore puisqu'ils ont invité le défenseur à se présenter au camp d’entraînement en 1926, après que la West Coast Hockey League eût cessé ses activités.
Gardiner a par la suite disputé trois saisons dans la LNH, mettant un terme à sa carrière en tant que membre du Tricolore. Le défenseur de 5 pieds 10 pouces et 190 livres imposait son style de jeu physique à chaque rencontre. Évoluant à une époque où les gestes de brutalité sur la glace étaient fréquents, Gardiner se trouvait souvent impliqué dans de violentes escarmouches.Comme il l’avait fait dans le passé au niveau amateur, Gardiner s'est avéré un des défenseurs les plus prolifiques et les plus fiables de la LNH. Son style calme et confiant combiné aux habiletés de fabricant de jeu de son partenaire Sylvio Mantha faisait de ce duo une des paires de défenseurs les plus redoutés de la LNH.
Par ses performances en 1926-1927, le nouveau venu grisonnant a eu un impact immédiat sur la viabilité de l'équipe et de la LNH. Il a d'ailleurs été récompensé du trophée Hart, remis au joueur le plus utile à son équipe.Un des quatre joueurs seulement a avoir disputé tous les matchs du calendrier à ses deux premières saisons avec le Tricolore, Gardiner a été prêté aux Blackhawks de Chicago à l'aube de la saison 1928-1929. Il a joué quelques parties dans l'uniforme des Blackhawks avant de passer derrière le banc de l'équipe.Rappelé par le Tricolore vers la fin de la saison, Gardiner a disputé son dernier match dans la LNH à Montréal avant de voir ses droits être cédés aux Bruins de Boston, qui lui ont offert les rênes de leur club-école installé à Philadelphie.Gardiner est demeuré à Philadelphie jusqu'en 1947, où il a dirigé l'équipe lors de son entrée dans la Ligue américaine puis dans l’Eastern Hockey League.Élu au Temple de la renommée du hockey en 1958, Herb Gardiner est décédé en 1972 à l'âge de 80 ans.
Sylvio Mantha (1923-1936)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/9826878.jpg?339)
SEPTIÈME CAPITAINE DE L’HISTOIRE DE L’ÉQUIPE, SYLVIO MANTHA, AVEC SON STYLE ROBUSTE, A ÉTÉ LA PIERRE ANGULAIRE DE LA DÉFENSIVE DES CANADIENS PENDANT 13 SAISONS.
Sylvio Mantha a grandi au milieu du quartier des travailleurs de St-Henri, à quelques pas du Forum. Évoluant à l’aile droite au sein d’un club amateur et dans des ligues industrielles, il a attiré l’attention de Léo Dandurand, directeur général des Canadiens, qui a recruté ce gaillard de 5 pieds, 10 pouces et 180 livres à temps pour le début de la saison 1923-1924 de la LNH.Le jeune attaquant a été converti en défenseur peu après avoir percé l’alignement des Canadiens et a connu une longue et fructueuse carrière, établissant les normes d’excellences pour les générations à venir de défenseurs à vocation purement défensive.
La saison recrue de Mantha s’est soldée de la meilleure façon possible. Il a rapidement appris à jouer à la ligne bleue et il a terminé la campagne avec la coupe Stanley au bout des bras.
Défenseur robuste, fort et mobile, il ne faisait pas la vie facile aux attaquants adverses qui tentaient de le contourner. Parmi les plus gros gaillards de la LNH, ce compétiteur farouche utilisait son gabarit à bon escient. Plaqueur solide, Mantha arrivait à éliminer les menaces arrivantes d’un bon coup de hanche et il n’hésitait pas à utiliser ses mains et son bâton au plus fort de la bataille. Le défenseur a pratiqué son style inébranlable pendant 13 saisons complètes dans l’uniforme des Canadiens, ratant seulement un match en moyenne par année.Ses efforts infatigables et son dévouement aux succès de l’équipe ont conduit Mantha à une nomination à titre de capitaine au début de la saison 1926-1927, titre qu’il a préservé jusqu’à la fin de son passage à Montréal, à l’exception d’une saison.Avec l’arrivée de son frère cadet Georges en 1928-1929, les Canadiens alignaient un des premiers et des plus talentueux duos de frères de la LNH. Les frères Mantha ont joué ensemble au cours des huit saisons qui ont suivi, remportant notamment la coupe Stanley en 1930 et 1931, deux conquêtes du précieux trophée où les deux athlètes ont joué un rôle clé dans le triomphe de leur équipe.
Même si sa tâche principale était d’empêcher l’adversaire de marquer, Mantha a déjoué les gardiens adverses avec régularité, inscrivant 10 buts en 1926-1927, puis 13 buts, trois ans plus tard.En 1928, il a marqué le premier but de l’histoire du nouveau Garden de Boston, assurant la victoire à l’équipe visiteuse. Ajoutant des responsabilités d’entraîneur à son plat à vers la fin de la saison 1934-1935, le vétéran défenseur a joué le rôle de joueur-entraîneur jusqu’à ce qu’il quitte le club au terme de la saison 1935-1936.Après un bref retour au jeu avec Boston la saison suivante, Mantha s’est retiré pour de bon et a dévoué la plus grande partie des décennies qui ont suivies à diriger des équipes amateurs dans la région de Montréal.En 1960, le Temple de la renommée du hockey a reconnu Mantha à titre de membre honoré, assurant sa place méritée au sein du groupe des super étoiles de ce sport.Sylvio Mantha a perdu la vie en 1974. Son nom survit dans sa ville natale où un aréna est dédié à sa mémoire.
Sylvio Mantha a grandi au milieu du quartier des travailleurs de St-Henri, à quelques pas du Forum. Évoluant à l’aile droite au sein d’un club amateur et dans des ligues industrielles, il a attiré l’attention de Léo Dandurand, directeur général des Canadiens, qui a recruté ce gaillard de 5 pieds, 10 pouces et 180 livres à temps pour le début de la saison 1923-1924 de la LNH.Le jeune attaquant a été converti en défenseur peu après avoir percé l’alignement des Canadiens et a connu une longue et fructueuse carrière, établissant les normes d’excellences pour les générations à venir de défenseurs à vocation purement défensive.
La saison recrue de Mantha s’est soldée de la meilleure façon possible. Il a rapidement appris à jouer à la ligne bleue et il a terminé la campagne avec la coupe Stanley au bout des bras.
Défenseur robuste, fort et mobile, il ne faisait pas la vie facile aux attaquants adverses qui tentaient de le contourner. Parmi les plus gros gaillards de la LNH, ce compétiteur farouche utilisait son gabarit à bon escient. Plaqueur solide, Mantha arrivait à éliminer les menaces arrivantes d’un bon coup de hanche et il n’hésitait pas à utiliser ses mains et son bâton au plus fort de la bataille. Le défenseur a pratiqué son style inébranlable pendant 13 saisons complètes dans l’uniforme des Canadiens, ratant seulement un match en moyenne par année.Ses efforts infatigables et son dévouement aux succès de l’équipe ont conduit Mantha à une nomination à titre de capitaine au début de la saison 1926-1927, titre qu’il a préservé jusqu’à la fin de son passage à Montréal, à l’exception d’une saison.Avec l’arrivée de son frère cadet Georges en 1928-1929, les Canadiens alignaient un des premiers et des plus talentueux duos de frères de la LNH. Les frères Mantha ont joué ensemble au cours des huit saisons qui ont suivi, remportant notamment la coupe Stanley en 1930 et 1931, deux conquêtes du précieux trophée où les deux athlètes ont joué un rôle clé dans le triomphe de leur équipe.
Même si sa tâche principale était d’empêcher l’adversaire de marquer, Mantha a déjoué les gardiens adverses avec régularité, inscrivant 10 buts en 1926-1927, puis 13 buts, trois ans plus tard.En 1928, il a marqué le premier but de l’histoire du nouveau Garden de Boston, assurant la victoire à l’équipe visiteuse. Ajoutant des responsabilités d’entraîneur à son plat à vers la fin de la saison 1934-1935, le vétéran défenseur a joué le rôle de joueur-entraîneur jusqu’à ce qu’il quitte le club au terme de la saison 1935-1936.Après un bref retour au jeu avec Boston la saison suivante, Mantha s’est retiré pour de bon et a dévoué la plus grande partie des décennies qui ont suivies à diriger des équipes amateurs dans la région de Montréal.En 1960, le Temple de la renommée du hockey a reconnu Mantha à titre de membre honoré, assurant sa place méritée au sein du groupe des super étoiles de ce sport.Sylvio Mantha a perdu la vie en 1974. Son nom survit dans sa ville natale où un aréna est dédié à sa mémoire.
George Hainsworth (1926-1937)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/9888445.jpg?254)
GEORGE HAINSWORTH A OFFERT, EN 1928-1929, UNE DES PLUS GRANDES PERFORMANCES DE L’HISTOIRE DU CIRCUIT, INSCRIVANT 22 BLANCHISSAGES.
Surnommé « Petit George », George Hainsworth avait de grands souliers à chausser lorsqu'il a succédé à Georges Vézina devant le filet du Tricolore à l'aube de la saison 1926-1927. Il était toutefois précédé d'une excellente réputation. Newsy Lalonde, son entraîneur à Saskatoon l'hiver précédent, l'avait personnellement recommandé.Âgé de 31 ans, gagnant d'une coupe Allan, l'emblème de la suprématie au hockey senior canadien, et comptant trois années d'expérience au niveau professionnel, Hainsworth était un vétéran expérimenté et plus que prêt à relever le défi.Calme et imperturbable, le diminutif portier de 5'6'' et 150 livres en imposait devant le filet, établissant de nouveaux standards d'excellence au sein de la profession. En bref, Hainsworth arrêtait la rondelle, point à la ligne. Il le faisait très souvent du début à la fin d'une partie, récoltant les blanchissages au même rythme que les autres gardiens amassaient les victoires.
Le calendrier de la LNH totalisant 44 rencontres à l'époque, Hainsworth a blanchi l'adversaire à 14 reprises à son année recrue et en 13 occasions la saison suivante. En 1928-1929, il inscrivit 22 jeux blancs, n'allouant que 43 buts au total de la saison, un record de tous les temps.Les Canadiens avaient instauré un trophée portant le nom de leur premier gardien vedette, honneur qui était présenté au meilleur gardien de la LNH. George Hainsworth remporta les trois premiers trophées Vézina. La coupe de Lord Stanley devait s'avérer la récompense suivante pour Hainsworth, en reconnaissance de sa contribution aux succès de l'équipe tant à titre de gardien que d'influence positive auprès de ses coéquipiers.Avec le prolifique Howie Morenz aux commandes de l'offensive et Hainsworth repoussant calmement les attaques de l'ennemi, les Canadiens décrochèrent leur troisième coupe Stanley au printemps de 1930. Le résultat devait être le même au terme de la campagne suivante.
À l'aube de la saison 1932-1933, les coéquipiers de Hainsworth lui démontrèrent toute son importance au sein des Canadiens en le nommant capitaine de l'équipe.Échangé à Toronto en retour de Lorne Chabot à l'aube de la campagne 1933-1934, Hainsworth effectua un retour à Montréal pour mettre un terme à sa carrière, disputant quelques rencontres et enregistrant son dernier blanchissage lors du calendrier 1936-1937.Il est à peu près certain que personne ne parviendra à effacer son record de la LNH de 22 blanchissages en une saison. Ses 75 jeux blancs devant le filet du Tricolore constituent toujours un record d'équipe, une marque qui semble hors d'atteinte pour au moins quelques années.Aucun gardien des Canadiens de Montréal ayant disputé plus d'un match ne possède une meilleure moyenne de buts alloués en carrière que celle de Hainsworth, qui se situe à 1,75. Il faudra qu'un portier remporte 12 victoires consécutives pour effacer sa marque d'équipe pour un gardien, et presque six rencontres parfaites seront nécessaires pour surpasser son record de 343 minutes et cinq secondes sans accorder de but.George Hainsworth est décédé suite à un accident de la circulation en 1950. Il fut intronisé au Temple de la renommée du hockey à titre posthume en 1961.
Surnommé « Petit George », George Hainsworth avait de grands souliers à chausser lorsqu'il a succédé à Georges Vézina devant le filet du Tricolore à l'aube de la saison 1926-1927. Il était toutefois précédé d'une excellente réputation. Newsy Lalonde, son entraîneur à Saskatoon l'hiver précédent, l'avait personnellement recommandé.Âgé de 31 ans, gagnant d'une coupe Allan, l'emblème de la suprématie au hockey senior canadien, et comptant trois années d'expérience au niveau professionnel, Hainsworth était un vétéran expérimenté et plus que prêt à relever le défi.Calme et imperturbable, le diminutif portier de 5'6'' et 150 livres en imposait devant le filet, établissant de nouveaux standards d'excellence au sein de la profession. En bref, Hainsworth arrêtait la rondelle, point à la ligne. Il le faisait très souvent du début à la fin d'une partie, récoltant les blanchissages au même rythme que les autres gardiens amassaient les victoires.
Le calendrier de la LNH totalisant 44 rencontres à l'époque, Hainsworth a blanchi l'adversaire à 14 reprises à son année recrue et en 13 occasions la saison suivante. En 1928-1929, il inscrivit 22 jeux blancs, n'allouant que 43 buts au total de la saison, un record de tous les temps.Les Canadiens avaient instauré un trophée portant le nom de leur premier gardien vedette, honneur qui était présenté au meilleur gardien de la LNH. George Hainsworth remporta les trois premiers trophées Vézina. La coupe de Lord Stanley devait s'avérer la récompense suivante pour Hainsworth, en reconnaissance de sa contribution aux succès de l'équipe tant à titre de gardien que d'influence positive auprès de ses coéquipiers.Avec le prolifique Howie Morenz aux commandes de l'offensive et Hainsworth repoussant calmement les attaques de l'ennemi, les Canadiens décrochèrent leur troisième coupe Stanley au printemps de 1930. Le résultat devait être le même au terme de la campagne suivante.
À l'aube de la saison 1932-1933, les coéquipiers de Hainsworth lui démontrèrent toute son importance au sein des Canadiens en le nommant capitaine de l'équipe.Échangé à Toronto en retour de Lorne Chabot à l'aube de la campagne 1933-1934, Hainsworth effectua un retour à Montréal pour mettre un terme à sa carrière, disputant quelques rencontres et enregistrant son dernier blanchissage lors du calendrier 1936-1937.Il est à peu près certain que personne ne parviendra à effacer son record de la LNH de 22 blanchissages en une saison. Ses 75 jeux blancs devant le filet du Tricolore constituent toujours un record d'équipe, une marque qui semble hors d'atteinte pour au moins quelques années.Aucun gardien des Canadiens de Montréal ayant disputé plus d'un match ne possède une meilleure moyenne de buts alloués en carrière que celle de Hainsworth, qui se situe à 1,75. Il faudra qu'un portier remporte 12 victoires consécutives pour effacer sa marque d'équipe pour un gardien, et presque six rencontres parfaites seront nécessaires pour surpasser son record de 343 minutes et cinq secondes sans accorder de but.George Hainsworth est décédé suite à un accident de la circulation en 1950. Il fut intronisé au Temple de la renommée du hockey à titre posthume en 1961.
Maurice Richard (1942-1960)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/2244517.jpg?287)
FIGURE EMBLÉMATIQUE DU CLUB DE HOCKEY CANADIEN, MAURICE RICHARD A EU UN IMPACT QUI A DÉBORDÉ LES FRONTIÈRES DU SPORT.
Maurice Richard a toujours prétendu qu’il n’était qu’un joueur de hockey. Personne ne partage cette opinion à propos de l’homme qui représente le cœur et l’âme de la longue et glorieuse histoire des Canadiens de Montréal.Pendant 18 saisons mouvementées, Richard a fièrement porté les couleurs de la seule équipe qui n’ait jamais compté pour lui, ne reculant devant personne et rééditant au passage le livre des records de la LNH.Richard était fort, déterminé et entêté. Il avait un travail à faire et il l’accomplissait mieux que quiconque, soit accumuler des points pour son équipe. À partir de la ligne bleue adverse, il était impossible à arrêter, attaquant les filets ennemis le feu dans les yeux et les emplissant de caoutchouc match après match.
Richard a connu un début de saison prometteur en 1942-1943, mais se brisa une jambe après seulement 16 rencontres. La saison suivante, certains commençaient à se demander s’il était assez solide pour résister aux rigueurs de la LNH.Le calendrier 1943-1944 devait faire taire les critiques. Richard inscrivit 32 buts en saison régulière, un record d’équipe pour une recrue qui tient encore aujourd’hui. Il en ajouta une douzaine lors des séries alors que le Tricolore, qui ne perdit que six rencontres à partir du mois d’octobre, remporta la coupe Stanley pour la première fois en 13 ans.
Joueur le plus électrisant de sa génération, Richard remplit les arénas avec des amateurs et les filets avec des rondelles en 1944-1945. Évoluant en compagnie de Toe Blake et d’Elmer Lach au sein de la légendaire « Punch Line », il éleva les standards pour des générations de francs-tireurs en devenant le premier joueur de l’histoire du circuit à faire scintiller la lumière rouge à 50 reprises au cours d’une même campagne.D’année en année, Richard se retrouvait parmi les meilleurs marqueurs de la ligue. À une époque où un joueur atteignait le statut de vedette lorsqu’il inscrivait 20 buts, Richard dépassa ce plateau lors de 14 années consécutives. Il marqua 30 buts ou plus à neuf reprises et plus de 40 filets en cinq occasions. Il fut nommé à 14 reprises au sein des équipes d’étoiles et mena quatre fois la ligue au chapitre des buts.Si Richard s’inscrivait à la marque, les chances étaient bonnes pour que les dommages ne s’arrêtent pas là. Il marqua trois buts ou plus dans un match à 26 reprises et récolta huit points lors d’une seule rencontre en 1944, une marque de la LNH qui devait tenir pendant plus de 30 ans.
Les performances du Rocket en séries étaient même supérieures à son rendement en saison régulière. Plus l’enjeu était grand, mieux il jouait.
Les adversaires assignés à la couverture de Richard avaient un choix à faire s’ils espéraient freiner les élans du joueur offensif le plus dominant de son époque. Ils pouvaient soit respecter les règles et se faire battre la plupart du temps ou ils pouvaient s’en remettre à des tactiques illicites dans l’espoir que celles-ci s’avèrent plus efficaces. Aucune des deux approches ne donnait les résultats espérés sur une base régulière. Richard ne cherchait pas délibérément les problèmes et était rarement puni pour des gestes à l’endroit d’adversaires qui jouaient de façon robuste, mais propre. Ceux qui utilisaient des tactiques plus brutales comprirent rapidement que Richard était prêt à répliquer sans retenue, lui qui pouvait tenir son bout et plus dans la circulation lourde.
Alors que son étoile brillait comme jamais, celle des Canadiens de Montréal fit de même, Richard s’avérant la pierre angulaire de huit conquêtes de la coupe Stanley étalées sur trois décennies. Élu capitaine à l’aube de la campagne 1956-1957, il accomplit son rôle de meneur de la seule façon qu’il connaissait, en prêchant par l’exemple, menant les siens à quatre titres consécutifs avant d’accrocher ses patins au printemps de 1960.Au moment de sa retraite, Maurice Richard était le meneur de la LNH avec 544 buts et 965 points en carrière en saison régulière. Ses 82 buts lors des éliminatoires représentaient également un sommet à l’époque.Le numéro 9 que s’était approprié Maurice Richard fut retiré et élevé au plafond du Forum le 6 octobre 1960. Le Temple de la renommée du hockey passa outre la période d’attente habituelle de trois ans et Richard fit son entrée parmi les immortels dès 1961.
En 1999, la LNH présenta pour la première fois le trophée Maurice-Richard au meilleur buteur de la saison.Le monde du hockey se retrouva en deuil suite au décès de Richard en 2000 alors que des milliers d’amateurs défilèrent devant son cercueil afin de lui rendre un dernier hommage. Il eut droit à des funérailles nationales télédiffusées, une première pour un athlète canadien.
Maurice Richard a toujours prétendu qu’il n’était qu’un joueur de hockey. Personne ne partage cette opinion à propos de l’homme qui représente le cœur et l’âme de la longue et glorieuse histoire des Canadiens de Montréal.Pendant 18 saisons mouvementées, Richard a fièrement porté les couleurs de la seule équipe qui n’ait jamais compté pour lui, ne reculant devant personne et rééditant au passage le livre des records de la LNH.Richard était fort, déterminé et entêté. Il avait un travail à faire et il l’accomplissait mieux que quiconque, soit accumuler des points pour son équipe. À partir de la ligne bleue adverse, il était impossible à arrêter, attaquant les filets ennemis le feu dans les yeux et les emplissant de caoutchouc match après match.
Richard a connu un début de saison prometteur en 1942-1943, mais se brisa une jambe après seulement 16 rencontres. La saison suivante, certains commençaient à se demander s’il était assez solide pour résister aux rigueurs de la LNH.Le calendrier 1943-1944 devait faire taire les critiques. Richard inscrivit 32 buts en saison régulière, un record d’équipe pour une recrue qui tient encore aujourd’hui. Il en ajouta une douzaine lors des séries alors que le Tricolore, qui ne perdit que six rencontres à partir du mois d’octobre, remporta la coupe Stanley pour la première fois en 13 ans.
Joueur le plus électrisant de sa génération, Richard remplit les arénas avec des amateurs et les filets avec des rondelles en 1944-1945. Évoluant en compagnie de Toe Blake et d’Elmer Lach au sein de la légendaire « Punch Line », il éleva les standards pour des générations de francs-tireurs en devenant le premier joueur de l’histoire du circuit à faire scintiller la lumière rouge à 50 reprises au cours d’une même campagne.D’année en année, Richard se retrouvait parmi les meilleurs marqueurs de la ligue. À une époque où un joueur atteignait le statut de vedette lorsqu’il inscrivait 20 buts, Richard dépassa ce plateau lors de 14 années consécutives. Il marqua 30 buts ou plus à neuf reprises et plus de 40 filets en cinq occasions. Il fut nommé à 14 reprises au sein des équipes d’étoiles et mena quatre fois la ligue au chapitre des buts.Si Richard s’inscrivait à la marque, les chances étaient bonnes pour que les dommages ne s’arrêtent pas là. Il marqua trois buts ou plus dans un match à 26 reprises et récolta huit points lors d’une seule rencontre en 1944, une marque de la LNH qui devait tenir pendant plus de 30 ans.
Les performances du Rocket en séries étaient même supérieures à son rendement en saison régulière. Plus l’enjeu était grand, mieux il jouait.
Les adversaires assignés à la couverture de Richard avaient un choix à faire s’ils espéraient freiner les élans du joueur offensif le plus dominant de son époque. Ils pouvaient soit respecter les règles et se faire battre la plupart du temps ou ils pouvaient s’en remettre à des tactiques illicites dans l’espoir que celles-ci s’avèrent plus efficaces. Aucune des deux approches ne donnait les résultats espérés sur une base régulière. Richard ne cherchait pas délibérément les problèmes et était rarement puni pour des gestes à l’endroit d’adversaires qui jouaient de façon robuste, mais propre. Ceux qui utilisaient des tactiques plus brutales comprirent rapidement que Richard était prêt à répliquer sans retenue, lui qui pouvait tenir son bout et plus dans la circulation lourde.
Alors que son étoile brillait comme jamais, celle des Canadiens de Montréal fit de même, Richard s’avérant la pierre angulaire de huit conquêtes de la coupe Stanley étalées sur trois décennies. Élu capitaine à l’aube de la campagne 1956-1957, il accomplit son rôle de meneur de la seule façon qu’il connaissait, en prêchant par l’exemple, menant les siens à quatre titres consécutifs avant d’accrocher ses patins au printemps de 1960.Au moment de sa retraite, Maurice Richard était le meneur de la LNH avec 544 buts et 965 points en carrière en saison régulière. Ses 82 buts lors des éliminatoires représentaient également un sommet à l’époque.Le numéro 9 que s’était approprié Maurice Richard fut retiré et élevé au plafond du Forum le 6 octobre 1960. Le Temple de la renommée du hockey passa outre la période d’attente habituelle de trois ans et Richard fit son entrée parmi les immortels dès 1961.
En 1999, la LNH présenta pour la première fois le trophée Maurice-Richard au meilleur buteur de la saison.Le monde du hockey se retrouva en deuil suite au décès de Richard en 2000 alors que des milliers d’amateurs défilèrent devant son cercueil afin de lui rendre un dernier hommage. Il eut droit à des funérailles nationales télédiffusées, une première pour un athlète canadien.
Joe Hall (1917-1919)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/6409155.jpg?294)
Défenseur droitier robuste, Joe Hall a obtenu le surnom de « Bad Joe » à cause de son style de jeu agressif. Mais Hall n’est pas qu’un dur à cuire, il a aussi un talent certain, ce qui fait encore plus peur aux joueurs des autres équipes.Natif de l’Angleterre, la famille Hall vient s’établir au Canada alors que le jeune Joe n’est âgé que de deux ans. À l’âge de 20 ans, il s’aligne avec les Brandon Regals dans la Ligue sénior du Manitoba. L’année suivante, il joint les rangs du Rowing Club de Winnipeg et participe à la grande finale contre les Silver Seven d’Ottawa. Il devient professionnel à la saison 1905-1906, alors qu’il se joint aux Lakes de Houghton-Portage dans la Ligue internationale de hockey. La même année, il est nommé sur la première équipe d’étoiles, marquant 33 buts en 20 matchs, tout en menant la ligue avec 98 minutes de pénalité.
En 1909, au moment de la formation de l’ANH, il fait partie de l’alignement des Shamrocks de Montréal. La saison suivante, il quitte Montréal pour aller 300 kilomètres plus loin, rejoindre la formation des Bulldogs de Québec. Il y demeure durant sept ans, période durant laquelle il remporte la coupe Stanley à deux reprises.À l’époque, la rivalité entre Montréal et Québec existait déjà et il n’était pas rare de voir de bonnes empoignades entre Joe Hall et la vedette montréalaise, Newsy Lalonde. Au moment de la création de la LNH, les Bulldogs se dissocient de la ligue, laissant ses joueurs libres pour être repêchés par une équipe de la nouvelle entité. L’organisation des Canadiens a beaucoup aimé ce qu’elle a vu au cours des confrontations avec les Bulldogs et décide de tenter sa chance en amenant Joe Hall dans la métropole.
À sa première saison avec le Tricolore, il accumule 15 points et il ajoute à sa fiche 100 minutes au banc des pénalités, ce qui est presque le double de tout autre joueur dans la formation. L’équipe ne participera toutefois par aux séries éliminatoires en 1917-1918. La saison suivante par contre, les Canadiens atteindront la finale de la coupe Stanley contre les Metropolitans de Seattle, finale qui s’avérera fatale.Une pandémie de grippe frappe le globe en 1919. Après cinq matchs d’une finale âprement disputée, plusieurs joueurs des Canadiens sont admis dans des hôpitaux de la région de Seattle. Le 5 avril 1919, Joe Hall décède des suites d’une pneumonie due à la grippe. Le match ultime de la finale est annulé et la coupe Stanley ne sera jamais décernée cette année-là.Joe Hall est intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1961.
En 1909, au moment de la formation de l’ANH, il fait partie de l’alignement des Shamrocks de Montréal. La saison suivante, il quitte Montréal pour aller 300 kilomètres plus loin, rejoindre la formation des Bulldogs de Québec. Il y demeure durant sept ans, période durant laquelle il remporte la coupe Stanley à deux reprises.À l’époque, la rivalité entre Montréal et Québec existait déjà et il n’était pas rare de voir de bonnes empoignades entre Joe Hall et la vedette montréalaise, Newsy Lalonde. Au moment de la création de la LNH, les Bulldogs se dissocient de la ligue, laissant ses joueurs libres pour être repêchés par une équipe de la nouvelle entité. L’organisation des Canadiens a beaucoup aimé ce qu’elle a vu au cours des confrontations avec les Bulldogs et décide de tenter sa chance en amenant Joe Hall dans la métropole.
À sa première saison avec le Tricolore, il accumule 15 points et il ajoute à sa fiche 100 minutes au banc des pénalités, ce qui est presque le double de tout autre joueur dans la formation. L’équipe ne participera toutefois par aux séries éliminatoires en 1917-1918. La saison suivante par contre, les Canadiens atteindront la finale de la coupe Stanley contre les Metropolitans de Seattle, finale qui s’avérera fatale.Une pandémie de grippe frappe le globe en 1919. Après cinq matchs d’une finale âprement disputée, plusieurs joueurs des Canadiens sont admis dans des hôpitaux de la région de Seattle. Le 5 avril 1919, Joe Hall décède des suites d’une pneumonie due à la grippe. Le match ultime de la finale est annulé et la coupe Stanley ne sera jamais décernée cette année-là.Joe Hall est intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1961.
Jack Laviolette (1909-1918)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/1380477435.png)
PREMIER CAPITAINE, ENTRAÎNEUR ET DIRECTEUR-GÉRANT DES CANADIENS, JACK LAVIOLETTE A MARQUÉ L’HISTOIRE DE L’ÉQUIPE TANT SUR LA PATINOIRE QU’À L’EXTÉRIEUR.
En tant que tout premier capitaine de la formation la plus illustre tous sports confondus, la place de Jean-Baptiste «Jack» Laviolette dans l’histoire du hockey et des Canadiens est assurée. Né à Belleville en Ontario en 1879, il a grandi à Valleyfield au Québec et, dans les premières années du 20e siècle, Laviolette figurait parmi les meilleurs athlètes de la région, excellant tant au hockey qu’à la crosse.Laviolette, qui a évolué tant à l’attaque qu’en défensive, a quitté Montréal en 1904 et s’est dirigé au Michigan où il s’est aligné avec les Soo Indians de la Ligue internationale de hockey (IHL). De retour au bercail après trois brillantes saisons au sein du premier circuit professionnel reconnu, Laviolette a joint à nouveau les rangs amateurs, portant les couleurs des Shamrocks de Montréal pendant les deux hivers suivants.
À l’automne 1909, Laviolette a reçu une offre qu’il n’a pu refuser. Un circuit professionnel canadien établissait alors la liste de ses besoins pour la saison. J. Ambrose O’Brien, un jeune homme en provenance d’une famille aisée, a pressenti qu’une équipe composée uniquement de francophones s’avérerait un rival intéressant pour les deux formations montréalaises, toutes deux issues de la communauté anglophone, qui s’étaient déjà engagées à jouer. Il a demandé à Laviolette non seulement de devenir le capitaine de l’équipe, mais aussi de recruter les joueurs, de devenir l’entraîneur et de gérer la toute nouvelle organisation.
La première campagne de Laviolette avec les Canadiens n’a pas été un succès. Évoluant devant de petites foules à l’aréna Jubilée, situé à l’extrémité est de la ville, la formation toute francophone a gagné seulement deux des 12 matchs au calendrier cette année-là. Portant des chandails bleus rehaussés de blanc, ils ont terminé en queue de peloton parmi les sept formations de l’ANH. Laviolette a légué son titre de capitaine à Newsy Lalonde pour la saison 1910-1911 avant de voir son coéquipier le lui rendre l’année suivante, après que Lalonde ait fait le saut dans un autre circuit.
Les Canadiens ont connu leur première campagne victorieuse en 1912-1913. Ils ont terminé à égalité avec les Blueshirts de Toronto en tête de l’ANH au terme du calendrier régulier. En 1915-1916, les Canadiens ont remporté le premier de leurs 24 championnats de la coupe Stanley en disposant des Rosebuds de Portland dans une série trois de cinq. Le vétéran Laviolette, patrouillant la ligne bleue sans relâche, a figuré parmi la douzaine de joueurs qui ont chacun mis la main sur plus de 200 $ en boni le printemps venu.
La dernière saison de Laviolette avec les Canadiens de Montréal, en 1917-1918, a été la première de l’équipe au sein d’un nouveau circuit, la Ligue nationale de hockey. Après une carrière de 12 ans qui avait débuté au même moment que le hockey professionnel, Jack Laviolette, à l’aube de ses 40 ans, s’est retiré alors que l’équipe avait terminé en tête du classement.En plus de s’aligner avec l’équipe qui a gagné la première coupe Stanley de son histoire, Laviolette, qui a marqué, assumé le rôle de capitaine et dirigé l’édition originale des Canadiens de Montréal, est décédé en 1960 à l’âge de 80 ans. Il a été élu au Temple de la renommée du hockey à titre posthume en 1962.
En tant que tout premier capitaine de la formation la plus illustre tous sports confondus, la place de Jean-Baptiste «Jack» Laviolette dans l’histoire du hockey et des Canadiens est assurée. Né à Belleville en Ontario en 1879, il a grandi à Valleyfield au Québec et, dans les premières années du 20e siècle, Laviolette figurait parmi les meilleurs athlètes de la région, excellant tant au hockey qu’à la crosse.Laviolette, qui a évolué tant à l’attaque qu’en défensive, a quitté Montréal en 1904 et s’est dirigé au Michigan où il s’est aligné avec les Soo Indians de la Ligue internationale de hockey (IHL). De retour au bercail après trois brillantes saisons au sein du premier circuit professionnel reconnu, Laviolette a joint à nouveau les rangs amateurs, portant les couleurs des Shamrocks de Montréal pendant les deux hivers suivants.
À l’automne 1909, Laviolette a reçu une offre qu’il n’a pu refuser. Un circuit professionnel canadien établissait alors la liste de ses besoins pour la saison. J. Ambrose O’Brien, un jeune homme en provenance d’une famille aisée, a pressenti qu’une équipe composée uniquement de francophones s’avérerait un rival intéressant pour les deux formations montréalaises, toutes deux issues de la communauté anglophone, qui s’étaient déjà engagées à jouer. Il a demandé à Laviolette non seulement de devenir le capitaine de l’équipe, mais aussi de recruter les joueurs, de devenir l’entraîneur et de gérer la toute nouvelle organisation.
La première campagne de Laviolette avec les Canadiens n’a pas été un succès. Évoluant devant de petites foules à l’aréna Jubilée, situé à l’extrémité est de la ville, la formation toute francophone a gagné seulement deux des 12 matchs au calendrier cette année-là. Portant des chandails bleus rehaussés de blanc, ils ont terminé en queue de peloton parmi les sept formations de l’ANH. Laviolette a légué son titre de capitaine à Newsy Lalonde pour la saison 1910-1911 avant de voir son coéquipier le lui rendre l’année suivante, après que Lalonde ait fait le saut dans un autre circuit.
Les Canadiens ont connu leur première campagne victorieuse en 1912-1913. Ils ont terminé à égalité avec les Blueshirts de Toronto en tête de l’ANH au terme du calendrier régulier. En 1915-1916, les Canadiens ont remporté le premier de leurs 24 championnats de la coupe Stanley en disposant des Rosebuds de Portland dans une série trois de cinq. Le vétéran Laviolette, patrouillant la ligne bleue sans relâche, a figuré parmi la douzaine de joueurs qui ont chacun mis la main sur plus de 200 $ en boni le printemps venu.
La dernière saison de Laviolette avec les Canadiens de Montréal, en 1917-1918, a été la première de l’équipe au sein d’un nouveau circuit, la Ligue nationale de hockey. Après une carrière de 12 ans qui avait débuté au même moment que le hockey professionnel, Jack Laviolette, à l’aube de ses 40 ans, s’est retiré alors que l’équipe avait terminé en tête du classement.En plus de s’aligner avec l’équipe qui a gagné la première coupe Stanley de son histoire, Laviolette, qui a marqué, assumé le rôle de capitaine et dirigé l’édition originale des Canadiens de Montréal, est décédé en 1960 à l’âge de 80 ans. Il a été élu au Temple de la renommée du hockey à titre posthume en 1962.
Didier Pitre (1909-1923)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/5853076.jpg?244)
UN DES PREMIERS JOUEURS À ENFILER LE CHANDAIL DES CANADIENS, L’AILIER DROIT DIDIER PITRE POSSÉDAIT UN COUP DE PATIN EXCEPTIONNEL, D’OÙ SON SURNOM « CANONBALL ».
Lorsque Jack Laviolette a été mandaté pour embaucher les joueurs de l’édition originale des Canadiens de Montréal, l’un des premiers patineurs enrôlés a été Didier Pitre. Un coéquipier avec les Soo Indians du premier circuit de hockey professionnel, l’IHL, au début du siècle, «Canonball» Pitre était une superbe machine offensive qui pouvait marquer presque à chaque fois qu’il le voulait.Pitre était déjà sous contrat avec une autre formation, le Nationale de Montréal, qui se souciait peu des débuts de l’équipe franco-canadienne dans l’Association nationale de hockey (NHA). Il n’a été ni le premier ni le dernier, dans les premières années du hockey professionnel, à prendre la route des agents libres même s’il était lié à une autre équipe par un contrat valide.
L’un des premiers marchands de vitesse du monde du hockey, la légende raconte que Pitre patinait aussi rapidement à reculons que vers l’avant. Il détenait aussi le tir le plus puissant. Mesurant cinq pieds, onze pouces et pesant 185 livres, Pitre évitait généralement le jeu physique, quoique lorsque la bisbille croisait son chemin, il l’affrontait la tête haute, donnant le plus de coups qu’il le pouvait.Joueur régulier chez les Canadiens, Pitre se retrouvait normalement en tête de peloton pour les buts marqués. Au sommet de son art, le dominant ailier droit comptait en moyenne plus d’un filet par match, compilant cinq campagnes de 20 buts sous les couleurs des Canadiens pendant les années passées par l’organisation dans l’ANH.
Les 27 buts de Pitre en 1911-1912 l’ont propulsé au second rang chez les patineurs de l’ANH. La saison suivante, il en a enfilé 24 et, se déclarant ensuite agent libre, a décidé que le gazon était plus vert à l’ouest des Rocheuses. Pitre a passé la saison 1913-1914 avec les Millionnaires de Vancouver.Rejoignant les rangs des Canadiens en 1914-1915, il a prouvé qu’il n’avait pas laissé ses talents de marqueur sur la côte ouest en enfilant 30 buts, son plus haut total en carrière en une saison. L’année suivante, il a continué sur la même voie avec 24 buts en saison régulière. Il est aussi devenu un habile passeur, amassant 15 passes à une époque où les aides étaient aussi rares que les casques.Pitre a ajouté quatre autres buts lors des séries éliminatoires, menant les Canadiens à leur première conquête de la coupe Stanley en 1916. Il a marqué à cinq reprises au tournoi printanier suivant, mais sans grand effet cette fois, alors que les Metropolitans de Seattle sont devenus la première formation américaine à mettre la main sur le trophée le plus prestigieux du hockey.
L’ANH a plié bagages après la campagne 1916-1917 et un nouveau circuit est né de ses cendres afin de répondre à la demande grandissante pour du hockey de haut niveau. Âgé de 34 ans, Pitre avait quelque peu ralenti, mais il représentait toujours une arme offensive potentielle, marquant à 61 reprises durant les quatre premières années d’existence de la LNH.Après avoir passé les deux dernières campagnes de sa carrière à la ligne bleue, Pitre a accroché ses patins. En 13 saisons sous les couleurs des Canadiens, Pitre a joué 254 parties, enfilant 220 buts et récoltant 59 aides.Didier Pitre, membre de la première édition des Canadiens de Montréal et l’une de ses premières vedettes, a rendu l’âme un mois avant son 50e anniversaire de naissance en juillet 1934. Il a ensuite été immortalisé au Temple de la renommée du hockey en 1962.
Lorsque Jack Laviolette a été mandaté pour embaucher les joueurs de l’édition originale des Canadiens de Montréal, l’un des premiers patineurs enrôlés a été Didier Pitre. Un coéquipier avec les Soo Indians du premier circuit de hockey professionnel, l’IHL, au début du siècle, «Canonball» Pitre était une superbe machine offensive qui pouvait marquer presque à chaque fois qu’il le voulait.Pitre était déjà sous contrat avec une autre formation, le Nationale de Montréal, qui se souciait peu des débuts de l’équipe franco-canadienne dans l’Association nationale de hockey (NHA). Il n’a été ni le premier ni le dernier, dans les premières années du hockey professionnel, à prendre la route des agents libres même s’il était lié à une autre équipe par un contrat valide.
L’un des premiers marchands de vitesse du monde du hockey, la légende raconte que Pitre patinait aussi rapidement à reculons que vers l’avant. Il détenait aussi le tir le plus puissant. Mesurant cinq pieds, onze pouces et pesant 185 livres, Pitre évitait généralement le jeu physique, quoique lorsque la bisbille croisait son chemin, il l’affrontait la tête haute, donnant le plus de coups qu’il le pouvait.Joueur régulier chez les Canadiens, Pitre se retrouvait normalement en tête de peloton pour les buts marqués. Au sommet de son art, le dominant ailier droit comptait en moyenne plus d’un filet par match, compilant cinq campagnes de 20 buts sous les couleurs des Canadiens pendant les années passées par l’organisation dans l’ANH.
Les 27 buts de Pitre en 1911-1912 l’ont propulsé au second rang chez les patineurs de l’ANH. La saison suivante, il en a enfilé 24 et, se déclarant ensuite agent libre, a décidé que le gazon était plus vert à l’ouest des Rocheuses. Pitre a passé la saison 1913-1914 avec les Millionnaires de Vancouver.Rejoignant les rangs des Canadiens en 1914-1915, il a prouvé qu’il n’avait pas laissé ses talents de marqueur sur la côte ouest en enfilant 30 buts, son plus haut total en carrière en une saison. L’année suivante, il a continué sur la même voie avec 24 buts en saison régulière. Il est aussi devenu un habile passeur, amassant 15 passes à une époque où les aides étaient aussi rares que les casques.Pitre a ajouté quatre autres buts lors des séries éliminatoires, menant les Canadiens à leur première conquête de la coupe Stanley en 1916. Il a marqué à cinq reprises au tournoi printanier suivant, mais sans grand effet cette fois, alors que les Metropolitans de Seattle sont devenus la première formation américaine à mettre la main sur le trophée le plus prestigieux du hockey.
L’ANH a plié bagages après la campagne 1916-1917 et un nouveau circuit est né de ses cendres afin de répondre à la demande grandissante pour du hockey de haut niveau. Âgé de 34 ans, Pitre avait quelque peu ralenti, mais il représentait toujours une arme offensive potentielle, marquant à 61 reprises durant les quatre premières années d’existence de la LNH.Après avoir passé les deux dernières campagnes de sa carrière à la ligne bleue, Pitre a accroché ses patins. En 13 saisons sous les couleurs des Canadiens, Pitre a joué 254 parties, enfilant 220 buts et récoltant 59 aides.Didier Pitre, membre de la première édition des Canadiens de Montréal et l’une de ses premières vedettes, a rendu l’âme un mois avant son 50e anniversaire de naissance en juillet 1934. Il a ensuite été immortalisé au Temple de la renommée du hockey en 1962.
Bill Durnan (1943-1950)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/7958501.jpg?350)
BILL DURNAN POUVAIT TENIR SON BÂTON D'UNE MAIN OU DE L'AUTRE ET PROCÉDAIT SOUVENT AU CHANGEMENT DANS LE FEU DE L'ACTION.
Bill Durnan a hérité du poste de gardien partant des Canadiens sans la moindre expérience au hockey professionnel, mais à 27 ans, il n'était pas un enfant non plus.
Avant de s'amener à Montréal pour défendre les couleurs des Royaux de la LHSQ, Durnan avait mené les Blue Devils de Kirkland Lake à la conquête de la coupe Allan, emblème de la suprématie au hockey senior canadien, en 1940.Alors que les gardiens de son époque étaient habituellement les plus petits joueurs au sein de leur équipe, Durnan, un solide gaillard de 6'0'' et 190 livres, a mérité un poste avec les Canadiens au début de la saison 1943-1944. Ayant paraphé son premier contrat quelques minutes seulement avant le début du match d'ouverture, il s’est démarqué rapidement pour des raisons autres que son gabarit.
Si plusieurs gardiens de la LNH ont évolué plus longtemps que Durnan, qui n'a joué que pendant sept saisons, peu ont atteint son niveau de succès et de constance.Avant que les termes bloqueurs et mitaines ne fassent leur apparition dans le jargon des gardiens, leurs gants étaient pratiquement les mêmes que ceux portés par les joueurs de position. Durnan était ambidextre et pouvait tenir son bâton aussi bien d'une main que de l'autre, et il en profitait régulièrement pour procéder au changement dans le feu de l'action.Avec son gardien recrue protégeant la cage lors de chaque minute de la campagne, l'édition 1943-1944 des Canadiens n'a encaissé que cinq défaites au cours du calendrier régulier de 50 rencontres. Grâce à huit gains en neuf sorties en séries, le Tricolore a décroché sa première coupe Stanley en 13 ans.
Durnan a mérité le trophée Vézina après avoir dominé tous les gardiens de la LNH pour les victoires et la moyenne de buts alloués. Durnan a prouvé rapidement qu'il n'était pas un feu de paille. Il a remporté le titre de gardien par excellence lors de six de ses sept campagnes avec le Tricolore.Il a dominé la LNH à deux reprises au chapitre des blanchissages, disputant à un certain moment 309 minutes et neuf secondes sans accorder de buts lors de la saison 1948-1949, une marque des temps modernes qui n’a été battue qu'en 2004. Durnan a dominé la ligue pour le nombre de victoires à quatre reprises et a été le gardien le moins généreux de son époque.Il a dominé la LNH à deux reprises au chapitre des blanchissages, disputant à un certain moment 309 minutes et neuf secondes sans accorder de buts lors de la saison 1948-1949, une marque des temps modernes qui n’a été battue qu'en 2004. Durnan a dominé la ligue pour le nombre de victoires à quatre reprises et a été le gardien le moins généreux de son époque.
Accordant moins de buts que ses pairs année après année, il a mené les Canadiens à la sixième coupe Stanley de leur histoire au printemps de 1946 et à la grande finale l'année suivante.Lorsque la carrière du capitaine Toe Blake s’est terminée de façon abrupte en raison d'une fracture à une jambe en janvier 1948, Durnan a été choisi comme son successeur. Il a occupé la fonction pour le reste de la campagne, devenant le dernier cerbère à porter le « C » sur son chandail avant que les règles de la LNH ne soient modifiées au cours de l'entre-saison, empêchant du coup les gardiens d'arborer le « C ».La fin de la saison 1949-1950 a marqué également la fin de la carrière de Durnan. Durant son séjour avec l’équipe, il n’a manqué à l'appel que lors de 20 des 448 rencontres de calendrier régulier ou de séries disputées par Montréal.Plus de 55 ans après avoir accroché ses jambières, Durnan occupe toujours le quatrième rang pour les matchs disputés, les victoires, les blanchissages et la moyenne de buts alloués. Il fit son entrée au Temple de la renommée du hockey en 1964.
Bill Durnan a hérité du poste de gardien partant des Canadiens sans la moindre expérience au hockey professionnel, mais à 27 ans, il n'était pas un enfant non plus.
Avant de s'amener à Montréal pour défendre les couleurs des Royaux de la LHSQ, Durnan avait mené les Blue Devils de Kirkland Lake à la conquête de la coupe Allan, emblème de la suprématie au hockey senior canadien, en 1940.Alors que les gardiens de son époque étaient habituellement les plus petits joueurs au sein de leur équipe, Durnan, un solide gaillard de 6'0'' et 190 livres, a mérité un poste avec les Canadiens au début de la saison 1943-1944. Ayant paraphé son premier contrat quelques minutes seulement avant le début du match d'ouverture, il s’est démarqué rapidement pour des raisons autres que son gabarit.
Si plusieurs gardiens de la LNH ont évolué plus longtemps que Durnan, qui n'a joué que pendant sept saisons, peu ont atteint son niveau de succès et de constance.Avant que les termes bloqueurs et mitaines ne fassent leur apparition dans le jargon des gardiens, leurs gants étaient pratiquement les mêmes que ceux portés par les joueurs de position. Durnan était ambidextre et pouvait tenir son bâton aussi bien d'une main que de l'autre, et il en profitait régulièrement pour procéder au changement dans le feu de l'action.Avec son gardien recrue protégeant la cage lors de chaque minute de la campagne, l'édition 1943-1944 des Canadiens n'a encaissé que cinq défaites au cours du calendrier régulier de 50 rencontres. Grâce à huit gains en neuf sorties en séries, le Tricolore a décroché sa première coupe Stanley en 13 ans.
Durnan a mérité le trophée Vézina après avoir dominé tous les gardiens de la LNH pour les victoires et la moyenne de buts alloués. Durnan a prouvé rapidement qu'il n'était pas un feu de paille. Il a remporté le titre de gardien par excellence lors de six de ses sept campagnes avec le Tricolore.Il a dominé la LNH à deux reprises au chapitre des blanchissages, disputant à un certain moment 309 minutes et neuf secondes sans accorder de buts lors de la saison 1948-1949, une marque des temps modernes qui n’a été battue qu'en 2004. Durnan a dominé la ligue pour le nombre de victoires à quatre reprises et a été le gardien le moins généreux de son époque.Il a dominé la LNH à deux reprises au chapitre des blanchissages, disputant à un certain moment 309 minutes et neuf secondes sans accorder de buts lors de la saison 1948-1949, une marque des temps modernes qui n’a été battue qu'en 2004. Durnan a dominé la ligue pour le nombre de victoires à quatre reprises et a été le gardien le moins généreux de son époque.
Accordant moins de buts que ses pairs année après année, il a mené les Canadiens à la sixième coupe Stanley de leur histoire au printemps de 1946 et à la grande finale l'année suivante.Lorsque la carrière du capitaine Toe Blake s’est terminée de façon abrupte en raison d'une fracture à une jambe en janvier 1948, Durnan a été choisi comme son successeur. Il a occupé la fonction pour le reste de la campagne, devenant le dernier cerbère à porter le « C » sur son chandail avant que les règles de la LNH ne soient modifiées au cours de l'entre-saison, empêchant du coup les gardiens d'arborer le « C ».La fin de la saison 1949-1950 a marqué également la fin de la carrière de Durnan. Durant son séjour avec l’équipe, il n’a manqué à l'appel que lors de 20 des 448 rencontres de calendrier régulier ou de séries disputées par Montréal.Plus de 55 ans après avoir accroché ses jambières, Durnan occupe toujours le quatrième rang pour les matchs disputés, les victoires, les blanchissages et la moyenne de buts alloués. Il fit son entrée au Temple de la renommée du hockey en 1964.
Albert Siebert (1936-1939)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/7153947.jpg?205)
D’ABORD ATTAQUANT, BABE SIEBERT A TERMINÉ SA CARRIÈRE À LA LIGNE BLEUE DANS L’UNIFORME DU TRICOLORE, SE MÉRITANT AU PASSAGE LE TROPHÉE HART.
Albert « Babe » Siebert a joint les rangs des Maroons de Montréal au début de la saison 1925-1926 et a mis la main sur la première de ses deux coupes Stanley cette même année.Il a patrouillé l’aile gauche de la célèbre « S Line » en compagnie de Hooley Smith et Nels Stewart. Après sept saisons avec les Maroons, il a été échangé aux Rangers de New York où il a passé deux saisons, remportant une deuxième coupe Stanley, en 1932-1933. Il fut par la suite échangé de nouveau, cette fois à Boston, et porta les couleurs des Bruins pendant trois saisons.
En 1936, Siebert a été rapatrié à Montréal, cette fois pour s’aligner avec les Canadiens par le nouvel entraîneur Cecil Hart qui insistait aussi pour le retour d’Howie Morenz.Moins rapide qu’auparavant, il a été muté à la défense et connu autant sinon plus de succès si bien qu’il fut nommé le joueur par excellence de la LNH et se mérita le trophée Hart. Reconnu pour ses montées en puissance et pour ses couvertures défensives efficaces, Siebert accumula 8 buts et 20 passes en 44 matchs au cours de cette saison.
À l’extérieur de la patinoire, Siebert passait tout son temps aux côtés de sa femme, partiellement paralysée.
En 1939, il a pris sa retraite et a été nommé, quelques semaines plus tard, entraîneur-chef du Tricolore. Tragiquement, Seibert s’est noyé à sa résidence d’été située au Lac Huron dans des circonstances qui demeurent nébuleuses. Il détient donc la triste distinction d’être l’entraîneur de la LNH à ne jamais avoir gagné, perdu ou annulé un match.Cette situation plaça sa famille dans une situation financière difficile et la Ligue nationale décida de leur venir en aide en organisant un match-bénéfice à sa mémoire au Forum, match qui se voulait le troisième match d’étoiles de l’histoire de la LNH.En 1964, Siebert a été intronisé au Temple de la renommée.
Albert « Babe » Siebert a joint les rangs des Maroons de Montréal au début de la saison 1925-1926 et a mis la main sur la première de ses deux coupes Stanley cette même année.Il a patrouillé l’aile gauche de la célèbre « S Line » en compagnie de Hooley Smith et Nels Stewart. Après sept saisons avec les Maroons, il a été échangé aux Rangers de New York où il a passé deux saisons, remportant une deuxième coupe Stanley, en 1932-1933. Il fut par la suite échangé de nouveau, cette fois à Boston, et porta les couleurs des Bruins pendant trois saisons.
En 1936, Siebert a été rapatrié à Montréal, cette fois pour s’aligner avec les Canadiens par le nouvel entraîneur Cecil Hart qui insistait aussi pour le retour d’Howie Morenz.Moins rapide qu’auparavant, il a été muté à la défense et connu autant sinon plus de succès si bien qu’il fut nommé le joueur par excellence de la LNH et se mérita le trophée Hart. Reconnu pour ses montées en puissance et pour ses couvertures défensives efficaces, Siebert accumula 8 buts et 20 passes en 44 matchs au cours de cette saison.
À l’extérieur de la patinoire, Siebert passait tout son temps aux côtés de sa femme, partiellement paralysée.
En 1939, il a pris sa retraite et a été nommé, quelques semaines plus tard, entraîneur-chef du Tricolore. Tragiquement, Seibert s’est noyé à sa résidence d’été située au Lac Huron dans des circonstances qui demeurent nébuleuses. Il détient donc la triste distinction d’être l’entraîneur de la LNH à ne jamais avoir gagné, perdu ou annulé un match.Cette situation plaça sa famille dans une situation financière difficile et la Ligue nationale décida de leur venir en aide en organisant un match-bénéfice à sa mémoire au Forum, match qui se voulait le troisième match d’étoiles de l’histoire de la LNH.En 1964, Siebert a été intronisé au Temple de la renommée.
Toe Blake (1935-1948)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/9398299.jpg?383)
LA « PUNCH LINE », AVEC BLAKE PRÊCHANT PAR L’EXEMPLE, EST ENTRÉE DANS L’HISTOIRE DU SPORT À TITRE DE MEILLEURE UNITÉ OFFENSIVE DES GLORIEUSES ANNÉES DU HOCKEY.
Pour toute une génération d’amateurs, Hector « Toe » Blake est l’homme qui se tenait derrière le banc des Canadiens, le chapeau légèrement remonté sur la tête, et qui a mené l’équipe à huit conquêtes de la coupe Stanley en 13 ans. Pour les parents de cette génération, il est « The Old Lamplighter » (le vieil allumeur de lanternes), surnom dont il avait hérité en raison de la régularité avec laquelle il faisait scintiller la lumière rouge derrière le filet des amphithéâtres de la LNH.Né à Victoria Mines, petite ville minière de l’Ontario, et bilingue dès son enfance, Blake a percé l’alignement des Maroons de Montréal en 1934-1935. La recrue devait inscrire son nom sur la coupe Stanley, mais sans avoir joué un grand rôle dans la conquête de son équipe.
Se joignant aux Canadiens la saison suivante, il est par la suite devenu un élément important du club; sa nature compétitive et sa ténacité en faisant l’un des attaquants les plus craints de la ligue. Blake était rapide et habile, mais était également prêt à jouer de façon aussi robuste qu’il le fallait afin d’arriver à ses fins.Toe Blake a atteint son plein potentiel en 1938-1939. Il a dominé la LNH avec 47 points et a mérité le trophée Hart remis au joueur le plus utile. Fougueux et dévoué, Blake se voulait un élément primordial au sein des équipes des Canadiens lors de la deuxième moitié des années 1930 et de la première portion des années 1940. Lorsque Dick Irvin a été nommé entraîneur-chef, Blake a été désigné capitaine, un rôle qu’il a conservé jusqu’à sa retraite.
Blake a été le meilleur marqueur de l’équipe pendant deux saisons consécutives et, en 1942-1943, s’est retrouvé avec deux jeunes compagnons de trio – Elmer Lach, un centre robuste, et Maurice Richard, un ailier gauche intense, mais souvent blessé qui allait se retrouver à l’aile droite.La « Punch Line », avec Blake prêchant par l’exemple, est entrée dans l’histoire du sport à titre de meilleure unité offensive des années de gloire du hockey. Blake, qui pratiquait aussi intensément qu’il jouait, a inscrit au moins 20 buts à chacune des saisons qu’il a disputées aux côtés de Lach et Richard.Le trio a mené les Canadiens à la conquête de la coupe Stanley en 1944 et 1946. Le « Old Lamplighter » a chaque fois inscrit le filet qui procurait la victoire ultime. À la surprise générale, Blake n’a écopé que de deux minutes de punition lors de la saison 1945-1946 et a mérité le trophée Lady-Byng.
La carrière active de Toe Blake a pris fin le 10 janvier 1948 lorsqu’une fracture à une jambe a forcé le capitaine de 36 ans à accrocher ses patins et à entamer sa carrière d’entraîneur. Il a succédé finalement à Dick Irvin derrière le banc des Canadiens à l’aube de la saison 1955-1956.Sous la gouverne de Blake, le Tricolore a remporté cinq coupes Stanley consécutives. Les Canadiens n’ont jamais raté les séries avec Blake à la barre, terminant au premier rang du classement de la saison régulière à neuf reprises et ne terminant jamais plus bas que le troisième échelon.Intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1966, Blake a tiré sa révérence deux ans plus tard après avoir gagné sa huitième coupe Stanley comme entraîneur. Au total, son nom a été gravé sur la coupe à 11 reprises.
Hector « Toe » Blake est décédé le 17 mai 1995.
Pour toute une génération d’amateurs, Hector « Toe » Blake est l’homme qui se tenait derrière le banc des Canadiens, le chapeau légèrement remonté sur la tête, et qui a mené l’équipe à huit conquêtes de la coupe Stanley en 13 ans. Pour les parents de cette génération, il est « The Old Lamplighter » (le vieil allumeur de lanternes), surnom dont il avait hérité en raison de la régularité avec laquelle il faisait scintiller la lumière rouge derrière le filet des amphithéâtres de la LNH.Né à Victoria Mines, petite ville minière de l’Ontario, et bilingue dès son enfance, Blake a percé l’alignement des Maroons de Montréal en 1934-1935. La recrue devait inscrire son nom sur la coupe Stanley, mais sans avoir joué un grand rôle dans la conquête de son équipe.
Se joignant aux Canadiens la saison suivante, il est par la suite devenu un élément important du club; sa nature compétitive et sa ténacité en faisant l’un des attaquants les plus craints de la ligue. Blake était rapide et habile, mais était également prêt à jouer de façon aussi robuste qu’il le fallait afin d’arriver à ses fins.Toe Blake a atteint son plein potentiel en 1938-1939. Il a dominé la LNH avec 47 points et a mérité le trophée Hart remis au joueur le plus utile. Fougueux et dévoué, Blake se voulait un élément primordial au sein des équipes des Canadiens lors de la deuxième moitié des années 1930 et de la première portion des années 1940. Lorsque Dick Irvin a été nommé entraîneur-chef, Blake a été désigné capitaine, un rôle qu’il a conservé jusqu’à sa retraite.
Blake a été le meilleur marqueur de l’équipe pendant deux saisons consécutives et, en 1942-1943, s’est retrouvé avec deux jeunes compagnons de trio – Elmer Lach, un centre robuste, et Maurice Richard, un ailier gauche intense, mais souvent blessé qui allait se retrouver à l’aile droite.La « Punch Line », avec Blake prêchant par l’exemple, est entrée dans l’histoire du sport à titre de meilleure unité offensive des années de gloire du hockey. Blake, qui pratiquait aussi intensément qu’il jouait, a inscrit au moins 20 buts à chacune des saisons qu’il a disputées aux côtés de Lach et Richard.Le trio a mené les Canadiens à la conquête de la coupe Stanley en 1944 et 1946. Le « Old Lamplighter » a chaque fois inscrit le filet qui procurait la victoire ultime. À la surprise générale, Blake n’a écopé que de deux minutes de punition lors de la saison 1945-1946 et a mérité le trophée Lady-Byng.
La carrière active de Toe Blake a pris fin le 10 janvier 1948 lorsqu’une fracture à une jambe a forcé le capitaine de 36 ans à accrocher ses patins et à entamer sa carrière d’entraîneur. Il a succédé finalement à Dick Irvin derrière le banc des Canadiens à l’aube de la saison 1955-1956.Sous la gouverne de Blake, le Tricolore a remporté cinq coupes Stanley consécutives. Les Canadiens n’ont jamais raté les séries avec Blake à la barre, terminant au premier rang du classement de la saison régulière à neuf reprises et ne terminant jamais plus bas que le troisième échelon.Intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1966, Blake a tiré sa révérence deux ans plus tard après avoir gagné sa huitième coupe Stanley comme entraîneur. Au total, son nom a été gravé sur la coupe à 11 reprises.
Hector « Toe » Blake est décédé le 17 mai 1995.
Émile Bouchard (1941-1956)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/7228663.jpg?301)
PORTANT LE « C » PENDANT HUIT SAISONS, ÉMILE BOUCHARD ALLIAIT MISES EN ÉCHEC SOLIDES ET PASSES SAVANTES COMME PAS UN.
Quand Émile Bouchard, surnommé « Butch » par tous et chacun, a pris part à son premier camp d’entraînement avec les Canadiens, il s’y est rendu par ses propres moyens. Il est monté sur une bicyclette et a pédalé les 80 kilomètres qui séparaient sa résidence de Montréal à St-Hyacinthe, site des séances d’entraînement d’avant-saison du Tricolore. Haut de ses 6-pieds-2 et 205 livres, Bouchard n’est pas passé inaperçu à son arrivée.
Il s’est joint à l’équipe au début de la saison 1941-1942 et est demeuré au sein de la formation pour les 15 années qui ont suivi. Bouchard est devenu un pilier à la ligne bleue et un membre indispensable des équipes montréalaises qui ont défini l’excellence au hockey dans les années 1940 et 1950. Reconnu comme étant l’homme le plus fort du circuit, Bouchard pratiquait un style de jeu robuste.
Tandis que d’autres défenseurs dans la ligue utilisaient des tactiques plus déloyales, Butch utilisait ses hanches plutôt que ses poings pour frapper ses adversaires. Après les présentations d’usage, il était rarement invité à échanger des coups de poing et il a probablement mis un terme à davantage de combats qu’il en a entrepris, empoignant souvent deux belligérants et les tenant à bout de bras jusqu’à ce que les esprits se calment. Jouant à une époque où le travail de défenseur l’amenait rarement à franchir la ligne centrale, Bouchard s’est spécialisé à séparer les attaquants de la rondelle et à rediriger le jeu en direction opposée. Dès qu’un attaquant de Montréal reprenait possession de la rondelle, il était fort possible que le jeu se déroule ensuite en zone ennemie pendant une bonne secousse.
Être généreux et facile à vivre, Butch était un pince-sans-rire avec un don pour le bon mot au bon moment, ce qui l’a rendu populaire auprès des amateurs, de ses coéquipiers et de la presse. Ce sont ces mêmes traits qui ont fait de lui le plus grand joueur de tours au sein de la formation. Au cours des années 1940, les Canadiens se sont dressés au sommet de la ligue. Ils ont remporté la coupe Stanley en 1944 et en 1946. Avant la saison 1948-1949, Bouchard a été nommé capitaine. Il était alors rendu un vétéran de sept saisons et comptait le plus grand nombre d’années de service à la ligne bleue au sein de l’équipe. Il a fièrement porté le « C » sur son chandail pendant huit saisons, menant ses coéquipiers par l’exemple et prenant les jeunes joueurs sous son aile à leur arrivée avec l’équipe.
Le président de la LNH, Clarence Campbell, a remis la coupe Stanley entre les mains de Bouchard au printemps de 1953, puis à nouveau au terme de son dernier match en carrière, le 10 avril 1956, au Forum de Montréal. En 1966, Émile « Butch » Bouchard a été admis au Temple de la renommée du hockey.Le 11 mars 1996, alors que les Canadiens disputaient leur dernier match au Forum de Montréal, le capitaine de l’époque, Pierre Turgeon a passé la flamme aux capitaines de l’histoire du Tricolore en remontant les années, tous encore vivants à l’exception de trois d’entre eux, jusqu’au dernier ancien capitaine : Butch Bouchard.
Entrepreneur, il a mis sur pied sa première entreprise dans sa jeunesse, mettant sa célébrité à l’oeuvre à l’extérieur du sport, à titre de propriétaire et opérateur d’un restaurant à succès du centre-ville pendant plusieurs années.Hôte de nombreux événements pour l’équipe au fil des ans, ce restaurant était aussi une destination populaire pour les Montréalais qui désiraient profiter d’une belle soirée en ville. Pierre, le fils d’Émile, a porté l’uniforme des Canadiens pendant huit saisons, remportant cinq coupes Stanley avec les grandes équipes des années 1970.Le 4 décembre 2009, la journée du 100e anniversaire des Canadiens, son chandail numéro 3 a été hissé dans les hauteurs du Centre Bell.
Quand Émile Bouchard, surnommé « Butch » par tous et chacun, a pris part à son premier camp d’entraînement avec les Canadiens, il s’y est rendu par ses propres moyens. Il est monté sur une bicyclette et a pédalé les 80 kilomètres qui séparaient sa résidence de Montréal à St-Hyacinthe, site des séances d’entraînement d’avant-saison du Tricolore. Haut de ses 6-pieds-2 et 205 livres, Bouchard n’est pas passé inaperçu à son arrivée.
Il s’est joint à l’équipe au début de la saison 1941-1942 et est demeuré au sein de la formation pour les 15 années qui ont suivi. Bouchard est devenu un pilier à la ligne bleue et un membre indispensable des équipes montréalaises qui ont défini l’excellence au hockey dans les années 1940 et 1950. Reconnu comme étant l’homme le plus fort du circuit, Bouchard pratiquait un style de jeu robuste.
Tandis que d’autres défenseurs dans la ligue utilisaient des tactiques plus déloyales, Butch utilisait ses hanches plutôt que ses poings pour frapper ses adversaires. Après les présentations d’usage, il était rarement invité à échanger des coups de poing et il a probablement mis un terme à davantage de combats qu’il en a entrepris, empoignant souvent deux belligérants et les tenant à bout de bras jusqu’à ce que les esprits se calment. Jouant à une époque où le travail de défenseur l’amenait rarement à franchir la ligne centrale, Bouchard s’est spécialisé à séparer les attaquants de la rondelle et à rediriger le jeu en direction opposée. Dès qu’un attaquant de Montréal reprenait possession de la rondelle, il était fort possible que le jeu se déroule ensuite en zone ennemie pendant une bonne secousse.
Être généreux et facile à vivre, Butch était un pince-sans-rire avec un don pour le bon mot au bon moment, ce qui l’a rendu populaire auprès des amateurs, de ses coéquipiers et de la presse. Ce sont ces mêmes traits qui ont fait de lui le plus grand joueur de tours au sein de la formation. Au cours des années 1940, les Canadiens se sont dressés au sommet de la ligue. Ils ont remporté la coupe Stanley en 1944 et en 1946. Avant la saison 1948-1949, Bouchard a été nommé capitaine. Il était alors rendu un vétéran de sept saisons et comptait le plus grand nombre d’années de service à la ligne bleue au sein de l’équipe. Il a fièrement porté le « C » sur son chandail pendant huit saisons, menant ses coéquipiers par l’exemple et prenant les jeunes joueurs sous son aile à leur arrivée avec l’équipe.
Le président de la LNH, Clarence Campbell, a remis la coupe Stanley entre les mains de Bouchard au printemps de 1953, puis à nouveau au terme de son dernier match en carrière, le 10 avril 1956, au Forum de Montréal. En 1966, Émile « Butch » Bouchard a été admis au Temple de la renommée du hockey.Le 11 mars 1996, alors que les Canadiens disputaient leur dernier match au Forum de Montréal, le capitaine de l’époque, Pierre Turgeon a passé la flamme aux capitaines de l’histoire du Tricolore en remontant les années, tous encore vivants à l’exception de trois d’entre eux, jusqu’au dernier ancien capitaine : Butch Bouchard.
Entrepreneur, il a mis sur pied sa première entreprise dans sa jeunesse, mettant sa célébrité à l’oeuvre à l’extérieur du sport, à titre de propriétaire et opérateur d’un restaurant à succès du centre-ville pendant plusieurs années.Hôte de nombreux événements pour l’équipe au fil des ans, ce restaurant était aussi une destination populaire pour les Montréalais qui désiraient profiter d’une belle soirée en ville. Pierre, le fils d’Émile, a porté l’uniforme des Canadiens pendant huit saisons, remportant cinq coupes Stanley avec les grandes équipes des années 1970.Le 4 décembre 2009, la journée du 100e anniversaire des Canadiens, son chandail numéro 3 a été hissé dans les hauteurs du Centre Bell.
Elmer Lach (1940-1954)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/8971798.jpg?303)
MEMBRE DE LA CÉLÈBRE « PUNCH LINE », ELMER LACH, UN FABRICANT DE JEU HORS-PAIR, S’EST VU REMETTRE LE TOUT PREMIER ART-ROSS EN 1948.
Au cours de l’automne 1940, un jeune joueur de centre de la Saskatchewan grimpa à bord d’un train en direction de l’est. Sa destination finale était le camp d’entraînement des Canadiens à Saint-Hyacinthe. Elmer Lach s’est taillé une place au sein de l’équipe et est Montréalais d’adoption depuis.Ayant disputé toute sa carrière sous les ordres de Dick Irvin, Lach a joué pendant 14 ans au sein d’une LNH qui se caractérisait à l’époque par un style robuste et intense. Lorsqu’il se dirigeait vers le coin pour récupérer la rondelle, Lach repartait généralement avec celle-ci, laissant souvent un douloureux souvenir de la bataille pour le disque à ses adversaires.
En 1943-1944, Lach s’est retrouvé avec de nouveaux compagnons de trio. Avec le vétéran Toe Blake d’un côté et un jeune homme fragile au tempérament fougueux nommé Maurice Richard de l’autre, la « Punch Line » devait établir de nouveaux standards tant au chapitre du talent que de la robustesse. Grâce à une première unité qui produisait à plein régime et un personnel de soutien qui suivait son exemple, le Tricolore est devenu la crème de la ligue et remporta la coupe Stanley en 1944 et 1946.Lach s’est élevé rapidement au rang de meilleur fabricant de jeux du circuit, s’occupant des tâches ingrates tout en faisant apparaître sans effort la rondelle sur le bâton de ses compagnons de trios. Le 6 février 1943, il a récolté six mentions d’aide lors d’une victoire de 8-3 face à Boston. Aucun membre des Canadiens n’a réédité l’exploit depuis.
Lors de l’année des 50 buts en 50 matchs de Rocket Richard, Elmer Lach a enregistré un record de la LNH pour l’époque avec 54 passes, remporté le titre des pointeurs et s’est vu remettre le trophée Hart, présenté au joueur considéré comme le plus utile à son équipe.Lorsqu’il a décroché un deuxième titre des pointeurs en 1947-1948, Lach est devenu le premier récipiendaire du tout nouveau trophée Art-Ross.Lach ne faisait pas de quartiers et n’attendait rien en retour, que ce soit lors des entraînements ou face aux autres équipes. Il acceptait de payer le prix pour son style de jeu sans jamais se plaindre, malgré plusieurs blessures qui ont failli mettre un terme à sa carrière.
La deuxième saison de Lach a pris fin quelques minutes seulement après le début de la première rencontre en raison d’une blessure à un coude. Au cours des années suivantes, il s’est fracturé un os de la joue puis le crâne. Au total, Lach a raté plus de 150 matchs en raison de blessures, soit presque une partie sur cinq.Après avoir inscrit le filet qui procurait aux siens la coupe Stanley en 1953, Lach est entré en collision avec Richard alors que les deux s’enlaçaient pour se féliciter, ce qui le laissa avec un nez cassé pour le début de la saison estivale.Lach s’est retiré après la saison 1953-1954 et peu de temps après, s’est lancé dans une fructueuse carrière dans le monde des affaires.Seul survivant de la « Punch Line », Lach est l’un des derniers liens avec l’Âge d’or du hockey. Affable de nature et reconnaissant envers le sport pour tout ce qu’il lui a apporté, il occupe cette position privilégiée avec grâce et dignité.Le 4 décembre 2009, la journée du 100e anniversaire des Canadiens, son chandail numéro 16 a été hissé dans les hauteurs du Centre Bell.
Au cours de l’automne 1940, un jeune joueur de centre de la Saskatchewan grimpa à bord d’un train en direction de l’est. Sa destination finale était le camp d’entraînement des Canadiens à Saint-Hyacinthe. Elmer Lach s’est taillé une place au sein de l’équipe et est Montréalais d’adoption depuis.Ayant disputé toute sa carrière sous les ordres de Dick Irvin, Lach a joué pendant 14 ans au sein d’une LNH qui se caractérisait à l’époque par un style robuste et intense. Lorsqu’il se dirigeait vers le coin pour récupérer la rondelle, Lach repartait généralement avec celle-ci, laissant souvent un douloureux souvenir de la bataille pour le disque à ses adversaires.
En 1943-1944, Lach s’est retrouvé avec de nouveaux compagnons de trio. Avec le vétéran Toe Blake d’un côté et un jeune homme fragile au tempérament fougueux nommé Maurice Richard de l’autre, la « Punch Line » devait établir de nouveaux standards tant au chapitre du talent que de la robustesse. Grâce à une première unité qui produisait à plein régime et un personnel de soutien qui suivait son exemple, le Tricolore est devenu la crème de la ligue et remporta la coupe Stanley en 1944 et 1946.Lach s’est élevé rapidement au rang de meilleur fabricant de jeux du circuit, s’occupant des tâches ingrates tout en faisant apparaître sans effort la rondelle sur le bâton de ses compagnons de trios. Le 6 février 1943, il a récolté six mentions d’aide lors d’une victoire de 8-3 face à Boston. Aucun membre des Canadiens n’a réédité l’exploit depuis.
Lors de l’année des 50 buts en 50 matchs de Rocket Richard, Elmer Lach a enregistré un record de la LNH pour l’époque avec 54 passes, remporté le titre des pointeurs et s’est vu remettre le trophée Hart, présenté au joueur considéré comme le plus utile à son équipe.Lorsqu’il a décroché un deuxième titre des pointeurs en 1947-1948, Lach est devenu le premier récipiendaire du tout nouveau trophée Art-Ross.Lach ne faisait pas de quartiers et n’attendait rien en retour, que ce soit lors des entraînements ou face aux autres équipes. Il acceptait de payer le prix pour son style de jeu sans jamais se plaindre, malgré plusieurs blessures qui ont failli mettre un terme à sa carrière.
La deuxième saison de Lach a pris fin quelques minutes seulement après le début de la première rencontre en raison d’une blessure à un coude. Au cours des années suivantes, il s’est fracturé un os de la joue puis le crâne. Au total, Lach a raté plus de 150 matchs en raison de blessures, soit presque une partie sur cinq.Après avoir inscrit le filet qui procurait aux siens la coupe Stanley en 1953, Lach est entré en collision avec Richard alors que les deux s’enlaçaient pour se féliciter, ce qui le laissa avec un nez cassé pour le début de la saison estivale.Lach s’est retiré après la saison 1953-1954 et peu de temps après, s’est lancé dans une fructueuse carrière dans le monde des affaires.Seul survivant de la « Punch Line », Lach est l’un des derniers liens avec l’Âge d’or du hockey. Affable de nature et reconnaissant envers le sport pour tout ce qu’il lui a apporté, il occupe cette position privilégiée avec grâce et dignité.Le 4 décembre 2009, la journée du 100e anniversaire des Canadiens, son chandail numéro 16 a été hissé dans les hauteurs du Centre Bell.
Ken Reardon (1940-1950)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/8561934.jpg?303)
LE DÉFENSEUR KEN REARDON ÉTAIT UN PUGILISTE CRAINT À TRAVERS LA LNH.
Solide, fort et déterminé, Ken Reardon, natif de Winnipeg, faisait partie de la demi-douzaine de recrues en uniforme sous les ordres du nouvel entraîneur-chef Dick Irvin lors du match d’ouverture de la saison 1940-1941. La relation de l’arrière de cinq pieds, dix pouces, 180 livres avec les Canadiens de Montréal allait se prolonger pour le quart de siècle à venir.Pendant sept saisons dans la LNH, toutes passées avec Montréal, Reardon était l’un des compétiteurs les plus féroces de la ligue et un défenseur inébranlable qui était prêt à aller jusqu’au bout pour aider son équipe à l’emporter. Bien qu’il n’ait jamais été un patineur rapide ou élégant, Reardon savait que la distance la plus courte entre deux points est la ligne droite. Capable d’anticiper le jeu, il s’organisait généralement pour être au bon endroit au bon moment, en créant souvent un impact significatif au bout du compte.
Un habitué des mises en échec dévastatrices et l’un des hommes les plus forts sur la glace, Reardon s’est forgé la réputation d’un joueur à éviter. Il y avait un prix à payer pour pénétrer sur son territoire et très peu d’intrus s’en sont tirés sans régler la facture. Aussi utile une fois les gants jetés qu’il l’était quand il agrippait fermement son bâton, Reardon jouait le rôle du policier battu quand les choses devenaient hors de contrôle.
Ses tentatives de médiation devenaient largement déplaisantes pour les officiels et Reardon était habituellement parmi les meneurs du circuit au chapitre des minutes de pénalité. Même quand il transportait la rondelle, Reardon constituait un danger pour ses adversaires lui qui, fréquemment, préférait foncer droit sur eux que de les contourner quand il menait des poussées offensives en dehors de la zone montréalaise.
Le frère de Reardon, Terry, était l’un de ses coéquipiers pendant la saison 1941-1942. À la fin de celle-ci, Reardon est devenu l’un des premiers joueurs de la LNH à s’enrôler pour la Seconde Guerre mondiale. Pendant son service avec le RCAF, Reardon jouait pour une équipe militaire d’Ottawa avant d’être envoyé en Europe. Même outre-mer, il s’organisait pour enfiler les patins de temps en temps.De retour à la vie civile, Reardon a rapidement retrouvé le chemin du Forum. Le numéro 4 qu’il avait porté avant son service militaire n’était plus disponible lors de son retour. Reardon s’est vu assigner le numéro 17, l’arborant pour le reste de sa carrière. Avec le retour à la ligne bleue de Reardon, aussi efficace que jamais, le Canadien a tout raflé au printemps de 1946 et le défenseur a vu son nom être gravé sur la coupe Stanley pour la seule fois de sa carrière.
Encore jeune, Reardon s’est retiré à 30 ans, victime de ses nombreuses années de jeu robuste et des inévitables blessures encourues après avoir joué au hockey de la façon dont il l’a fait. Il est resté dans l’organisation des Canadiens pour les 15 années suivantes.Reardon a grimpé les échelons de l’échelle administrative, devenant éventuellement un des vice-présidents de l’équipe. Il a débuté en tant que dépisteur, dénichant des jeunes joueurs prometteurs et a émergé des rangs, devenant le bras droit de Frank J. Selke. Reardon négociait des contrats, signait des joueurs et dirigeait les équipes mineures affiliées au système montréalais étendu.Familier avec les procédures disciplinaires, il a représenté Maurice «Rocket» Richard dans de nombreuses audiences devant le président de la LNH Clarence Campbell.Ken Reardon a quitté l’organisation en 1964. Féroce compétiteur, joueur d’équipe dédié et prototype du «policier» propre au hockey, il est, depuis 1966, un membre honorifique du Temple de la renommée du hockey.
Solide, fort et déterminé, Ken Reardon, natif de Winnipeg, faisait partie de la demi-douzaine de recrues en uniforme sous les ordres du nouvel entraîneur-chef Dick Irvin lors du match d’ouverture de la saison 1940-1941. La relation de l’arrière de cinq pieds, dix pouces, 180 livres avec les Canadiens de Montréal allait se prolonger pour le quart de siècle à venir.Pendant sept saisons dans la LNH, toutes passées avec Montréal, Reardon était l’un des compétiteurs les plus féroces de la ligue et un défenseur inébranlable qui était prêt à aller jusqu’au bout pour aider son équipe à l’emporter. Bien qu’il n’ait jamais été un patineur rapide ou élégant, Reardon savait que la distance la plus courte entre deux points est la ligne droite. Capable d’anticiper le jeu, il s’organisait généralement pour être au bon endroit au bon moment, en créant souvent un impact significatif au bout du compte.
Un habitué des mises en échec dévastatrices et l’un des hommes les plus forts sur la glace, Reardon s’est forgé la réputation d’un joueur à éviter. Il y avait un prix à payer pour pénétrer sur son territoire et très peu d’intrus s’en sont tirés sans régler la facture. Aussi utile une fois les gants jetés qu’il l’était quand il agrippait fermement son bâton, Reardon jouait le rôle du policier battu quand les choses devenaient hors de contrôle.
Ses tentatives de médiation devenaient largement déplaisantes pour les officiels et Reardon était habituellement parmi les meneurs du circuit au chapitre des minutes de pénalité. Même quand il transportait la rondelle, Reardon constituait un danger pour ses adversaires lui qui, fréquemment, préférait foncer droit sur eux que de les contourner quand il menait des poussées offensives en dehors de la zone montréalaise.
Le frère de Reardon, Terry, était l’un de ses coéquipiers pendant la saison 1941-1942. À la fin de celle-ci, Reardon est devenu l’un des premiers joueurs de la LNH à s’enrôler pour la Seconde Guerre mondiale. Pendant son service avec le RCAF, Reardon jouait pour une équipe militaire d’Ottawa avant d’être envoyé en Europe. Même outre-mer, il s’organisait pour enfiler les patins de temps en temps.De retour à la vie civile, Reardon a rapidement retrouvé le chemin du Forum. Le numéro 4 qu’il avait porté avant son service militaire n’était plus disponible lors de son retour. Reardon s’est vu assigner le numéro 17, l’arborant pour le reste de sa carrière. Avec le retour à la ligne bleue de Reardon, aussi efficace que jamais, le Canadien a tout raflé au printemps de 1946 et le défenseur a vu son nom être gravé sur la coupe Stanley pour la seule fois de sa carrière.
Encore jeune, Reardon s’est retiré à 30 ans, victime de ses nombreuses années de jeu robuste et des inévitables blessures encourues après avoir joué au hockey de la façon dont il l’a fait. Il est resté dans l’organisation des Canadiens pour les 15 années suivantes.Reardon a grimpé les échelons de l’échelle administrative, devenant éventuellement un des vice-présidents de l’équipe. Il a débuté en tant que dépisteur, dénichant des jeunes joueurs prometteurs et a émergé des rangs, devenant le bras droit de Frank J. Selke. Reardon négociait des contrats, signait des joueurs et dirigeait les équipes mineures affiliées au système montréalais étendu.Familier avec les procédures disciplinaires, il a représenté Maurice «Rocket» Richard dans de nombreuses audiences devant le président de la LNH Clarence Campbell.Ken Reardon a quitté l’organisation en 1964. Féroce compétiteur, joueur d’équipe dédié et prototype du «policier» propre au hockey, il est, depuis 1966, un membre honorifique du Temple de la renommée du hockey.
Tom Johnson (1947-1963)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/1179665.jpg?290)
MEMBRE IMPORTANT DE LA DYNASTIE DES ANNÉES 1950, TOM JOHNSON A BRILLÉ À LA LIGNE BLEUE MONTRÉALAISE PENDANT 13 SAISONS.
Vétéran de 13 saisons à la ligne bleue du Tricolore, Tom Johnson a été l’un des 12 joueurs à faire partie des équipes gagnantes de cinq coupes Stanley, de 1956 à 1960. Ce fait d’armes a lancé une illustre carrière au hockey qui s’est allongée sur plus d’un quart de siècle.Il a joué un seul match avec le grand club en 1947-48, en remplacement d’un joueur blessé et un autre en 1949-50 pendant les séries éliminatoires, avant de se tailler un poste régulier au sein de la formation au début de la saison suivante.
Aux côtés de Doug Harvey, Johnson était solide comme le roc en défensive, formant ainsi le meilleur duo à la ligne bleue des années 1950 dans la LNH. Du haut de ses 5’10’’ et 180 livres, Johnson pouvait certes se servir de ses épaules, mais il utilisait plutôt son talent et son bâton pour contrer les attaquants adverses.Par son maniement du bâton hors pair et ses passes efficaces, il a joué un rôle instrumental pour relancer la puissante contre-attaque montréalaise, soutirant la rondelle à ses adversaires avec calme et audace avant de rediriger le jeu vers l’autre bout de la patinoire.
Jamais reconnu pour sa vitesse, Johnson se fiait surtout à son anticipation et à son positionnement, puisqu’il était rarement trouvé hors position ou déclassé par ses opposants. En quelques années seulement et malgré son manque d’artifice, le défenseur efficace était considéré comme l’un des défenseurs les plus fiables du circuit.La progression de Johnson était parallèle à celle de l’équipe entière. Tandis que les derniers ingrédients de la dynastie légendaire des années 1950 s’ajoutaient au mélange, les Canadiens ont toujours atteint la finale. Une fois tous les éléments réunis, Johnson a joué un rôle pivot au sein des équipes cinq fois championnes consécutives.Évoluant dans l’ombre de Harvey, l’excellence sans faille de Tom Johnson en défensive est souvent passée inaperçue auprès des amateurs enclins à voir les gros canons de l’équipe offensive la plus crainte de la LNH en pleine action.
En 1958-59, Johnson a connu sa meilleure saison au chapitre de la production offensive avec 10 buts et 29 mentions d’aide. Ces statistiques peu communes jumelées à sa solidité dans son propre territoire ont permis à Johnson de mettre la main sur une quatrième coupe Stanley.Son nom a aussi été gravé sur le trophée Norris, qui lui a été décerné à titre de meilleur défenseur de la LNH cette saison-là. Johnson a joué à Montréal jusqu’au terme de la campagne 1962-63, prenant part à 857 matchs de saison régulière en 15 saisons, troisième à ce chapitre dans l’histoire du Tricolore à l’époque.Acquis par Boston avant la saison 1963-64, Johnson a porté l’uniforme des Bruins jusqu’à ce qu’une blessure le pousse à annoncer sa retraite en 1965, ouvrant la porte à sa deuxième carrière dans le monde du hockey. Johnson est passé du vestiaire aux bureaux administratifs des Bruins et il est demeuré trois décennies au sein de cette organisation, occupant différents rôles.
Embauché au départ à titre d’adjoint au directeur général, il s’est plus tard retrouvé derrière le banc à l’occasion de leur dernier triomphe de la coupe Stanley en 1972. Il a quitté l’organisation en 1999. Il occupait alors le poste de vice-président des Bruins.Johnson a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1970.
Vétéran de 13 saisons à la ligne bleue du Tricolore, Tom Johnson a été l’un des 12 joueurs à faire partie des équipes gagnantes de cinq coupes Stanley, de 1956 à 1960. Ce fait d’armes a lancé une illustre carrière au hockey qui s’est allongée sur plus d’un quart de siècle.Il a joué un seul match avec le grand club en 1947-48, en remplacement d’un joueur blessé et un autre en 1949-50 pendant les séries éliminatoires, avant de se tailler un poste régulier au sein de la formation au début de la saison suivante.
Aux côtés de Doug Harvey, Johnson était solide comme le roc en défensive, formant ainsi le meilleur duo à la ligne bleue des années 1950 dans la LNH. Du haut de ses 5’10’’ et 180 livres, Johnson pouvait certes se servir de ses épaules, mais il utilisait plutôt son talent et son bâton pour contrer les attaquants adverses.Par son maniement du bâton hors pair et ses passes efficaces, il a joué un rôle instrumental pour relancer la puissante contre-attaque montréalaise, soutirant la rondelle à ses adversaires avec calme et audace avant de rediriger le jeu vers l’autre bout de la patinoire.
Jamais reconnu pour sa vitesse, Johnson se fiait surtout à son anticipation et à son positionnement, puisqu’il était rarement trouvé hors position ou déclassé par ses opposants. En quelques années seulement et malgré son manque d’artifice, le défenseur efficace était considéré comme l’un des défenseurs les plus fiables du circuit.La progression de Johnson était parallèle à celle de l’équipe entière. Tandis que les derniers ingrédients de la dynastie légendaire des années 1950 s’ajoutaient au mélange, les Canadiens ont toujours atteint la finale. Une fois tous les éléments réunis, Johnson a joué un rôle pivot au sein des équipes cinq fois championnes consécutives.Évoluant dans l’ombre de Harvey, l’excellence sans faille de Tom Johnson en défensive est souvent passée inaperçue auprès des amateurs enclins à voir les gros canons de l’équipe offensive la plus crainte de la LNH en pleine action.
En 1958-59, Johnson a connu sa meilleure saison au chapitre de la production offensive avec 10 buts et 29 mentions d’aide. Ces statistiques peu communes jumelées à sa solidité dans son propre territoire ont permis à Johnson de mettre la main sur une quatrième coupe Stanley.Son nom a aussi été gravé sur le trophée Norris, qui lui a été décerné à titre de meilleur défenseur de la LNH cette saison-là. Johnson a joué à Montréal jusqu’au terme de la campagne 1962-63, prenant part à 857 matchs de saison régulière en 15 saisons, troisième à ce chapitre dans l’histoire du Tricolore à l’époque.Acquis par Boston avant la saison 1963-64, Johnson a porté l’uniforme des Bruins jusqu’à ce qu’une blessure le pousse à annoncer sa retraite en 1965, ouvrant la porte à sa deuxième carrière dans le monde du hockey. Johnson est passé du vestiaire aux bureaux administratifs des Bruins et il est demeuré trois décennies au sein de cette organisation, occupant différents rôles.
Embauché au départ à titre d’adjoint au directeur général, il s’est plus tard retrouvé derrière le banc à l’occasion de leur dernier triomphe de la coupe Stanley en 1972. Il a quitté l’organisation en 1999. Il occupait alors le poste de vice-président des Bruins.Johnson a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1970.
Jean Béliveau (1950-1971)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/7899694.jpg?288)
JEAN BÉLIVEAU A PORTÉ FIÈREMENT LE « C » PENDANT DIX SAISONS, LE PLUS LONG RÈGNE DANS L’HISTOIRE DE L'ÉQUIPE.
À quel point les Canadiens et Frank Selke tenaient-ils à Jean Béliveau? Ils se sont portés acquéreurs la Ligue senior du Québec en entier simplement pour obtenir les droits sur l’imposant jeune homme de Trois-Rivières. Décidé au départ à demeurer à Québec, là où il se satisfaisait pleinement de son rôle de vedette des As de la LHSQ, la recrue de 22 ans a signé finalement un contrat à l’aube de la saison 1953-1954, devenant le premier nouveau venu de l’histoire de la formation à obtenir une entente de plusieurs campagnes.Au cours des 18 saisons suivantes, Béliveau devait s’avérer l’exemple parfait du joueur d’équipe, devenant l’un des plus grands capitaines de l’histoire et un immortel du hockey.
Béliveau possédait tous les outils nécessaires lors de son arrivée dans la LNH. Patineur rapide malgré les apparences, manieur de bâton exceptionnel et extraordinaire fabricant de jeu, il pouvait aussi bien préparer la table, faire une passe à un coéquipier ou enfiler lui-même l’aiguille. Son tir du poignet précis et son puissant lancer du revers firent de lui l’ennemi numéro un des gardiens à travers la ligue et un favori instantané des partisans du Tricolore.Recrue très prometteuse, Béliveau a été testé par les durs à cuire du circuit, mais préférait jouer selon les règles plutôt que répliquer à l’intimidation. Son attitude a changé en 1955-1956.
Lassé d’être la victime des tactiques illégales employées par l’adversaire, Béliveau a décidé qu’il était temps de répliquer et a récolté 143 minutes de punition, un record d’équipe à l’époque. Le fait d’avoir passé l’équivalent de presque deux matchs et demi au cachot n’a affecté en rien sa production offensive et il a mérité le trophée Art-Ross, remis au meilleur pointeur de la LNH, et le trophée Hart, remis au joueur le plus utile.Le printemps venu, grâce aux 12 buts du « Gros Bill », un sommet dans les séries, le Tricolore a disposé des Red Wings, ce qui devait s’avérer la première de cinq conquêtes consécutives de la coupe Stanley et le premier de dix conquêtes du précieux trophée qui ont marqué la carrière de Béliveau.
Ses adversaires osant de moins en moins lui chercher noise, Béliveau, qui semblait toujours à son meilleur lors des moments importants, a poursuivi sa progression. Se retrouvant toujours parmi les meilleurs marqueurs du circuit, il a amassé un total de 395 points lors des cinq années consécutives qui se sont terminées par une parade sur la rue Ste-Catherine.En 1961, Béliveau a été élu capitaine par ses coéquipiers, de son propre aveu le plus grand honneur de sa carrière de hockeyeur. Il porta fièrement le « C » au cours des 10 années suivantes, ce qui représente une marque d’équipe encore aujourd’hui.Affable et effacé, Béliveau a rempli son rôle à la perfection. Il prêchait par l’exemple tant sur la patinoire qu’à l’extérieur, agissant comme parrain auprès des recrues et comme conseiller auprès des vétérans. Quelques mots d’encouragement discrets aidaient immanquablement les joueurs et toute l’équipe à s’extirper des mauvaises séquences.
Sous le leadership de Béliveau, la formation a ajouté cinq coupes Stanley à sa collection, le capitaine étant récompensé sur le plan individuel par un deuxième trophée Hart en 1963-1964. En 1964-1965, un nouveau trophée fut créé afin de récompenser le joueur le plus utile des séries. Quelques instants après avoir reçu la coupe Stanley des mains du président de la ligue Clarence Campbell, Béliveau est devenu le premier récipiendaire du trophée Conn-Smythe.La saison 1970-1971 a été la dernière de Béliveau. Jouant avec autant d’énergie que s’il avait 10 ans de moins, le patineur de 39 ans a atteint le cap des 20 buts pour une 13e fois en carrière et a dominé la liste des pointeurs de l’équipe. Il a ajouté 22 points en séries pour terminer sa carrière de façon on ne peut plus appropriée, soit en sabrant le champagne pour célébrer une 10e coupe Stanley.
Le Temple de la renommée a fait fi de la période d’attente habituelle de trois ans et Béliveau est devenu membre du club sélect dès 1972. Au moment d’accrocher ses patins, Béliveau était le meneur des Canadiens de Montréal dans presque toutes les catégories offensives. Trente-cinq ans plus tard, son nom trône toujours au sommet de quelques-unes de celles-ci.Homme le plus respecté du monde du hockey et également l’un de ses plus grands modèles, Béliveau a consacré beaucoup d’énergie au cours des dernières années à tenter d’aider les plus démunis, effectuant des dizaines d’apparitions publiques afin de promouvoir des œuvres de charité et rendant sans cesse visite aux gens dans le besoin.
Lorsque Jean Béliveau pénètre dans une pièce, les conversations sont momentanément interrompues, les interlocuteurs prenant conscience qu’ils sont en présence d’un individu bien spécial. Ses efforts sur la glace ont rendu ses coéquipiers meilleurs et sa vie exemplaire hors de la patinoire a le même effet sur les gens qui ont la chance de croiser sa route.Le 4 octobre 1971, le numéro 4 de Béliveau a été retiré et élevé au plafond du Forum de Montréal.
À quel point les Canadiens et Frank Selke tenaient-ils à Jean Béliveau? Ils se sont portés acquéreurs la Ligue senior du Québec en entier simplement pour obtenir les droits sur l’imposant jeune homme de Trois-Rivières. Décidé au départ à demeurer à Québec, là où il se satisfaisait pleinement de son rôle de vedette des As de la LHSQ, la recrue de 22 ans a signé finalement un contrat à l’aube de la saison 1953-1954, devenant le premier nouveau venu de l’histoire de la formation à obtenir une entente de plusieurs campagnes.Au cours des 18 saisons suivantes, Béliveau devait s’avérer l’exemple parfait du joueur d’équipe, devenant l’un des plus grands capitaines de l’histoire et un immortel du hockey.
Béliveau possédait tous les outils nécessaires lors de son arrivée dans la LNH. Patineur rapide malgré les apparences, manieur de bâton exceptionnel et extraordinaire fabricant de jeu, il pouvait aussi bien préparer la table, faire une passe à un coéquipier ou enfiler lui-même l’aiguille. Son tir du poignet précis et son puissant lancer du revers firent de lui l’ennemi numéro un des gardiens à travers la ligue et un favori instantané des partisans du Tricolore.Recrue très prometteuse, Béliveau a été testé par les durs à cuire du circuit, mais préférait jouer selon les règles plutôt que répliquer à l’intimidation. Son attitude a changé en 1955-1956.
Lassé d’être la victime des tactiques illégales employées par l’adversaire, Béliveau a décidé qu’il était temps de répliquer et a récolté 143 minutes de punition, un record d’équipe à l’époque. Le fait d’avoir passé l’équivalent de presque deux matchs et demi au cachot n’a affecté en rien sa production offensive et il a mérité le trophée Art-Ross, remis au meilleur pointeur de la LNH, et le trophée Hart, remis au joueur le plus utile.Le printemps venu, grâce aux 12 buts du « Gros Bill », un sommet dans les séries, le Tricolore a disposé des Red Wings, ce qui devait s’avérer la première de cinq conquêtes consécutives de la coupe Stanley et le premier de dix conquêtes du précieux trophée qui ont marqué la carrière de Béliveau.
Ses adversaires osant de moins en moins lui chercher noise, Béliveau, qui semblait toujours à son meilleur lors des moments importants, a poursuivi sa progression. Se retrouvant toujours parmi les meilleurs marqueurs du circuit, il a amassé un total de 395 points lors des cinq années consécutives qui se sont terminées par une parade sur la rue Ste-Catherine.En 1961, Béliveau a été élu capitaine par ses coéquipiers, de son propre aveu le plus grand honneur de sa carrière de hockeyeur. Il porta fièrement le « C » au cours des 10 années suivantes, ce qui représente une marque d’équipe encore aujourd’hui.Affable et effacé, Béliveau a rempli son rôle à la perfection. Il prêchait par l’exemple tant sur la patinoire qu’à l’extérieur, agissant comme parrain auprès des recrues et comme conseiller auprès des vétérans. Quelques mots d’encouragement discrets aidaient immanquablement les joueurs et toute l’équipe à s’extirper des mauvaises séquences.
Sous le leadership de Béliveau, la formation a ajouté cinq coupes Stanley à sa collection, le capitaine étant récompensé sur le plan individuel par un deuxième trophée Hart en 1963-1964. En 1964-1965, un nouveau trophée fut créé afin de récompenser le joueur le plus utile des séries. Quelques instants après avoir reçu la coupe Stanley des mains du président de la ligue Clarence Campbell, Béliveau est devenu le premier récipiendaire du trophée Conn-Smythe.La saison 1970-1971 a été la dernière de Béliveau. Jouant avec autant d’énergie que s’il avait 10 ans de moins, le patineur de 39 ans a atteint le cap des 20 buts pour une 13e fois en carrière et a dominé la liste des pointeurs de l’équipe. Il a ajouté 22 points en séries pour terminer sa carrière de façon on ne peut plus appropriée, soit en sabrant le champagne pour célébrer une 10e coupe Stanley.
Le Temple de la renommée a fait fi de la période d’attente habituelle de trois ans et Béliveau est devenu membre du club sélect dès 1972. Au moment d’accrocher ses patins, Béliveau était le meneur des Canadiens de Montréal dans presque toutes les catégories offensives. Trente-cinq ans plus tard, son nom trône toujours au sommet de quelques-unes de celles-ci.Homme le plus respecté du monde du hockey et également l’un de ses plus grands modèles, Béliveau a consacré beaucoup d’énergie au cours des dernières années à tenter d’aider les plus démunis, effectuant des dizaines d’apparitions publiques afin de promouvoir des œuvres de charité et rendant sans cesse visite aux gens dans le besoin.
Lorsque Jean Béliveau pénètre dans une pièce, les conversations sont momentanément interrompues, les interlocuteurs prenant conscience qu’ils sont en présence d’un individu bien spécial. Ses efforts sur la glace ont rendu ses coéquipiers meilleurs et sa vie exemplaire hors de la patinoire a le même effet sur les gens qui ont la chance de croiser sa route.Le 4 octobre 1971, le numéro 4 de Béliveau a été retiré et élevé au plafond du Forum de Montréal.
Bernard Geoffrion (1950-1964)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/7251926.jpg?282)
UN DES JOUEURS OFFENSIFS LES PLUS SPECTACULAIRES DU HOCKEY, LE FLAMBOYANT BERNARD GEOFFRION A POPULARISÉ LE LANCER FRAPPÉ, D’OÙ SON SURNOM « BOUM BOUM ».
La plupart des joueurs sont inconnus à leur arrivée dans la LNH et les meilleurs acquièrent un surnom flamboyant après avoir fait leur marque. Bernard Geoffrion n'est pas comme la plupart des joueurs.Il a commencé à pratiquer son fameux lancer frappé dès son enfance, a gravi les échelons au sein du réseau de hockey mineur et portait déjà le surnom de « Boom Boom » lorsqu'il a percé avec les Canadiens en 1950-1951.Il a marqué son premier but dans la LNH et a ajouté 13 autres points lors des 18 rencontres qu'il a disputées avec le Tricolore cette saison-là, indiquant clairement qu'il faudrait compter sur lui pour de nombreuses années.
Ses 30 buts inscrits la saison suivante, sa première campagne complète dans la LNH, se sont avérés un sommet au sein de l'équipe et lui ont valu le trophée Calder remis à la recrue par excellence de la ligue.S'établissant rapidement comme l'un des joueurs offensifs les plus spectaculaires du hockey, Geoffrion marquait des buts, beaucoup de buts. Il a joué un rôle de premier plan lors de six conquêtes de la coupe Stanley, dont la seule série de cinq championnats consécutifs de l'histoire de la LNH.
Au fil de ses années avec le Tricolore, Geoffrion a inscrit 371 filets en saison régulière, ne ratant le cap des 20 buts qu'à une reprise. En février 1955, il marqua cinq buts face aux Rangers. En 1960-1961, il a répété l'exploit de Maurice Richard et est devenu le deuxième joueur de la LNH à récolter 50 buts en une saison.Plus de 40 ans après avoir disputé son dernier match avec le Bleu-Blanc-Rouge, ses 14 tours du chapeau lui valent toujours le quatrième rang dans l'histoire de l'équipe. Geoffrion se classe également toujours parmi les 10 premiers chez les Canadiens pour les buts et les points, et ce, tant en saison régulière qu'en séries.
Le Boomer aimait s'amuser. Si les choses allaient bien et que le plaisir était de la partie, il était généralement au cœur de la fête. Chanteur enthousiaste, Geoffrion était habituellement plus que volontaire pour pousser la chansonnette, que ce soit sur le train ou sur le plateau d’émissions de télévision ou de radio locales.Pratiquant le hockey de la seule façon qui lui était connue, avec énergie et intensité, Geoffrion en a payé le prix physiquement, ne disputant toutes les rencontres du calendrier régulier qu'une seule fois.
En plus de multiples fractures du nez et de centaines de points de suture, Geoffrion fut ennuyé par des maux d'estomac qui l'ont souvent écarté de l'alignement. En 1958, une déchirure de l'intestin a failli mettre un terme à sa carrière et a menacé sa vie à un point tel qu'un prêtre lui a administré les derniers sacrements de l'Église catholique. Six semaines après une opération lui ayant sauvé la vie, « Boom Boom » était de retour. Il a participé à chacun des 10 matchs des séries, récoltant 11 points, incluant le but qui procurait la coupe Stanley.Grâce à six conquêtes de la coupe Stanley, deux trophées Art-Ross, un trophée Calder et un trophée Hart, Bernard « Boom Boom » Geoffrion a mérité le droit de se retrouver parmi les immortels et a été élu au Temple de la renommée du hockey en 1972.
Bernard Geoffrion est décédé le 11 mars 2006. Le numéro 5 qu'il a porté avec tant de fierté pendant 14 années ne sera plus jamais endossé par un membre de l'équipe.Plus tard ce soir-là, afin de respecter ses dernières volontés, une cérémonie déjà prévue à l'horaire a suivi son cours. Plus de 21 000 amateurs, la larme à l'œil, ont regardé en silence alors que le chandail du Boomer était hissé au plafond du Centre Bell. Il est suspendu aux côtés de celui de son beau-père, Howie Morenz.
La plupart des joueurs sont inconnus à leur arrivée dans la LNH et les meilleurs acquièrent un surnom flamboyant après avoir fait leur marque. Bernard Geoffrion n'est pas comme la plupart des joueurs.Il a commencé à pratiquer son fameux lancer frappé dès son enfance, a gravi les échelons au sein du réseau de hockey mineur et portait déjà le surnom de « Boom Boom » lorsqu'il a percé avec les Canadiens en 1950-1951.Il a marqué son premier but dans la LNH et a ajouté 13 autres points lors des 18 rencontres qu'il a disputées avec le Tricolore cette saison-là, indiquant clairement qu'il faudrait compter sur lui pour de nombreuses années.
Ses 30 buts inscrits la saison suivante, sa première campagne complète dans la LNH, se sont avérés un sommet au sein de l'équipe et lui ont valu le trophée Calder remis à la recrue par excellence de la ligue.S'établissant rapidement comme l'un des joueurs offensifs les plus spectaculaires du hockey, Geoffrion marquait des buts, beaucoup de buts. Il a joué un rôle de premier plan lors de six conquêtes de la coupe Stanley, dont la seule série de cinq championnats consécutifs de l'histoire de la LNH.
Au fil de ses années avec le Tricolore, Geoffrion a inscrit 371 filets en saison régulière, ne ratant le cap des 20 buts qu'à une reprise. En février 1955, il marqua cinq buts face aux Rangers. En 1960-1961, il a répété l'exploit de Maurice Richard et est devenu le deuxième joueur de la LNH à récolter 50 buts en une saison.Plus de 40 ans après avoir disputé son dernier match avec le Bleu-Blanc-Rouge, ses 14 tours du chapeau lui valent toujours le quatrième rang dans l'histoire de l'équipe. Geoffrion se classe également toujours parmi les 10 premiers chez les Canadiens pour les buts et les points, et ce, tant en saison régulière qu'en séries.
Le Boomer aimait s'amuser. Si les choses allaient bien et que le plaisir était de la partie, il était généralement au cœur de la fête. Chanteur enthousiaste, Geoffrion était habituellement plus que volontaire pour pousser la chansonnette, que ce soit sur le train ou sur le plateau d’émissions de télévision ou de radio locales.Pratiquant le hockey de la seule façon qui lui était connue, avec énergie et intensité, Geoffrion en a payé le prix physiquement, ne disputant toutes les rencontres du calendrier régulier qu'une seule fois.
En plus de multiples fractures du nez et de centaines de points de suture, Geoffrion fut ennuyé par des maux d'estomac qui l'ont souvent écarté de l'alignement. En 1958, une déchirure de l'intestin a failli mettre un terme à sa carrière et a menacé sa vie à un point tel qu'un prêtre lui a administré les derniers sacrements de l'Église catholique. Six semaines après une opération lui ayant sauvé la vie, « Boom Boom » était de retour. Il a participé à chacun des 10 matchs des séries, récoltant 11 points, incluant le but qui procurait la coupe Stanley.Grâce à six conquêtes de la coupe Stanley, deux trophées Art-Ross, un trophée Calder et un trophée Hart, Bernard « Boom Boom » Geoffrion a mérité le droit de se retrouver parmi les immortels et a été élu au Temple de la renommée du hockey en 1972.
Bernard Geoffrion est décédé le 11 mars 2006. Le numéro 5 qu'il a porté avec tant de fierté pendant 14 années ne sera plus jamais endossé par un membre de l'équipe.Plus tard ce soir-là, afin de respecter ses dernières volontés, une cérémonie déjà prévue à l'horaire a suivi son cours. Plus de 21 000 amateurs, la larme à l'œil, ont regardé en silence alors que le chandail du Boomer était hissé au plafond du Centre Bell. Il est suspendu aux côtés de celui de son beau-père, Howie Morenz.
Doug Harvey (1947-1961)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/7933744.jpg?289)
DOUG HARVEY A RÉVOLUTIONNÉ LA FAÇON DE JOUEUR À LA LIGNE BLEUE, DEVENANT LE PREMIER DÉFENSEUR OFFENSIF DU HOCKEY.
Doug Harvey est non seulement considéré comme l’un des meilleurs, sinon le meilleur défenseur de l’histoire des Canadiens, il a également modifié complètement le style des joueurs évoluant à sa position. Premier arrière à caractère offensif du hockey, Harvey a développé un style axé sur le contrôle de la rondelle qui a grandement contribué aux succès offensifs du Tricolore dans les années 1950, et qui a par la suite été copié par des générations de quarts-arrières de la LNH.
Talentueux dans plusieurs disciplines, Harvey pratiquait tous les sports en tout temps de l’année. Il a joué au baseball semi-professionnel et excellait au football et à la crosse, mais ce sont finalement ses aptitudes sur la glace qui lui ont valu ses plus beaux succès et la notoriété.
Originaire de l’ouest de Montréal, Harvey s’est joint aux Canadiens au milieu de la saison 1947-1948 et a vite prouvé qu’il possédait les habiletés nécessaires pour exceller au plus au niveau. Au cours des 14 années suivantes, le défenseur de 5’11’’ et 190 livres a brillé à la ligne bleue montréalaise et a connu une carrière qui devait lui valoir une place de choix parmi les meilleurs de l’histoire.Imposant, fort et capable d’agressivité lorsque la situation le commandait, Harvey laissait clairement savoir à ses adversaires qu’ils n‘étaient pas les bienvenus de son côté de la patinoire, et ceux-ci devinrent très vite hésitants à s’y aventurer.
Gagnant du gallon au sein de la brigade défensive du Tricolore à mesure que les vétérans se retiraient, Harvey obtenait plus de temps de jeu et jouait un plus grand rôle dans les succès de l’équipe d’année en année. Il a été nommé sur la première équipe d’étoiles de la LNH en 1951-1952, un honneur qu’il devait également recevoir lors des 10 campagnes suivantes.Ses statistiques offensives augmentèrent proportionnellement à son temps de glace. Harvey a atteint le cap des 30 points pour la première fois et a remporté sa première coupe Stanley en 1952-1953, deux exploits qu’il allait répéter à maintes reprises avant la fin de sa carrière.Joueur d’équipe avant tout, Harvey laissait souvent passer des opportunités de marquer, préférant récolter des mentions d’aide tout en aidant des coéquipiers dont les contrats contenaient des bonis rattachés au nombre de buts marqués.
Ses qualités de manieur de rondelle lui permettaient de conserver le disque aussi longtemps qu’il le désirait, souvent au grand dam des amateurs, entraîneurs et adversaires qui devaient se contenter d’un rôle de spectateur alors que le défenseur prenait des chances que lui seul pouvait se permettre, tout en évitant la plupart du temps de se faire prendre hors position.Capable d’accélérer le rythme d’un match grâce à de téméraires passes qui semblaient toujours atteindre la cible, Harvey pouvait également ralentir le tempo lorsque cela s’avérait nécessaire, question de faire perdre le momentum à l’adversaire ou de permettre à ses coéquipiers de reprendre leur souffle.
L’un des 12 joueurs à avoir fait partie des cinq formations gagnantes de la coupe Stanley de façon consécutive de 1956 à 1960, Harvey était la pierre angulaire d’un jeu de puissance qui inscrivait régulièrement deux buts ou plus lors d’une même supériorité numérique. Cette unité était si productive qu’elle força la LNH à modifier ses règlements afin de permettre à un joueur de quitter le banc des punitions dès que son équipe accordait un but.
Alors que ces éditions des Canadiens entraient dans la légende, Harvey a commencé à récolter les honneurs individuels. Il a remporté le trophée Norris remis au meilleur défenseur en 1954-1955, à la deuxième année d’existence du titre, et le conserva pendant quatre ans. Après avoir cédé l’honneur à son coéquipier Tom Johnson en 1958-1959, Harvey a repris son bien pour deux autres années, soit à ses deux dernières campagnes avec le Tricolore.
Comptant parmi les meilleurs joueurs à avoir chaussé les patins, Harvey était immanquablement le plus intelligent sur la patinoire. Lors de ses 14 saisons avec les Canadiens, il a réédité le livre des records pour les défenseurs, inscrivant son nom au sommet de pratiquement toutes les catégories statistiques tant pour la saison régulière que pour les séries, et établissant de nouveaux standards pour les générations à venir.Doug Harvey a été admis au Temple de la renommée du hockey en 1973 et son chandail numéro 2 s’est retrouvé au plafond du Forum le 26 octobre 1985. Il est décédé en 1989.
Doug Harvey est non seulement considéré comme l’un des meilleurs, sinon le meilleur défenseur de l’histoire des Canadiens, il a également modifié complètement le style des joueurs évoluant à sa position. Premier arrière à caractère offensif du hockey, Harvey a développé un style axé sur le contrôle de la rondelle qui a grandement contribué aux succès offensifs du Tricolore dans les années 1950, et qui a par la suite été copié par des générations de quarts-arrières de la LNH.
Talentueux dans plusieurs disciplines, Harvey pratiquait tous les sports en tout temps de l’année. Il a joué au baseball semi-professionnel et excellait au football et à la crosse, mais ce sont finalement ses aptitudes sur la glace qui lui ont valu ses plus beaux succès et la notoriété.
Originaire de l’ouest de Montréal, Harvey s’est joint aux Canadiens au milieu de la saison 1947-1948 et a vite prouvé qu’il possédait les habiletés nécessaires pour exceller au plus au niveau. Au cours des 14 années suivantes, le défenseur de 5’11’’ et 190 livres a brillé à la ligne bleue montréalaise et a connu une carrière qui devait lui valoir une place de choix parmi les meilleurs de l’histoire.Imposant, fort et capable d’agressivité lorsque la situation le commandait, Harvey laissait clairement savoir à ses adversaires qu’ils n‘étaient pas les bienvenus de son côté de la patinoire, et ceux-ci devinrent très vite hésitants à s’y aventurer.
Gagnant du gallon au sein de la brigade défensive du Tricolore à mesure que les vétérans se retiraient, Harvey obtenait plus de temps de jeu et jouait un plus grand rôle dans les succès de l’équipe d’année en année. Il a été nommé sur la première équipe d’étoiles de la LNH en 1951-1952, un honneur qu’il devait également recevoir lors des 10 campagnes suivantes.Ses statistiques offensives augmentèrent proportionnellement à son temps de glace. Harvey a atteint le cap des 30 points pour la première fois et a remporté sa première coupe Stanley en 1952-1953, deux exploits qu’il allait répéter à maintes reprises avant la fin de sa carrière.Joueur d’équipe avant tout, Harvey laissait souvent passer des opportunités de marquer, préférant récolter des mentions d’aide tout en aidant des coéquipiers dont les contrats contenaient des bonis rattachés au nombre de buts marqués.
Ses qualités de manieur de rondelle lui permettaient de conserver le disque aussi longtemps qu’il le désirait, souvent au grand dam des amateurs, entraîneurs et adversaires qui devaient se contenter d’un rôle de spectateur alors que le défenseur prenait des chances que lui seul pouvait se permettre, tout en évitant la plupart du temps de se faire prendre hors position.Capable d’accélérer le rythme d’un match grâce à de téméraires passes qui semblaient toujours atteindre la cible, Harvey pouvait également ralentir le tempo lorsque cela s’avérait nécessaire, question de faire perdre le momentum à l’adversaire ou de permettre à ses coéquipiers de reprendre leur souffle.
L’un des 12 joueurs à avoir fait partie des cinq formations gagnantes de la coupe Stanley de façon consécutive de 1956 à 1960, Harvey était la pierre angulaire d’un jeu de puissance qui inscrivait régulièrement deux buts ou plus lors d’une même supériorité numérique. Cette unité était si productive qu’elle força la LNH à modifier ses règlements afin de permettre à un joueur de quitter le banc des punitions dès que son équipe accordait un but.
Alors que ces éditions des Canadiens entraient dans la légende, Harvey a commencé à récolter les honneurs individuels. Il a remporté le trophée Norris remis au meilleur défenseur en 1954-1955, à la deuxième année d’existence du titre, et le conserva pendant quatre ans. Après avoir cédé l’honneur à son coéquipier Tom Johnson en 1958-1959, Harvey a repris son bien pour deux autres années, soit à ses deux dernières campagnes avec le Tricolore.
Comptant parmi les meilleurs joueurs à avoir chaussé les patins, Harvey était immanquablement le plus intelligent sur la patinoire. Lors de ses 14 saisons avec les Canadiens, il a réédité le livre des records pour les défenseurs, inscrivant son nom au sommet de pratiquement toutes les catégories statistiques tant pour la saison régulière que pour les séries, et établissant de nouveaux standards pour les générations à venir.Doug Harvey a été admis au Temple de la renommée du hockey en 1973 et son chandail numéro 2 s’est retrouvé au plafond du Forum le 26 octobre 1985. Il est décédé en 1989.
Dickie Moore (1951-1963)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/5512604.jpg?277)
AILIER GAUCHE ÉNERGIQUE ET INFATIGABLE, DICKIE MOORE A DÉTENU PENDANT SEPT ANS LE RECORD DE POINTS EN UNE SAISON, REMPORTANT DEUX ART-ROSS AU PASSAGE.
Exemple de dévouement et de détermination, Dickie Moore savait qu’il voulait évoluer dans la LNH dès ses premiers jours passés sur les bancs d’école. Mais, à l’opposé de la plupart des jeunes garçons élevés dans le rude quartier montréalais de Parc Extension, le jeune Richard Winston Moore ne rêvait pas de porter le chandail des Canadiens – son club était Toronto.Les amateurs de Montréal sont bien heureux que le rêve du jeune Dickie ne se soit pas concrétisé et qu’il ait plutôt disputé 12 saisons mémorables sous les couleurs de la Sainte-Flanelle. « Digging Dickie », tel qu’il fut plus tard surnommé, jouait de façon intense et fougueuse, comme si chaque présence sur la glace pouvait s’avérer la dernière.
Il brilla au sein des ligues junior de Montréal dans lesquelles ses adversaires, dont quelques-uns allaient devenir des coéquipiers, étaient dépassés par son approche si intense. Moore entama la saison 1951-52 avec les Royaux de Montréal. Après avoir dominé la LHSQ, il fut rappelé au sein de la grande équipe pour laquelle il récolta 33 points en autant de rencontres en évoluant avec des joueurs du nom de Richard et Lach.Moore fut employé de façon plus sporadique lors des trois années suivantes et, en 1953, remporta une première coupe Stanley. L’épanouissement de Moore en tant que joueur coïncida avec l’arrivée de Toe Blake derrière le banc à l’aube du calendrier 1955-1956. Il atteignit son apogée au meilleur moment possible et s’avéra un élément important lors de cinq conquêtes consécutives de la coupe Stanley de 1956 à 1960.
Marqueur doué tout au long de sa carrière, Moore était également celui sur qui on comptait pour les tâches plus ingrates – récupérer la rondelle dans les coins, contrer l’adversaire, puis remettre le disque à ses compagnons de trio qui s’occuperaient de la rediriger dans le filet. Un travail qu’il a toujours accompli avec fierté et en ne reculant devant personne.Moore a payé le prix pour son style de jeu sans retenue, mais il était de l’alignement match après match, se maintenant parmi les meilleurs joueurs sur la glace malgré des douleurs aux jambes et des blessures aux genoux qui en auraient gardé plus d’un hors de la formation. Il a remporté le trophée Art-Ross en 1958 après avoir disputé le dernier mois de la saison avec un plâtre au poignet. Moore devait décrocher un deuxième championnat des marqueurs consécutif l’année suivante, établissant au passage un nouveau record de la ligue avec 96 points.
À la fin de la campagne 1962-1963, les genoux de Moore, même enveloppés dans des mètres de bandage, ne lui permettaient plus d’évoluer selon les standards d’excellence qu’il s’était fixés. Il se retira pour se concentrer sur une carrière d’entrepreneur déjà florissante.Toujours parmi les meneurs de tous les temps des Canadiens au chapitre des buts, assistances et points récoltés en séries, Dickie Moore fut intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1974 et est l’un des doyens les plus respectés dans le monde du hockey.Le 12 novembre 2005, le numéro 12 qu’il porta avec tant de fierté pendant une douzaine d’années a rejoint celui des autres immortels des Canadiens au plafond du Centre Bell.
Exemple de dévouement et de détermination, Dickie Moore savait qu’il voulait évoluer dans la LNH dès ses premiers jours passés sur les bancs d’école. Mais, à l’opposé de la plupart des jeunes garçons élevés dans le rude quartier montréalais de Parc Extension, le jeune Richard Winston Moore ne rêvait pas de porter le chandail des Canadiens – son club était Toronto.Les amateurs de Montréal sont bien heureux que le rêve du jeune Dickie ne se soit pas concrétisé et qu’il ait plutôt disputé 12 saisons mémorables sous les couleurs de la Sainte-Flanelle. « Digging Dickie », tel qu’il fut plus tard surnommé, jouait de façon intense et fougueuse, comme si chaque présence sur la glace pouvait s’avérer la dernière.
Il brilla au sein des ligues junior de Montréal dans lesquelles ses adversaires, dont quelques-uns allaient devenir des coéquipiers, étaient dépassés par son approche si intense. Moore entama la saison 1951-52 avec les Royaux de Montréal. Après avoir dominé la LHSQ, il fut rappelé au sein de la grande équipe pour laquelle il récolta 33 points en autant de rencontres en évoluant avec des joueurs du nom de Richard et Lach.Moore fut employé de façon plus sporadique lors des trois années suivantes et, en 1953, remporta une première coupe Stanley. L’épanouissement de Moore en tant que joueur coïncida avec l’arrivée de Toe Blake derrière le banc à l’aube du calendrier 1955-1956. Il atteignit son apogée au meilleur moment possible et s’avéra un élément important lors de cinq conquêtes consécutives de la coupe Stanley de 1956 à 1960.
Marqueur doué tout au long de sa carrière, Moore était également celui sur qui on comptait pour les tâches plus ingrates – récupérer la rondelle dans les coins, contrer l’adversaire, puis remettre le disque à ses compagnons de trio qui s’occuperaient de la rediriger dans le filet. Un travail qu’il a toujours accompli avec fierté et en ne reculant devant personne.Moore a payé le prix pour son style de jeu sans retenue, mais il était de l’alignement match après match, se maintenant parmi les meilleurs joueurs sur la glace malgré des douleurs aux jambes et des blessures aux genoux qui en auraient gardé plus d’un hors de la formation. Il a remporté le trophée Art-Ross en 1958 après avoir disputé le dernier mois de la saison avec un plâtre au poignet. Moore devait décrocher un deuxième championnat des marqueurs consécutif l’année suivante, établissant au passage un nouveau record de la ligue avec 96 points.
À la fin de la campagne 1962-1963, les genoux de Moore, même enveloppés dans des mètres de bandage, ne lui permettaient plus d’évoluer selon les standards d’excellence qu’il s’était fixés. Il se retira pour se concentrer sur une carrière d’entrepreneur déjà florissante.Toujours parmi les meneurs de tous les temps des Canadiens au chapitre des buts, assistances et points récoltés en séries, Dickie Moore fut intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1974 et est l’un des doyens les plus respectés dans le monde du hockey.Le 12 novembre 2005, le numéro 12 qu’il porta avec tant de fierté pendant une douzaine d’années a rejoint celui des autres immortels des Canadiens au plafond du Centre Bell.
Jacques Plante (1952-1963)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/4738752.jpg?320)
AUTEUR DU PLUS GRAND NOMBRE DE VICTOIRES DANS L’HISTOIRE DE L’ÉQUIPE, JACQUES PLANTE A RÉVOLUTIONNÉ DANS LES ANNÉES 1950 LA POSITION DE GARDIEN DE BUT.
Tous les athlètes professionnels rêvent de laisser derrière eux un héritage pour les générations futures, mais peu d’entre eux parviennent à marquer leur sport de façon aussi indéniable que Jacques Plante. Si le légendaire gardien des Canadiens a accompli bien des exploits au cours de sa glorieuse carrière, il a également transformé à tout jamais le visage du hockey.Le changement n’est pas toujours bien accepté. S’il était considéré comme suicidaire, dans le hockey d’aujourd’hui, d’envoyer dans la mêlée un gardien sans protection faciale, il s’agissait de la norme lorsque Plante a créé et popularisé son premier masque. Bien qu’on lui interdisait au départ de porter son masque en situation de match, on accorda à Plante, à contrecoeur, la permission de l’utiliser lors des entraînements.
Le 1er novembre 1959, Plante reçut une rondelle en plein visage, se rendit au vestiaire pour y recevoir des points de suture, puis refusa de retourner dans la mêlée à moins de pouvoir enfiler son masque. L’entraîneur Toe Blake était furieux, mais comme il n’avait aucun remplaçant vers qui se tourner, il céda et Plante pu retourner sur la glace selon ses conditions. Le reste fait partie de l’histoire.La carrière de Plante avec les Canadiens de Montréal a débuté en 1952-1953 sous la tutelle de Dick Irvin. L’athlète originaire de Shawinigan Falls, joueur amateur à l’époque, disputa trois matchs avec le grand club, remportant deux victoires et n’allouant qu’un total de quatre buts.
Gerry McNeil s’avérant incapable de disputer tous les matchs éliminatoires cette année-là, Plante fut appelé en relève et remporta trois de ses quatre sorties, prouvant à tous et chacun qu’il pouvait tirer son épingle du jeu lors des moments importants. Son nom fut gravé sur la coupe Stanley lorsque le Tricolore disposa de Boston pour mériter le titre.Lorsque débuta la campagne 1954-1955, le poste de gardien régulier appartenait désormais à Plante. Il allait dominer devant la cage des Canadiens pendant une décennie. Au moment de porter pour la première fois son fameux masque, il était déjà considéré comme le meilleur cerbère de son époque et comme l’un des meilleurs de tous les temps.
Innovateur dès ses premiers pas dans la LNH, Plante attira d’abord l’attention en raison de ses sorties téméraires hors de son filet, qui lui permettaient de récupérer les rondelles ou de les rediriger vers ses coéquipiers. À l’occasion, il transportait presque la rondelle jusqu’à la ligne bleue avant de la remettre à un équipier, une pratique qui soulevait l’ire des entraîneurs, mais qui était fort populaire auprès des amateurs rassemblés au Forum.Plante mena les Canadiens jusqu’à la finale lors de sa première saison complète avec l’équipe, remportant au passage 33 de ses 52 sorties en saison régulière et conservant une moyenne de buts alloués de 2,14, la troisième meilleure de la LNH. Ces succès n’étaient que la pointe de l’iceberg, tant pour Plante que pour les Canadiens.
Un pilier devant le filet et l’un des 12 joueurs membres de chacune des cinq éditions championnes de la coupe Stanley de 1956 à 1960, Plante couvrait ses angles à la perfection, analysant sans arrêt le jeu qui se déroulait devant lui. Rarement pris hors position, même suite à ses sorties hasardeuses, Plante semblait toujours se trouver au bon endroit et repoussait l’adversaire avec une constance qui faisait l’envie de tous ses pairs.
Alors que les Canadiens alignaient les championnats, Plante remportait sa part d’honneurs individuels année après année. Quand les dirigeants de la LNH faisaient annuellement graver le nom du gardien étoile sur la coupe Stanley, ils en profitaient généralement pour faire de même avec le trophée Vézina remis au meilleur portier.Plante a dominé la ligue au chapitre de la moyenne de buts alloués lors des cinq saisons au terme desquelles il a décroché le Vézina. Il a dominé le circuit au chapitre des victoires à quatre reprises et a terminé premier pour le nombre de blanchissages lors de trois saisons consécutives.
En 1961-1962, Plante est devenu le premier portier de l’histoire à mettre la main lors de la même saison sur le Vézina et le trophée Hart, remis au joueur le plus utile, un exploit réédité à seulement deux occasions depuis.Plus de 40 ans après sa dernière rencontre dans l’uniforme des Canadiens, Plante occupe toujours le premier rang de l’histoire du club avec 556 parties devant le filet. Ses 42 victoires au cours d’une même campagne, cap qu’il a atteint à deux reprises, représentent également une marque d’équipe, tout comme ses 314 victoires. Par ailleurs, la minuscule moyenne de buts alloués en carrière de celui qu’on surnommait « Jack the Snake » est la deuxième meilleure de l’histoire des Canadiens.Jacques Plante a été intronisé au Temple de la renommée en 1978 à sa première année d’admissibilité. Il est décédé en 1986.Les Canadiens ont retiré son chandail numéro 1 le 7 octobre 1995.
Tous les athlètes professionnels rêvent de laisser derrière eux un héritage pour les générations futures, mais peu d’entre eux parviennent à marquer leur sport de façon aussi indéniable que Jacques Plante. Si le légendaire gardien des Canadiens a accompli bien des exploits au cours de sa glorieuse carrière, il a également transformé à tout jamais le visage du hockey.Le changement n’est pas toujours bien accepté. S’il était considéré comme suicidaire, dans le hockey d’aujourd’hui, d’envoyer dans la mêlée un gardien sans protection faciale, il s’agissait de la norme lorsque Plante a créé et popularisé son premier masque. Bien qu’on lui interdisait au départ de porter son masque en situation de match, on accorda à Plante, à contrecoeur, la permission de l’utiliser lors des entraînements.
Le 1er novembre 1959, Plante reçut une rondelle en plein visage, se rendit au vestiaire pour y recevoir des points de suture, puis refusa de retourner dans la mêlée à moins de pouvoir enfiler son masque. L’entraîneur Toe Blake était furieux, mais comme il n’avait aucun remplaçant vers qui se tourner, il céda et Plante pu retourner sur la glace selon ses conditions. Le reste fait partie de l’histoire.La carrière de Plante avec les Canadiens de Montréal a débuté en 1952-1953 sous la tutelle de Dick Irvin. L’athlète originaire de Shawinigan Falls, joueur amateur à l’époque, disputa trois matchs avec le grand club, remportant deux victoires et n’allouant qu’un total de quatre buts.
Gerry McNeil s’avérant incapable de disputer tous les matchs éliminatoires cette année-là, Plante fut appelé en relève et remporta trois de ses quatre sorties, prouvant à tous et chacun qu’il pouvait tirer son épingle du jeu lors des moments importants. Son nom fut gravé sur la coupe Stanley lorsque le Tricolore disposa de Boston pour mériter le titre.Lorsque débuta la campagne 1954-1955, le poste de gardien régulier appartenait désormais à Plante. Il allait dominer devant la cage des Canadiens pendant une décennie. Au moment de porter pour la première fois son fameux masque, il était déjà considéré comme le meilleur cerbère de son époque et comme l’un des meilleurs de tous les temps.
Innovateur dès ses premiers pas dans la LNH, Plante attira d’abord l’attention en raison de ses sorties téméraires hors de son filet, qui lui permettaient de récupérer les rondelles ou de les rediriger vers ses coéquipiers. À l’occasion, il transportait presque la rondelle jusqu’à la ligne bleue avant de la remettre à un équipier, une pratique qui soulevait l’ire des entraîneurs, mais qui était fort populaire auprès des amateurs rassemblés au Forum.Plante mena les Canadiens jusqu’à la finale lors de sa première saison complète avec l’équipe, remportant au passage 33 de ses 52 sorties en saison régulière et conservant une moyenne de buts alloués de 2,14, la troisième meilleure de la LNH. Ces succès n’étaient que la pointe de l’iceberg, tant pour Plante que pour les Canadiens.
Un pilier devant le filet et l’un des 12 joueurs membres de chacune des cinq éditions championnes de la coupe Stanley de 1956 à 1960, Plante couvrait ses angles à la perfection, analysant sans arrêt le jeu qui se déroulait devant lui. Rarement pris hors position, même suite à ses sorties hasardeuses, Plante semblait toujours se trouver au bon endroit et repoussait l’adversaire avec une constance qui faisait l’envie de tous ses pairs.
Alors que les Canadiens alignaient les championnats, Plante remportait sa part d’honneurs individuels année après année. Quand les dirigeants de la LNH faisaient annuellement graver le nom du gardien étoile sur la coupe Stanley, ils en profitaient généralement pour faire de même avec le trophée Vézina remis au meilleur portier.Plante a dominé la ligue au chapitre de la moyenne de buts alloués lors des cinq saisons au terme desquelles il a décroché le Vézina. Il a dominé le circuit au chapitre des victoires à quatre reprises et a terminé premier pour le nombre de blanchissages lors de trois saisons consécutives.
En 1961-1962, Plante est devenu le premier portier de l’histoire à mettre la main lors de la même saison sur le Vézina et le trophée Hart, remis au joueur le plus utile, un exploit réédité à seulement deux occasions depuis.Plus de 40 ans après sa dernière rencontre dans l’uniforme des Canadiens, Plante occupe toujours le premier rang de l’histoire du club avec 556 parties devant le filet. Ses 42 victoires au cours d’une même campagne, cap qu’il a atteint à deux reprises, représentent également une marque d’équipe, tout comme ses 314 victoires. Par ailleurs, la minuscule moyenne de buts alloués en carrière de celui qu’on surnommait « Jack the Snake » est la deuxième meilleure de l’histoire des Canadiens.Jacques Plante a été intronisé au Temple de la renommée en 1978 à sa première année d’admissibilité. Il est décédé en 1986.Les Canadiens ont retiré son chandail numéro 1 le 7 octobre 1995.
Henri Richard (1955-1975)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/5284662.jpg?379)
GRÂCE À SES 11 COUPES STANLEY REMPORTÉES AVEC LES CANADIENS, HENRI RICHARD EST L’ATHLÈTE QUI A REMPORTÉ LE PLUS DE CHAMPIONNATS DANS LE SPORT NORD-AMÉRICAIN.
Henri Richard a entrepris sa carrière comme le « petit frère du Rocket », mais il n’est pas resté dans l’ombre de Maurice bien longtemps. Jugé trop petit à l’origine pour survivre au hockey robuste des années 1950, Henri a fait taire les critiques, se retirant après une illustre carrière qui l’a placé parmi les légendes du hockey. L’invitation au camp d’entraînement de 1955 du joueur de centre de 5’7’’ et 160 livres était perçue comme rien de plus qu’une faveur à son fameux frère aîné. Les experts ont vite réalisé que le jeune homme de 19 ans était un espoir en bonne et due forme.
Jouant contre des hommes matures, le jeune Henri contrôlait le jeu dans les exercices. Son maniement hors pair du bâton et son esprit compétitif féroce ont poussé les vétérans à demander, à la blague, que deux rondelles soient utilisées dans les exercices : une pour le nouveau venu et une autre pour le reste de l’équipe.Les amateurs du Forum ont adopté le petit marchand de vitesse, reconnaissant immédiatement qu’il méritait sa place au sein de l’alignement de l’équipe en 1955-1956, même si certains critiques aux quatre coins de la LNH croyaient qu’il n’appartenait pas à la grande ligue. Ils ont bientôt appris combien ils étaient dans l’erreur.Sujet d’un accueil plus brutal que celui habituellement réservé à la plupart des nouveaux venus, Henri Richard a souvent dû laisser tomber les gants. S’en prenant à des joueurs qui le dépassaient d’une tête et 40 livres plus lourds, il servait autant de coups qu’il en recevait, prouvant sa valeur auprès des poids lourds du circuit. Sans peur, Richard travaillait fort dans les coins de patinoire, allant chercher le disque le long des rampes et trouvant le fond du filet avec assez d’aisance.
Aussi menaçant à l’attaque que son frangin, Richard a démontré ses talents aux deux extrémités de la patinoire grâce à une vitesse qui lui permettait de briller, peu importe son rôle. Sous les ordres du nouvel entraîneur-chef Toe Blake, les Canadiens ont remporté la coupe Stanley à la première saison de Richard. Sa deuxième année a pris fin sur la même note avec le trophée le plus convoité du hockey à bout de bras pour la deuxième fois en autant de printemps.Discret de nature, il laissait son rendement sur la patinoire parler pour lui. Henri Richard s’est forgé une réputation de fabricant de jeu hors pair. Il a mené la LNH au chapitre des mentions d’aide à deux occasions et il a franchi le cap des 20 buts neuf fois, marquant 30 buts, un sommet personnel, en 1959-1960. Au cours de la même année, il a mené la ligue avec 12 points en séries éliminatoires en route vers une cinquième conquête consécutive de la coupe Stanley avec les Canadiens.
Laissant tout ce qu’il avait sur la patinoire et ne s’attendant à rien de moins de ses coéquipiers, Richard est devenu un leader au sein de la formation et son exemple de dévouement a inspiré ses coéquipiers à surpasser leurs propres attentes après cette soirée. Chaque fois que les séries éliminatoires se mettaient en marche, comme à tous les printemps sauf à une occasion au cours de sa carrière dans l’uniforme des Canadiens, Richard jouait avec une fougue sans pareil.Rouage essentiel au sein de la plus grande machine de hockey de tous les temps, Richard a remporté 11 coupes Stanley, ce qui fait de lui le plus grand champion individuel de l’histoire de la LNH. Bien que les records soient faits pour être battus, celui-là risque fort de durer aussi longtemps que la coupe elle-même.Seulement une poignée d’athlètes ont marqué plus d’un but gagnant dans le match ultime de la finale de la coupe Stanley, mais Richard a réussi l’exploit en 1966 et en 1971. L’homme à la chevelure argentée a été élu capitaine de l’équipe pour entreprendre la saison 1971-1972 et il a fièrement porté le « C » sur son uniforme au cours des quatre saisons suivantes, menant les Canadiens à une conquête de la coupe Stanley en 1973.
En 1973-1974, Richard a remporté le seul honneur individuel de sa carrière quand il a reçu le trophée Bill-Masterton, remis au joueur de la LNH qui représente le mieux la persévérance, l’esprit sportif et le dévouement au hockey. On ne pouvait choisir de meilleur homme. Richard a joué le dernier de ses 1 256 matchs avec les Canadiens, un record du club, en 1974-1975 et il a ensuite consacré tout son temps à diriger la Taverne Henri Richard, une adresse incontournable en ville à l’époque.Avec 366 buts et 688 passes en saison régulière en plus de 49 buts et 80 passes en séries éliminatoires, il figure au sein du Top 10 de toutes les importantes catégories de statistiques à l’attaque des Canadiens.Le 10 décembre 1975, le numéro 16 que portait Henri Richard avec distinction et dévouement a été retiré et élevé dans les hauteurs du Forum. En 1979, il a été intronisé au Temple de la renommée du hockey, réunissant à nouveau Henri à son grand frère.
Henri Richard a entrepris sa carrière comme le « petit frère du Rocket », mais il n’est pas resté dans l’ombre de Maurice bien longtemps. Jugé trop petit à l’origine pour survivre au hockey robuste des années 1950, Henri a fait taire les critiques, se retirant après une illustre carrière qui l’a placé parmi les légendes du hockey. L’invitation au camp d’entraînement de 1955 du joueur de centre de 5’7’’ et 160 livres était perçue comme rien de plus qu’une faveur à son fameux frère aîné. Les experts ont vite réalisé que le jeune homme de 19 ans était un espoir en bonne et due forme.
Jouant contre des hommes matures, le jeune Henri contrôlait le jeu dans les exercices. Son maniement hors pair du bâton et son esprit compétitif féroce ont poussé les vétérans à demander, à la blague, que deux rondelles soient utilisées dans les exercices : une pour le nouveau venu et une autre pour le reste de l’équipe.Les amateurs du Forum ont adopté le petit marchand de vitesse, reconnaissant immédiatement qu’il méritait sa place au sein de l’alignement de l’équipe en 1955-1956, même si certains critiques aux quatre coins de la LNH croyaient qu’il n’appartenait pas à la grande ligue. Ils ont bientôt appris combien ils étaient dans l’erreur.Sujet d’un accueil plus brutal que celui habituellement réservé à la plupart des nouveaux venus, Henri Richard a souvent dû laisser tomber les gants. S’en prenant à des joueurs qui le dépassaient d’une tête et 40 livres plus lourds, il servait autant de coups qu’il en recevait, prouvant sa valeur auprès des poids lourds du circuit. Sans peur, Richard travaillait fort dans les coins de patinoire, allant chercher le disque le long des rampes et trouvant le fond du filet avec assez d’aisance.
Aussi menaçant à l’attaque que son frangin, Richard a démontré ses talents aux deux extrémités de la patinoire grâce à une vitesse qui lui permettait de briller, peu importe son rôle. Sous les ordres du nouvel entraîneur-chef Toe Blake, les Canadiens ont remporté la coupe Stanley à la première saison de Richard. Sa deuxième année a pris fin sur la même note avec le trophée le plus convoité du hockey à bout de bras pour la deuxième fois en autant de printemps.Discret de nature, il laissait son rendement sur la patinoire parler pour lui. Henri Richard s’est forgé une réputation de fabricant de jeu hors pair. Il a mené la LNH au chapitre des mentions d’aide à deux occasions et il a franchi le cap des 20 buts neuf fois, marquant 30 buts, un sommet personnel, en 1959-1960. Au cours de la même année, il a mené la ligue avec 12 points en séries éliminatoires en route vers une cinquième conquête consécutive de la coupe Stanley avec les Canadiens.
Laissant tout ce qu’il avait sur la patinoire et ne s’attendant à rien de moins de ses coéquipiers, Richard est devenu un leader au sein de la formation et son exemple de dévouement a inspiré ses coéquipiers à surpasser leurs propres attentes après cette soirée. Chaque fois que les séries éliminatoires se mettaient en marche, comme à tous les printemps sauf à une occasion au cours de sa carrière dans l’uniforme des Canadiens, Richard jouait avec une fougue sans pareil.Rouage essentiel au sein de la plus grande machine de hockey de tous les temps, Richard a remporté 11 coupes Stanley, ce qui fait de lui le plus grand champion individuel de l’histoire de la LNH. Bien que les records soient faits pour être battus, celui-là risque fort de durer aussi longtemps que la coupe elle-même.Seulement une poignée d’athlètes ont marqué plus d’un but gagnant dans le match ultime de la finale de la coupe Stanley, mais Richard a réussi l’exploit en 1966 et en 1971. L’homme à la chevelure argentée a été élu capitaine de l’équipe pour entreprendre la saison 1971-1972 et il a fièrement porté le « C » sur son uniforme au cours des quatre saisons suivantes, menant les Canadiens à une conquête de la coupe Stanley en 1973.
En 1973-1974, Richard a remporté le seul honneur individuel de sa carrière quand il a reçu le trophée Bill-Masterton, remis au joueur de la LNH qui représente le mieux la persévérance, l’esprit sportif et le dévouement au hockey. On ne pouvait choisir de meilleur homme. Richard a joué le dernier de ses 1 256 matchs avec les Canadiens, un record du club, en 1974-1975 et il a ensuite consacré tout son temps à diriger la Taverne Henri Richard, une adresse incontournable en ville à l’époque.Avec 366 buts et 688 passes en saison régulière en plus de 49 buts et 80 passes en séries éliminatoires, il figure au sein du Top 10 de toutes les importantes catégories de statistiques à l’attaque des Canadiens.Le 10 décembre 1975, le numéro 16 que portait Henri Richard avec distinction et dévouement a été retiré et élevé dans les hauteurs du Forum. En 1979, il a été intronisé au Temple de la renommée du hockey, réunissant à nouveau Henri à son grand frère.
Lorne Worsley (1963-1970)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/4634396.jpg?342)
UN GARDIEN COLORÉ ET APPRÉCIÉ DE SES COÉQUIPIERS, GUMP WORSLEY ACONTRIBUÉ AUX QUATRE CONQUÊTES DE LA COUPE STANLEY DANS LES ANNÉES1960, REMPORTANT DEUX VÉZINA AU PASSAGE.
Le 4 juin 1963 a été une des plus belles journées dans la vie d’athlète de Lorne Worsley. Le petit joueur originaire de Montréal qui a passé une décennie à garder les buts pour les moribonds Rangers de New York, rentrait dans sa ville natale à la suite d’une transaction.
Depuis 1949, « Gump », un surnom qui s’est collé à lui en raison de sa supposée ressemblance à un personnage de bandes dessinées, a pris sa place entre les poteaux dans le poste de gardien de but de hockey professionnel.Il s’est amené dans la LNH en 1952-1953 et a remporté le trophée Calder, pour être remplacé l’année suivante au Madison Square Garden par un jeune homme du nom de Johnny Bower. Le Gumper a ensuite été accueilli en héros par les Blueshirts en 1954-55, après une année d’absence. Pratiquant un style acrobatique qui le gardait autant sur ses patins que dans les airs, Worsley était un des rares joueurs étoiles des Rangers des années 1950 et du début des années 1960.
Le gardien sans masque avait toujours la bonne façon de dire les choses, au grand plaisir des scribes de la presse, constamment à la recherche d’une citation croustillante. Questionné à savoir quelle équipe de la LNH lui donnait le plus de maux de tête, Gump a répondu du tac au tac que c’était sans doute les Rangers!Worsley a passé la plus grande partie de ses deux premières années avec le club-école montréalais à Québec, menant les As au premier rang du classement de la LAH à deux occasions. Rappelé par le Tricolore, il a disputé 19 matchs de saison régulière, puis huit autres en séries éliminatoires.Au printemps de 1965, après 600 matchs d’expérience dans la LNH, Lorne Worsley a finalement vu son nom être gravé sur la coupe Stanley. Ayant dépassé de loin l’âge où la plupart des gardiens accrochaient leurs patins pour passer à un emploi moins périlleux, Gump Worsley a tenu bon, profitant même des meilleures années de sa carrière. « C’est bien mieux que de porter sa boîte à lunch au travail », racontait l’homme qui avait déjà vécu l’expérience.
Worsley a présenté ses meilleures statistiques en carrière dans l’uniforme des Canadiens, remportant sa deuxième coupe Stanley en 1966 et partageant les honneurs du trophée Vézina avec son coéquipier Charlie Hodge. Il a joué un rôle dans deux autres conquêtes de la coupe Stanley en 1968 et en 1969.Sa moyenne de buts alloués de 1,98 a été la meilleure de la LNH en 1968 et on lui a de nouveau décerné le trophée Vézina aux côtés du jeune Rogatien Vachon au terme de la campagne.Worsley a quitté Montréal en direction du Minnesota pendant la saison 1969-70 et il est demeuré avec cette formation jusqu’à l’annonce de sa retraite en 1974. Comme pour le bon vin, Gump Worsley a pris de la valeur avec l’âge, excellant année après année en séries éliminatoires.
Les Canadiens se sont qualifiés pour les séries éliminatoires à chaque année où Worsley était dans l’alignement et il se classe encore aujourd’hui parmi les grands gardiens de l’histoire de l’organisation en séries éliminatoires. Il occupe le cinquième rang pour le nombre de matchs disputés et le quatrième pour le nombre de victoires en séries. Seulement deux joueurs du Tricolore ont présenté une moyenne de buts alloués inférieure à celle affichée par Worsley (1,92) au cours de son passage à Montréal. Sa moyenne de 2,42 buts alloués par matchs en saison régulière figure au sixième rang parmi les gardiens des Canadiens.Worsley a disputé 172 matchs de saison régulière dans l’uniforme du Tricolore et a remporté 92 victoires en plus de 25 matchs nuls. Les Canadiens n’ont subi que 44 revers avec le Gumper entre les poteaux, soit moins d’un match sur quatre.En 1980, Lorne Worsley a été élu membre du Temple de la renommée du hockey, un des plus grands gardiens de tous les temps et un des rares hommes à avoir connu une carrière professionnelle qui s’est étendue sur quatre décennies.
Le 4 juin 1963 a été une des plus belles journées dans la vie d’athlète de Lorne Worsley. Le petit joueur originaire de Montréal qui a passé une décennie à garder les buts pour les moribonds Rangers de New York, rentrait dans sa ville natale à la suite d’une transaction.
Depuis 1949, « Gump », un surnom qui s’est collé à lui en raison de sa supposée ressemblance à un personnage de bandes dessinées, a pris sa place entre les poteaux dans le poste de gardien de but de hockey professionnel.Il s’est amené dans la LNH en 1952-1953 et a remporté le trophée Calder, pour être remplacé l’année suivante au Madison Square Garden par un jeune homme du nom de Johnny Bower. Le Gumper a ensuite été accueilli en héros par les Blueshirts en 1954-55, après une année d’absence. Pratiquant un style acrobatique qui le gardait autant sur ses patins que dans les airs, Worsley était un des rares joueurs étoiles des Rangers des années 1950 et du début des années 1960.
Le gardien sans masque avait toujours la bonne façon de dire les choses, au grand plaisir des scribes de la presse, constamment à la recherche d’une citation croustillante. Questionné à savoir quelle équipe de la LNH lui donnait le plus de maux de tête, Gump a répondu du tac au tac que c’était sans doute les Rangers!Worsley a passé la plus grande partie de ses deux premières années avec le club-école montréalais à Québec, menant les As au premier rang du classement de la LAH à deux occasions. Rappelé par le Tricolore, il a disputé 19 matchs de saison régulière, puis huit autres en séries éliminatoires.Au printemps de 1965, après 600 matchs d’expérience dans la LNH, Lorne Worsley a finalement vu son nom être gravé sur la coupe Stanley. Ayant dépassé de loin l’âge où la plupart des gardiens accrochaient leurs patins pour passer à un emploi moins périlleux, Gump Worsley a tenu bon, profitant même des meilleures années de sa carrière. « C’est bien mieux que de porter sa boîte à lunch au travail », racontait l’homme qui avait déjà vécu l’expérience.
Worsley a présenté ses meilleures statistiques en carrière dans l’uniforme des Canadiens, remportant sa deuxième coupe Stanley en 1966 et partageant les honneurs du trophée Vézina avec son coéquipier Charlie Hodge. Il a joué un rôle dans deux autres conquêtes de la coupe Stanley en 1968 et en 1969.Sa moyenne de buts alloués de 1,98 a été la meilleure de la LNH en 1968 et on lui a de nouveau décerné le trophée Vézina aux côtés du jeune Rogatien Vachon au terme de la campagne.Worsley a quitté Montréal en direction du Minnesota pendant la saison 1969-70 et il est demeuré avec cette formation jusqu’à l’annonce de sa retraite en 1974. Comme pour le bon vin, Gump Worsley a pris de la valeur avec l’âge, excellant année après année en séries éliminatoires.
Les Canadiens se sont qualifiés pour les séries éliminatoires à chaque année où Worsley était dans l’alignement et il se classe encore aujourd’hui parmi les grands gardiens de l’histoire de l’organisation en séries éliminatoires. Il occupe le cinquième rang pour le nombre de matchs disputés et le quatrième pour le nombre de victoires en séries. Seulement deux joueurs du Tricolore ont présenté une moyenne de buts alloués inférieure à celle affichée par Worsley (1,92) au cours de son passage à Montréal. Sa moyenne de 2,42 buts alloués par matchs en saison régulière figure au sixième rang parmi les gardiens des Canadiens.Worsley a disputé 172 matchs de saison régulière dans l’uniforme du Tricolore et a remporté 92 victoires en plus de 25 matchs nuls. Les Canadiens n’ont subi que 44 revers avec le Gumper entre les poteaux, soit moins d’un match sur quatre.En 1980, Lorne Worsley a été élu membre du Temple de la renommée du hockey, un des plus grands gardiens de tous les temps et un des rares hommes à avoir connu une carrière professionnelle qui s’est étendue sur quatre décennies.
Frank Mahovlich (1970-1974)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/4008837.jpg?342)
FRANK MAHOVLICH A TERMINÉ SA GLORIEUSE CARRIÈRE DANS L’UNIFORME MONTRÉALAIS, RÉCOLTANT AU MOINS 80 POINTS À CHACUNE DE SES TROIS DERNIÈRES SAISONS.
Le Forum de Montréal n’avait pas beaucoup de secrets pour Frank Mahovlich lorsque celui-ci a enfilé le chandail des Canadiens pour la première fois. Au moment de son arrivée à Montréal au milieu de la saison 1970-1971, il visitait déjà l’édifice depuis 15 ans à titre de membre des Maple Leafs et des Red Wings.Le « Grand M » a fait une entrée remarquée dans la LNH en 1957-1958, devançant la jeune vedette de Chicago Bobby Hull dans la course au trophée Calder, remis à la recrue par excellence. Avant son arrivée au sein du Tricolore, Mahovlich avait déjà récolté plus de 400 buts et avait remporté la coupe Stanley à quatre reprises, ce qui en faisait déjà un candidat de premier choix pour le Temple de la renommée.
Mahovlich sembla inspiré par les Canadiens et ses trois saisons et demie passées à Montréal comptent parmi les plus productives de sa carrière.
Évoluant à l’étranger au moment de l’acquisition du « Grand M » en 1970-1971, le Tricolore a été incapable de lui fournir le numéro qu’il avait porté tout au long de sa carrière. Mahovlich a donc porté le numéro 10 lors de sa première partie, reprenant le numéro laissé libre suite au départ de Bill Collins vers Détroit.Mahovlich a rapidement retrouvé son numéro 27 et a récolté 41 points lors des 38 matchs restants au calendrier régulier.
Une fois les séries arrivées, le « Grand M » avait complètement rechargé les batteries et était prêt à livrer bataille. Il a dominé la colonne des marqueurs lors des éliminatoires avec 27 points, un record d’équipe qui tient encore aujourd’hui. Mahovlich a eu le bonheur de voir son nom gravé sur la coupe Stanley pour une cinquième fois.
À l’automne 1972, Mahovlich s’est aligné pour Équipe Canada lors de la Série du siècle face aux Soviétiques. Évoluant à l’aile gauche lors de six des huit affrontements, il a aidé le Canada à remporter la série grâce à sa récolte de deux buts et une passe.La saison 1972-1973 devait s’avérer mémorable pour Mahovlich. Il a dominé la formation avec un sommet personnel de 96 points, avec 43 buts et 53 passes, une autre marque personnelle. L’année suivante, il a répété ses exploits avec 93 points, puis en a ajouté 23 en 17 rencontres de séries alors que le Tricolore a mis une fois de plus la main sur la coupe Stanley, une sixième et dernière en carrière pour le « Grand M ».Lors de sa dernière saison dans la LNH, en 1973-1974, Mahovlich a dominé à nouveau les marqueurs des Canadiens avec un total de 80 points.Intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1981, Frank Mahovlich a été nommé au Sénat canadien en 1998.
Le Forum de Montréal n’avait pas beaucoup de secrets pour Frank Mahovlich lorsque celui-ci a enfilé le chandail des Canadiens pour la première fois. Au moment de son arrivée à Montréal au milieu de la saison 1970-1971, il visitait déjà l’édifice depuis 15 ans à titre de membre des Maple Leafs et des Red Wings.Le « Grand M » a fait une entrée remarquée dans la LNH en 1957-1958, devançant la jeune vedette de Chicago Bobby Hull dans la course au trophée Calder, remis à la recrue par excellence. Avant son arrivée au sein du Tricolore, Mahovlich avait déjà récolté plus de 400 buts et avait remporté la coupe Stanley à quatre reprises, ce qui en faisait déjà un candidat de premier choix pour le Temple de la renommée.
Mahovlich sembla inspiré par les Canadiens et ses trois saisons et demie passées à Montréal comptent parmi les plus productives de sa carrière.
Évoluant à l’étranger au moment de l’acquisition du « Grand M » en 1970-1971, le Tricolore a été incapable de lui fournir le numéro qu’il avait porté tout au long de sa carrière. Mahovlich a donc porté le numéro 10 lors de sa première partie, reprenant le numéro laissé libre suite au départ de Bill Collins vers Détroit.Mahovlich a rapidement retrouvé son numéro 27 et a récolté 41 points lors des 38 matchs restants au calendrier régulier.
Une fois les séries arrivées, le « Grand M » avait complètement rechargé les batteries et était prêt à livrer bataille. Il a dominé la colonne des marqueurs lors des éliminatoires avec 27 points, un record d’équipe qui tient encore aujourd’hui. Mahovlich a eu le bonheur de voir son nom gravé sur la coupe Stanley pour une cinquième fois.
À l’automne 1972, Mahovlich s’est aligné pour Équipe Canada lors de la Série du siècle face aux Soviétiques. Évoluant à l’aile gauche lors de six des huit affrontements, il a aidé le Canada à remporter la série grâce à sa récolte de deux buts et une passe.La saison 1972-1973 devait s’avérer mémorable pour Mahovlich. Il a dominé la formation avec un sommet personnel de 96 points, avec 43 buts et 53 passes, une autre marque personnelle. L’année suivante, il a répété ses exploits avec 93 points, puis en a ajouté 23 en 17 rencontres de séries alors que le Tricolore a mis une fois de plus la main sur la coupe Stanley, une sixième et dernière en carrière pour le « Grand M ».Lors de sa dernière saison dans la LNH, en 1973-1974, Mahovlich a dominé à nouveau les marqueurs des Canadiens avec un total de 80 points.Intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1981, Frank Mahovlich a été nommé au Sénat canadien en 1998.
Yvan Cournoyer (1963-1979)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/4827540.jpg?237)
LA PUISSANCE DE SON LANCER DES POIGNETS ET LA VITESSE D'YVAN COURNOYER FAISAIENT DE LUI UN DES ATTAQUANTS LES PLUS CRAINTS DU HOCKEY.
On le surnommait le Roadrunner et, à l’instar du légendaire personnage de dessins animés, Yvan Cournoyer utilisait sa vitesse et son instinct pour éviter des prédateurs plus imposants et plus lents que lui. Il a survécu à 16 saisons dans la LNH, toutes disputées dans l’uniforme des Canadiens.Cournoyer a effectué une entrée remarquée avec les Canadiens, inscrivant quatre buts en cinq matchs en 1963-1964, avant d’être utilisé presque exclusivement au sein du jeu de puissance lors des quatre saisons suivantes. Bien que l’équipe reconnaisse qu’il était doté d’habiletés offensives exceptionnelles, la direction croyait que le jeune joueur de 5’7’’ et 178 livres ne maîtrisait pas encore le côté défensif du jeu.
D’une rapidité incroyable et capable de tourner sur une pièce de 10 sous, le Roadrunner possédait des jambes si musclées qu’il pouvait à peine les croiser. Son puissant lancer des poignets, développé au cours de son enfance en se pratiquant avec de lourdes rondelles de métal, était l’un des plus redoutables de la ligue. Ces habiletés faisaient de Cournoyer l’un des attaquants les plus craints du hockey.Ses adversaires ne pouvaient frapper ce qu’ils ne pouvaient attraper et, lorsque débuta la saison 1968-1969, Cournoyer avait mérité un poste permanent à l’aile droite. Lorsqu’on lui donna plus de responsabilités, Cournoyer éleva son jeu d’un cran et releva le défi. Non seulement améliora-t-il grandement son jeu défensif, il mena l’équipe avec 43 buts et récolta un sommet personnel de 87 points. Comme ce fut le cas lors de 10 des 16 saisons de Cournoyer à Montréal, les Canadiens remportèrent la coupe Stanley ce printemps-là.
Les années passèrent et le Roadrunner continua de jouer avec passion, s’affirmant comme l’un des meneurs de l’équipe – une bougie d’allumage sur qui on pouvait compter pour effectuer les gros jeux dans les moments cruciaux.Choisi pour participer à la Série du siècle entre l’Union soviétique et le Canada en 1972, Cournoyer fut le joueur canadien le plus populaire auprès des Soviétiques en raison de son style de jeu. Il s’est distingué au cours de ces rencontres, récoltant une aide sur ce que plusieurs qualifient de but le plus marquant de l’histoire du hockey.De retour à la maison pour la saison 1972-1973, une autre campagne fort fructueuse, Cournoyer termina au premier rang des marqueurs lors des séries et ses totaux de 15 buts et 25 points lui valurent le seul honneur individuel de sa carrière dans la LNH, le trophée Conn-Smythe.
Ayant succédé à Henri Richard à titre de capitaine des Canadiens en 1975, il conserva le « C » jusqu’à sa retraite, acceptant le flambeau avec fierté et allumant une flamme qui devait mener les siens à quatre conquêtes consécutives de la coupe Stanley.Quinze rencontres après le début de la saison 1978-1979, une opération au dos signifia un arrêt forcé et définitif pour le Roadrunner.Cournoyer fut intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1982 et, avec la même fierté et le même dévouement qui ont marqué sa carrière active, il agit depuis quelques années à titre d’ambassadeur pour l’équipe.Un quart de siècle après avoir accroché ses patins, Yvan Cournoyer se retrouve toujours parmi les 10 meneurs de tous les temps des Canadiens pour le nombre de matchs disputés, les buts, les aides et les points, tant en saison régulière qu’en séries.Les Canadiens ont retiré son chandail numéro 12 le 12 novembre 2005, en compagnie d’une autre légende du Tricolore, Dickie Moore.
On le surnommait le Roadrunner et, à l’instar du légendaire personnage de dessins animés, Yvan Cournoyer utilisait sa vitesse et son instinct pour éviter des prédateurs plus imposants et plus lents que lui. Il a survécu à 16 saisons dans la LNH, toutes disputées dans l’uniforme des Canadiens.Cournoyer a effectué une entrée remarquée avec les Canadiens, inscrivant quatre buts en cinq matchs en 1963-1964, avant d’être utilisé presque exclusivement au sein du jeu de puissance lors des quatre saisons suivantes. Bien que l’équipe reconnaisse qu’il était doté d’habiletés offensives exceptionnelles, la direction croyait que le jeune joueur de 5’7’’ et 178 livres ne maîtrisait pas encore le côté défensif du jeu.
D’une rapidité incroyable et capable de tourner sur une pièce de 10 sous, le Roadrunner possédait des jambes si musclées qu’il pouvait à peine les croiser. Son puissant lancer des poignets, développé au cours de son enfance en se pratiquant avec de lourdes rondelles de métal, était l’un des plus redoutables de la ligue. Ces habiletés faisaient de Cournoyer l’un des attaquants les plus craints du hockey.Ses adversaires ne pouvaient frapper ce qu’ils ne pouvaient attraper et, lorsque débuta la saison 1968-1969, Cournoyer avait mérité un poste permanent à l’aile droite. Lorsqu’on lui donna plus de responsabilités, Cournoyer éleva son jeu d’un cran et releva le défi. Non seulement améliora-t-il grandement son jeu défensif, il mena l’équipe avec 43 buts et récolta un sommet personnel de 87 points. Comme ce fut le cas lors de 10 des 16 saisons de Cournoyer à Montréal, les Canadiens remportèrent la coupe Stanley ce printemps-là.
Les années passèrent et le Roadrunner continua de jouer avec passion, s’affirmant comme l’un des meneurs de l’équipe – une bougie d’allumage sur qui on pouvait compter pour effectuer les gros jeux dans les moments cruciaux.Choisi pour participer à la Série du siècle entre l’Union soviétique et le Canada en 1972, Cournoyer fut le joueur canadien le plus populaire auprès des Soviétiques en raison de son style de jeu. Il s’est distingué au cours de ces rencontres, récoltant une aide sur ce que plusieurs qualifient de but le plus marquant de l’histoire du hockey.De retour à la maison pour la saison 1972-1973, une autre campagne fort fructueuse, Cournoyer termina au premier rang des marqueurs lors des séries et ses totaux de 15 buts et 25 points lui valurent le seul honneur individuel de sa carrière dans la LNH, le trophée Conn-Smythe.
Ayant succédé à Henri Richard à titre de capitaine des Canadiens en 1975, il conserva le « C » jusqu’à sa retraite, acceptant le flambeau avec fierté et allumant une flamme qui devait mener les siens à quatre conquêtes consécutives de la coupe Stanley.Quinze rencontres après le début de la saison 1978-1979, une opération au dos signifia un arrêt forcé et définitif pour le Roadrunner.Cournoyer fut intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1982 et, avec la même fierté et le même dévouement qui ont marqué sa carrière active, il agit depuis quelques années à titre d’ambassadeur pour l’équipe.Un quart de siècle après avoir accroché ses patins, Yvan Cournoyer se retrouve toujours parmi les 10 meneurs de tous les temps des Canadiens pour le nombre de matchs disputés, les buts, les aides et les points, tant en saison régulière qu’en séries.Les Canadiens ont retiré son chandail numéro 12 le 12 novembre 2005, en compagnie d’une autre légende du Tricolore, Dickie Moore.
Ken Dryden (1970-1979)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/6299800.jpg?281)
TOUS SE RAPPELLENT LA LÉGENDAIRE POSTURE DE KEN DRYDEN, LE MENTON POSÉ SUR SES BRAS CROISÉS AU SOMMET DE SON BÂTON.
De la salle de classe, à la salle du conseil à la Chambre des communes, Ken Dryden a connu du succès dans toutes ses entreprises. Dans les 1970, il a fait carrière au hockey de la LNH est il est rapidement devenu le meilleur de son art – possiblement le meilleur de tous les temps, diront plusieurs partisans.Sélectionné par Boston à la séance de sélection amateur de 1964, Dryden a été échangé à Montréal peu après, faisant ses débuts avec le Tricolore à la fin de la saison 1970-71.Après avoir disputé six matchs en saison régulière, Dryden est devenu l’homme de confiance devant les filets des Canadiens en séries éliminatoires. Les adversaires en première ronde étaient les Bruins de Boston, champions en titre de la coupe Stanley et l’équipe la plus crainte du circuit.
Sept matchs plus tard, les Bruins étaient en vacances, tandis que les Canadiens de Montréal devenaient l’équipe Cendrillon de 1971, tirés par le gigantesque finissant en droit de l’Université Cornell (6’4’’ et 205 lbs.) jusqu’à la conquête de la coupe Stanley.Avec son nom gravé sur la coupe Stanley et un trophée Conn-Smythe en poche, Ken Dryden a officiellement entrepris sa saison recrue l’automne suivant. Le printemps venu, il avait fait preuve qu’il n’était pas qu’un simple coup de vent!
Prenant part à 64 matchs, Dryden a signé 39 victoires et n’a subi que huit revers, affichant une moyenne de buts alloués de 2,24. Il a remporté le trophée Calder et a été invité à garder les filets du Canada dans l’historique série contre l’Union soviétique avant le début de la saison de la LNH.Après les succès de la Série du siècle, Dryden a poursuivi sa domination chez les gardiens de la LNH. Il a remporté une deuxième coupe Stanley et un premier trophée Vézina en 1972-73.Tous se rappelleront sa légendaire posture devant le filet des Canadiens, le menton posé sur ses bras croisés au sommet de son bâton, pendant que le jeu se déroulait à l’autre bout de la patinoire. Après un an d’absence en 1973-1974, Dryden a gardé le fort des Canadiens au cours des cinq saisons suivantes, avec un positionnement sans faute et des réflexes à la vitesse de l’éclair qui le distinguaient des autres cerbères du circuit.
La fin des années 1970 a appartenu aux Canadiens de Scotty Bowman. Le défilé de la coupe Stanley s’est déroulé à Montréal quatre printemps consécutifs entre 1976 et 1979 et Dryden a remporté le trophée Vézina à chacune de ces saisons.Après sept années complètes à garder le but d’une des plus grandes dynasties du hockey, Ken Dryden a annoncé sa retraite au terme de la saison 1978-1979. Il comptait alors un trophée Calder, un Conn-Smythe, cinq Vézina et six conquêtes de la coupe Stanley à son actif.
De la salle de classe, à la salle du conseil à la Chambre des communes, Ken Dryden a connu du succès dans toutes ses entreprises. Dans les 1970, il a fait carrière au hockey de la LNH est il est rapidement devenu le meilleur de son art – possiblement le meilleur de tous les temps, diront plusieurs partisans.Sélectionné par Boston à la séance de sélection amateur de 1964, Dryden a été échangé à Montréal peu après, faisant ses débuts avec le Tricolore à la fin de la saison 1970-71.Après avoir disputé six matchs en saison régulière, Dryden est devenu l’homme de confiance devant les filets des Canadiens en séries éliminatoires. Les adversaires en première ronde étaient les Bruins de Boston, champions en titre de la coupe Stanley et l’équipe la plus crainte du circuit.
Sept matchs plus tard, les Bruins étaient en vacances, tandis que les Canadiens de Montréal devenaient l’équipe Cendrillon de 1971, tirés par le gigantesque finissant en droit de l’Université Cornell (6’4’’ et 205 lbs.) jusqu’à la conquête de la coupe Stanley.Avec son nom gravé sur la coupe Stanley et un trophée Conn-Smythe en poche, Ken Dryden a officiellement entrepris sa saison recrue l’automne suivant. Le printemps venu, il avait fait preuve qu’il n’était pas qu’un simple coup de vent!
Prenant part à 64 matchs, Dryden a signé 39 victoires et n’a subi que huit revers, affichant une moyenne de buts alloués de 2,24. Il a remporté le trophée Calder et a été invité à garder les filets du Canada dans l’historique série contre l’Union soviétique avant le début de la saison de la LNH.Après les succès de la Série du siècle, Dryden a poursuivi sa domination chez les gardiens de la LNH. Il a remporté une deuxième coupe Stanley et un premier trophée Vézina en 1972-73.Tous se rappelleront sa légendaire posture devant le filet des Canadiens, le menton posé sur ses bras croisés au sommet de son bâton, pendant que le jeu se déroulait à l’autre bout de la patinoire. Après un an d’absence en 1973-1974, Dryden a gardé le fort des Canadiens au cours des cinq saisons suivantes, avec un positionnement sans faute et des réflexes à la vitesse de l’éclair qui le distinguaient des autres cerbères du circuit.
La fin des années 1970 a appartenu aux Canadiens de Scotty Bowman. Le défilé de la coupe Stanley s’est déroulé à Montréal quatre printemps consécutifs entre 1976 et 1979 et Dryden a remporté le trophée Vézina à chacune de ces saisons.Après sept années complètes à garder le but d’une des plus grandes dynasties du hockey, Ken Dryden a annoncé sa retraite au terme de la saison 1978-1979. Il comptait alors un trophée Calder, un Conn-Smythe, cinq Vézina et six conquêtes de la coupe Stanley à son actif.
Jacques Lemaire (1967-1979)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/1873930.jpg?317)
AUSSI EFFICACE AVEC LA RONDELLE QUE SANS, JACQUES LEMAIRE, AVEC SES 835 POINTS EN 12 SAISONS, VIENT AU SEPTIÈME RANG DANS L’HISTOIRE DE L’ÉQUIPE À CE CHAPITRE.
Jacques Lemaire a passé une douzaine d'années avec les Canadiens, s'affirmant sans faire de bruit comme l'un des meilleurs centres de l'histoire de l'équipe. Il a percé sous la férule Toe Blake en 1967-1968 et s'est rapidement imposé comme un joueur fiable dans les deux sens de la patinoire.Solide patineur et passeur imaginatif, « Coco », comme le surnommaient ses coéquipiers, possédait également un lancer foudroyant dont il faisait bon usage, souvent avant même d'atteindre la ligne bleue adverse.À sa première saison, il a récolté 22 buts et 20 passes, des statistiques très respectables pour une recrue. Une fois les séries arrivées, Lemaire a élevé son jeu d'un cran, amassant 13 points en autant de parties, laissant clairement savoir qu'on pouvait compter sur lui lorsque l'enjeu était grand et jouant un rôle de premier plan dans la première de ses huit conquêtes de la coupe Stanley.
Si sa vitesse, son anticipation et sa détermination ont fait de lui un attaquant défensif exceptionnel. Lemaire n'était pas pour autant étranger à la feuille de pointage. Il a inscrit au moins 20 buts lors de chacune de ses 12 campagnes.Fabricant de jeu naturel, aussi dangereux sans la rondelle que lorsque celle-ci était collée à son bâton, Lemaire pouvait marquer de presque n'importe quel endroit sur la glace. Son puissant lancer frappé, souvent décoché de l'extérieur de la ligne bleue, s'est retrouvé derrière plus d'un gardien éberlué.Évoluant au sein d'une formation comptant sur plusieurs futurs membres du Temple de la renommée, Lemaire ne constituait pas souvent le centre d'attraction, mais faisait tout de même plus que sa part.Tout en offrant du hockey solide, non spectaculaire et sans reproches en défensive, il trouvait le moyen de terminer la saison parmi les meilleurs pointeurs du club année après année.
Ayant pris du galon à mesure que d'autres se retiraient, Lemaire était un vétéran établi lorsqu'il s'est retrouvé au centre des ailiers Guy Lafleur et Steve Shutt. Ensemble, ils formèrent le trio le plus menaçant assemblé par les Canadiens depuis la glorieuse époque de la Punch Line.Shutt possédait des mains et une dégaine parmi les plus rapides de la ligue. Lafleur se fiait entièrement à son instinct et à ses réflexes - il était impossible de prévoir la direction qu'il allait emprunter. Jacques Lemaire était le joueur fiable du groupe, celui qui s'occupait des tâches ingrates. Il gagnait les mises en jeu, récupérait la rondelle dans les coins et refilait celle-ci à ses coéquipiers plus spectaculaires qui terminaient le travail en emplissant les filets à un rythme record.
En séries, Lemaire n'avait pas son pareil. L'un des meilleurs joueurs de l'histoire de la LNH lorsque l'enjeu était à son maximum, il a inscrit trois buts en prolongation au cours de sa carrière, dont celui qui procurait la coupe Stanley au Tricolore en 1977. Le dernier but de Lemaire dans la LNH a d’ailleurs été le filet vainqueur de la coupe Stanley en 1979.Seulement cinq autres joueurs ont inscrit plus d'un but procurant la coupe. Ses statistiques en séries sont fort impressionnantes. Lemaire occupe le septième rang de l'histoire du Tricolore pour les buts et les aides, alors que ses 139 points lors des éliminatoires le laissent au deuxième rang derrière Jean Béliveau.L'un des meilleurs stratèges du hockey, Lemaire a entamé sa carrière d'entraîneur dans la LNH derrière le banc des Canadiens avant de prendre la route du New Jersey, y inscrivant son nom sur la coupe Stanley en 1995, cette fois à titre d'entraîneur-chef.Jacques Lemaire a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1984.
Jacques Lemaire a passé une douzaine d'années avec les Canadiens, s'affirmant sans faire de bruit comme l'un des meilleurs centres de l'histoire de l'équipe. Il a percé sous la férule Toe Blake en 1967-1968 et s'est rapidement imposé comme un joueur fiable dans les deux sens de la patinoire.Solide patineur et passeur imaginatif, « Coco », comme le surnommaient ses coéquipiers, possédait également un lancer foudroyant dont il faisait bon usage, souvent avant même d'atteindre la ligne bleue adverse.À sa première saison, il a récolté 22 buts et 20 passes, des statistiques très respectables pour une recrue. Une fois les séries arrivées, Lemaire a élevé son jeu d'un cran, amassant 13 points en autant de parties, laissant clairement savoir qu'on pouvait compter sur lui lorsque l'enjeu était grand et jouant un rôle de premier plan dans la première de ses huit conquêtes de la coupe Stanley.
Si sa vitesse, son anticipation et sa détermination ont fait de lui un attaquant défensif exceptionnel. Lemaire n'était pas pour autant étranger à la feuille de pointage. Il a inscrit au moins 20 buts lors de chacune de ses 12 campagnes.Fabricant de jeu naturel, aussi dangereux sans la rondelle que lorsque celle-ci était collée à son bâton, Lemaire pouvait marquer de presque n'importe quel endroit sur la glace. Son puissant lancer frappé, souvent décoché de l'extérieur de la ligne bleue, s'est retrouvé derrière plus d'un gardien éberlué.Évoluant au sein d'une formation comptant sur plusieurs futurs membres du Temple de la renommée, Lemaire ne constituait pas souvent le centre d'attraction, mais faisait tout de même plus que sa part.Tout en offrant du hockey solide, non spectaculaire et sans reproches en défensive, il trouvait le moyen de terminer la saison parmi les meilleurs pointeurs du club année après année.
Ayant pris du galon à mesure que d'autres se retiraient, Lemaire était un vétéran établi lorsqu'il s'est retrouvé au centre des ailiers Guy Lafleur et Steve Shutt. Ensemble, ils formèrent le trio le plus menaçant assemblé par les Canadiens depuis la glorieuse époque de la Punch Line.Shutt possédait des mains et une dégaine parmi les plus rapides de la ligue. Lafleur se fiait entièrement à son instinct et à ses réflexes - il était impossible de prévoir la direction qu'il allait emprunter. Jacques Lemaire était le joueur fiable du groupe, celui qui s'occupait des tâches ingrates. Il gagnait les mises en jeu, récupérait la rondelle dans les coins et refilait celle-ci à ses coéquipiers plus spectaculaires qui terminaient le travail en emplissant les filets à un rythme record.
En séries, Lemaire n'avait pas son pareil. L'un des meilleurs joueurs de l'histoire de la LNH lorsque l'enjeu était à son maximum, il a inscrit trois buts en prolongation au cours de sa carrière, dont celui qui procurait la coupe Stanley au Tricolore en 1977. Le dernier but de Lemaire dans la LNH a d’ailleurs été le filet vainqueur de la coupe Stanley en 1979.Seulement cinq autres joueurs ont inscrit plus d'un but procurant la coupe. Ses statistiques en séries sont fort impressionnantes. Lemaire occupe le septième rang de l'histoire du Tricolore pour les buts et les aides, alors que ses 139 points lors des éliminatoires le laissent au deuxième rang derrière Jean Béliveau.L'un des meilleurs stratèges du hockey, Lemaire a entamé sa carrière d'entraîneur dans la LNH derrière le banc des Canadiens avant de prendre la route du New Jersey, y inscrivant son nom sur la coupe Stanley en 1995, cette fois à titre d'entraîneur-chef.Jacques Lemaire a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1984.
Bert Olmstead (1950-1958)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/6697066.jpg?301)
UN TRAVAILLEUR ACHARNÉ ET INFATIGABLE, BERT OLMSTEAD PARTAGE AVEC LE « ROCKET » LA MARQUE D’ÉQUIPE DE HUIT POINTS RÉCOLTÉS AU COURS D’UN MÊME MATCH.
Les attaquants de puissance faisaient partie du hockey bien avant que l'expression ne devienne populaire. Le fougueux Bert Olmstead se chargeait des travaux salissants au sein de deux des meilleures lignes d'attaque de l'histoire.Marqueur de 20 buts pour Chicago l'année précédente, Olmstead s'est joint aux Canadiens au cours de la saison 1950-1951 et s'est transformé en l'un des meilleurs fabricants de jeu du hockey. L'entraîneur Dick Irvin était le seul maître à bord à Montréal et « Dirty Bertie », comme on le surnommait à travers la LNH, était l'un de ses plus fidèles matelots.
Le travail d’Olmstead consistait à s'occuper de l'aile gauche de sa ligne bleue au filet adverse, à gagner les batailles le long des bandes et à récupérer la rondelle dans les coins afin de créer des occasions de marquer pour ses coéquipiers. Il s'acquittait de cette tâche aussi bien que n'importe qui à travers la ligue.Pendant huit ans, il a tout donné pour les Canadiens et ne s'attendait à rien de moins de la part de ses coéquipiers. Si Olmstead croyait qu'un joueur ne fournissait pas un effort maximal, il ne se gênait pas pour le lui laisser savoir, peu importe qu'il s'agisse d'une légende vivante ou d'une verte recrue.
Olmstead a entamé son séjour avec les Canadiens aux côtés de Lach et Richard au sein de la fameuse « Punch Line », puis s'est plus tard retrouvé en compagnie des jeunes Jean Béliveau et Bernard Geoffrion. Bien qu'il n'a plus jamais atteint le cap des 20 buts, Olmstead est demeuré une menace offensive, capable de marquer à l'occasion, mais préférant s'en tenir aux tâches qu'on lui assignait.Le 9 janvier 1954, Olmstead a explosé avec une récolte de huit points en une partie, égalant le record d'équipe enregistré part Maurice Richard une décennie auparavant. Richard et lui sont toujours les deux seuls membres de l'équipe à avoir accompli l'exploit. Olmstead a récolté 22 mentions d'aide pour le Tricolore en 1950-1951, un total qui n'a cessé d'augmenter d'année en année. Il a dominé la ligue en 1954-1955 avec 48 assistances et a enregistré un nouveau record de la LNH avec 56 la saison suivante.
Olsmtead, membre de la formation championne de la coupe Stanley en 1953, a connu ses meilleures séries éliminatoires suite au calendrier 1955-1956. Pratiquant son style agressif habituel tout au long des séries, Olmstead a amassé 14 points, le deuxième plus haut total de l'équipe cette année-là, et a inscrit à nouveau son nom sur la coupe de Lord Stanley.Les Canadiens devaient décrocher les grands honneurs au terme des quatre saisons suivantes. Olmstead n'était pas de la partie lorsque cette incroyable série de succès a pris fin. Toronto a fait son acquisition après la saison 1957-1958, espérant que ce compétiteur expérimenté aiderait à relancer la franchise. Le leadership d’Olmstead s'avéra un facteur déterminant dans le retour des Leafs parmi l'élite de la ligue.
Il a remporté sa cinquième coupe Stanley et sa première avec Toronto en 1961-1962. Olmstead s’est retiré en champion suite à ce triomphe, mais est revenu comme administrateur quelques années plus tard, devenant le premier entraîneur et directeur général des Seals d'Oakland, une équipe d'expansion.En 1985, le Temple de la renommée du hockey a ouvert ses portes à Bert Olmstead, reconnaissant à juste titre qu'il avait sa place aux côtés des plus grands.
Les attaquants de puissance faisaient partie du hockey bien avant que l'expression ne devienne populaire. Le fougueux Bert Olmstead se chargeait des travaux salissants au sein de deux des meilleures lignes d'attaque de l'histoire.Marqueur de 20 buts pour Chicago l'année précédente, Olmstead s'est joint aux Canadiens au cours de la saison 1950-1951 et s'est transformé en l'un des meilleurs fabricants de jeu du hockey. L'entraîneur Dick Irvin était le seul maître à bord à Montréal et « Dirty Bertie », comme on le surnommait à travers la LNH, était l'un de ses plus fidèles matelots.
Le travail d’Olmstead consistait à s'occuper de l'aile gauche de sa ligne bleue au filet adverse, à gagner les batailles le long des bandes et à récupérer la rondelle dans les coins afin de créer des occasions de marquer pour ses coéquipiers. Il s'acquittait de cette tâche aussi bien que n'importe qui à travers la ligue.Pendant huit ans, il a tout donné pour les Canadiens et ne s'attendait à rien de moins de la part de ses coéquipiers. Si Olmstead croyait qu'un joueur ne fournissait pas un effort maximal, il ne se gênait pas pour le lui laisser savoir, peu importe qu'il s'agisse d'une légende vivante ou d'une verte recrue.
Olmstead a entamé son séjour avec les Canadiens aux côtés de Lach et Richard au sein de la fameuse « Punch Line », puis s'est plus tard retrouvé en compagnie des jeunes Jean Béliveau et Bernard Geoffrion. Bien qu'il n'a plus jamais atteint le cap des 20 buts, Olmstead est demeuré une menace offensive, capable de marquer à l'occasion, mais préférant s'en tenir aux tâches qu'on lui assignait.Le 9 janvier 1954, Olmstead a explosé avec une récolte de huit points en une partie, égalant le record d'équipe enregistré part Maurice Richard une décennie auparavant. Richard et lui sont toujours les deux seuls membres de l'équipe à avoir accompli l'exploit. Olmstead a récolté 22 mentions d'aide pour le Tricolore en 1950-1951, un total qui n'a cessé d'augmenter d'année en année. Il a dominé la ligue en 1954-1955 avec 48 assistances et a enregistré un nouveau record de la LNH avec 56 la saison suivante.
Olsmtead, membre de la formation championne de la coupe Stanley en 1953, a connu ses meilleures séries éliminatoires suite au calendrier 1955-1956. Pratiquant son style agressif habituel tout au long des séries, Olmstead a amassé 14 points, le deuxième plus haut total de l'équipe cette année-là, et a inscrit à nouveau son nom sur la coupe de Lord Stanley.Les Canadiens devaient décrocher les grands honneurs au terme des quatre saisons suivantes. Olmstead n'était pas de la partie lorsque cette incroyable série de succès a pris fin. Toronto a fait son acquisition après la saison 1957-1958, espérant que ce compétiteur expérimenté aiderait à relancer la franchise. Le leadership d’Olmstead s'avéra un facteur déterminant dans le retour des Leafs parmi l'élite de la ligue.
Il a remporté sa cinquième coupe Stanley et sa première avec Toronto en 1961-1962. Olmstead s’est retiré en champion suite à ce triomphe, mais est revenu comme administrateur quelques années plus tard, devenant le premier entraîneur et directeur général des Seals d'Oakland, une équipe d'expansion.En 1985, le Temple de la renommée du hockey a ouvert ses portes à Bert Olmstead, reconnaissant à juste titre qu'il avait sa place aux côtés des plus grands.
Serge Savard (1966-1981)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/774392.jpg?300)
MEMBRE DU FAMEUX « BIG THREE » À LA LIGNE BLEUE MONTRÉALAISE, SERGE SAVARD EST CÉLÈBRE POUR AVOIR POPULARISÉ LE « SPINORAMA ».
Personne n'appelait Serge Savard « Le Sénateur » lorsque celui-ci s'est joint à l'organisation des Canadiens de Montréal. L'adolescent de 15 ans a eu besoin de la permission de ses parents pour signer le premier contrat qui le liait à l'équipe avec laquelle il allait passer la majorité des 35 années suivantes.Premier membre du « Big Three » à atteindre la LNH, Savard fut utilisé de façon sporadique lors de la saison 1967-1968, obtenant de plus en plus de temps de glace à mesure que la saison progressait. Ce printemps-là, une parade de la coupe Stanley fut organisée sur la rue Ste-Catherine pour la troisième fois en quatre ans. Savard devait soulever le précieux trophée à sept autres reprises lors de ses 12 saisons passées à patrouiller la ligne bleue des Canadiens.
Savard est sorti de sa coquille la saison suivante, étant employé de façon régulière dès le premier match du calendrier et s'affirmant comme l'un des défenseurs à caractère offensif les plus prometteurs de la LNH. Rapide, instinctif et habile manieur de bâton, les pirouettes spectaculaires effectuées par Savard pour éviter les mises en échec se retrouvaient régulièrement parmi les faits saillants de la soirée. Danny Gallivan, descripteur des matchs des Canadiens à la CBC, a inventé l'expression « Savardian Spinorama », que l'on pourrait traduire par la « Toupie Savard », afin de décrire la manoeuvre.Le Tricolore participa aux séries au terme du calendrier régulier et Savard récolta 10 points lors des 14 matchs dont les Canadiens eurent besoin pour lancer les préparatifs de la parade édition 1969. Cette fois, Savard ajouta une récompense individuelle à sa collection d'honneurs, soit le trophée Conn-Smythe remis au joueur le plus utile des séries.
En 12 années avec l'équipe, Savard a raté très peu de matchs. Lorsqu'il tombait au combat par contre, cela se traduisait par une absence prolongée. Deux fractures de la jambe, subies en l'espace de 11 mois, coûtèrent à Savard presque deux saisons complètes et lui firent perdre beaucoup de sa vitesse.Lorsqu'il est revenu au jeu afin de disputer les dernières rencontres de la saison 1971-1972, Savard a modifié son jeu. N'étant plus le rapide patineur d'antan qui pouvait se porter à l'offensive, Savard est devenu l'un des meilleurs arrières à caractère défensif de la ligue, utilisant son intelligence, son imposant gabarit et son habileté incomparable à bloquer les tirs pour compenser pour sa perte de mobilité.Choisi au sein d'Équipe Canada pour la Série du siècle face aux Soviétiques, Savard fut utilisé lors de cinq rencontres, les quatre victoires et le match nul, et en profita pour étaler son talent à la face du monde.
De coupe Stanley en coupe Stanley, Savard a beaucoup appris des vétérans qui l'ont précédé et est lui-même devenu l'un des meneurs de la formation. En 1978-1979, il remporta le trophée Bill-Masterton. L'automne suivant, il succéda à Yvan Cournoyer à titre de capitaine du Tricolore et porta fièrement le « C » jusqu'à sa retraite, à la fin de la saison 1980-1981.Cette retraite fut l'une des plus brèves de l'histoire. Attiré à Winnipeg par son coéquipier de longue date et ami intime John Ferguson, Le Sénateur déménagea dans les Prairies et évolua pendant deux saisons pour les Jets.
En 1983, Savard est revenu à ses premières amours, étant nommé directeur général des Canadiens. Il devait passer autant d'années dans le siège du directeur-gérant qu'il avait passées de saisons sur la glace du Forum, soit 12. Les conquêtes de la coupe Stanley de 1986 et 1993 étant survenues au cours de son règne, le nom de Savard apparaît aujourd'hui à 10 reprises sur le trophée tant convoité.Membre du Temple de la renommée du hockey depuis 1986, Savard passe aujourd'hui le plus clair de son temps à s'occuper de ses actifs dans l'immobilier.Son chandail numéro 18 a été retiré par les Canadiens le 18 novembre 2006.
Personne n'appelait Serge Savard « Le Sénateur » lorsque celui-ci s'est joint à l'organisation des Canadiens de Montréal. L'adolescent de 15 ans a eu besoin de la permission de ses parents pour signer le premier contrat qui le liait à l'équipe avec laquelle il allait passer la majorité des 35 années suivantes.Premier membre du « Big Three » à atteindre la LNH, Savard fut utilisé de façon sporadique lors de la saison 1967-1968, obtenant de plus en plus de temps de glace à mesure que la saison progressait. Ce printemps-là, une parade de la coupe Stanley fut organisée sur la rue Ste-Catherine pour la troisième fois en quatre ans. Savard devait soulever le précieux trophée à sept autres reprises lors de ses 12 saisons passées à patrouiller la ligne bleue des Canadiens.
Savard est sorti de sa coquille la saison suivante, étant employé de façon régulière dès le premier match du calendrier et s'affirmant comme l'un des défenseurs à caractère offensif les plus prometteurs de la LNH. Rapide, instinctif et habile manieur de bâton, les pirouettes spectaculaires effectuées par Savard pour éviter les mises en échec se retrouvaient régulièrement parmi les faits saillants de la soirée. Danny Gallivan, descripteur des matchs des Canadiens à la CBC, a inventé l'expression « Savardian Spinorama », que l'on pourrait traduire par la « Toupie Savard », afin de décrire la manoeuvre.Le Tricolore participa aux séries au terme du calendrier régulier et Savard récolta 10 points lors des 14 matchs dont les Canadiens eurent besoin pour lancer les préparatifs de la parade édition 1969. Cette fois, Savard ajouta une récompense individuelle à sa collection d'honneurs, soit le trophée Conn-Smythe remis au joueur le plus utile des séries.
En 12 années avec l'équipe, Savard a raté très peu de matchs. Lorsqu'il tombait au combat par contre, cela se traduisait par une absence prolongée. Deux fractures de la jambe, subies en l'espace de 11 mois, coûtèrent à Savard presque deux saisons complètes et lui firent perdre beaucoup de sa vitesse.Lorsqu'il est revenu au jeu afin de disputer les dernières rencontres de la saison 1971-1972, Savard a modifié son jeu. N'étant plus le rapide patineur d'antan qui pouvait se porter à l'offensive, Savard est devenu l'un des meilleurs arrières à caractère défensif de la ligue, utilisant son intelligence, son imposant gabarit et son habileté incomparable à bloquer les tirs pour compenser pour sa perte de mobilité.Choisi au sein d'Équipe Canada pour la Série du siècle face aux Soviétiques, Savard fut utilisé lors de cinq rencontres, les quatre victoires et le match nul, et en profita pour étaler son talent à la face du monde.
De coupe Stanley en coupe Stanley, Savard a beaucoup appris des vétérans qui l'ont précédé et est lui-même devenu l'un des meneurs de la formation. En 1978-1979, il remporta le trophée Bill-Masterton. L'automne suivant, il succéda à Yvan Cournoyer à titre de capitaine du Tricolore et porta fièrement le « C » jusqu'à sa retraite, à la fin de la saison 1980-1981.Cette retraite fut l'une des plus brèves de l'histoire. Attiré à Winnipeg par son coéquipier de longue date et ami intime John Ferguson, Le Sénateur déménagea dans les Prairies et évolua pendant deux saisons pour les Jets.
En 1983, Savard est revenu à ses premières amours, étant nommé directeur général des Canadiens. Il devait passer autant d'années dans le siège du directeur-gérant qu'il avait passées de saisons sur la glace du Forum, soit 12. Les conquêtes de la coupe Stanley de 1986 et 1993 étant survenues au cours de son règne, le nom de Savard apparaît aujourd'hui à 10 reprises sur le trophée tant convoité.Membre du Temple de la renommée du hockey depuis 1986, Savard passe aujourd'hui le plus clair de son temps à s'occuper de ses actifs dans l'immobilier.Son chandail numéro 18 a été retiré par les Canadiens le 18 novembre 2006.
Jacques Laperrières (1962-1974)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/7774931.jpg?298)
UN DÉFENSEUR FIABLE ET ROBUSTE, JACQUES LAPERRIÈRE A PASSÉ TOUTE SA CARRIÈRE À MONTRÉAL, REMPORTANT CINQ COUPES STANLEY AU PASSAGE.
Calme et imperturbable, Jacques Laperrière a disputé toute sa carrière avec les Canadiens, s'arrêtant à quelques matchs du plateau de 700. Il a remporté le trophée Calder à titre de recrue de l'année de la LNH en 1963-1964, devançant de justesse son coéquipier John Ferguson lors du scrutin, et s'est dès lors établi comme un pilier de la brigade défensive des Canadiens pour la décennie à venir.À 6'2'' et 190 livres, « Lappy » était l'un des joueurs les plus imposants de la ligue. Il pouvait laisser tomber les gants si cela s'avérait nécessaire, mais préférait s'en abstenir autant que possible. À l'inverse de la plupart des joueurs de son gabarit, Laperrière préférait se servir de sa tête plutôt que de ses poings, une approche qui le servit à merveille tout au long de sa carrière.
Peu réputé pour ses talents offensifs, Laperrière utilisait ses habiletés pour anticiper le jeu, tuant habituellement dans l'œuf les menaces potentielles avant même qu'elles ne prennent forme. De longs bras, même pour un athlète de sa taille, procuraient à Laperrière une portée extraordinaire, un autre atout qu'il utilisait à profusion, mettant fin aux montées de l'adversaire sans même avoir à distribuer une mise en échec.Efficace et pragmatique, son style purement défensif s'est avéré un facteur déterminant dans la conquête d'une demi-douzaine de coupes Stanley lors des années 1960 et 1970. Les passes précises de Laperrière servaient à merveille le style rapide de l'équipe, dont la contre-attaque était un élément prédominant.
Laperrière a connu ses meilleures séries suite au calendrier 1970-1971. Il a explosé pour une rare fois à l'offensive, récoltant quatre buts et neuf assistances lors des 20 rencontres devant mener à une autre conquête de la coupe Stanley par les Canadiens.Laperrière a amassé autant de points lors de chacune des deux premières séries qu'il en récoltait habituellement au cours d'un printemps complet. Il a amassé deux buts et quatre assistances contre Boston lors de la première ronde, puis a ajouté trois points lors de la série suivante face au Minnesota.Cette année-là, les Blackhawks de Chicago ont poussé les Canadiens à la limite de sept rencontres lors de la finale avant de s'avouer vaincus. Laperrière a disputé les cinq derniers matchs de la série avec un os du bras fracturé, ajoutant tout de même quatre passes à son total, dont trois après avoir encaissé sa blessure.
Évoluer en dépit des blessures était une habitude pour Laperrière - cela faisait simplement partie du travail. Les blessures l'ont embêté tout au long de sa carrière, le forçant à rater presque 100 parties lors des 10 campagnes au cours desquelles il a été un membre régulier des Canadiens.Une blessure à une jambe subie tout juste après la mi-saison en 1973-1974 a forcé le quadruple membre des équipes d'étoiles à se retirer à l'âge de 32 ans.En 1981-1982, Laperrière effectua un retour chez les Canadiens, cette fois dans le rôle d'entraîneur-adjoint. Il devait passer 16 ans derrière le banc du Tricolore, travaillant avec six entraîneurs-chef tout en veillant au développement des jeunes défenseurs.Il a ajouté deux fois son nom sur la coupe Stanley suite aux triomphes du Bleu-Blanc-Rouge en 1986 et 1993. Laperrière a également été adjoint à Boston et au New Jersey.Laperrière a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1987. Un aréna a été nommé en son honneur dans sa ville natale de Rouyn-Noranda.
Calme et imperturbable, Jacques Laperrière a disputé toute sa carrière avec les Canadiens, s'arrêtant à quelques matchs du plateau de 700. Il a remporté le trophée Calder à titre de recrue de l'année de la LNH en 1963-1964, devançant de justesse son coéquipier John Ferguson lors du scrutin, et s'est dès lors établi comme un pilier de la brigade défensive des Canadiens pour la décennie à venir.À 6'2'' et 190 livres, « Lappy » était l'un des joueurs les plus imposants de la ligue. Il pouvait laisser tomber les gants si cela s'avérait nécessaire, mais préférait s'en abstenir autant que possible. À l'inverse de la plupart des joueurs de son gabarit, Laperrière préférait se servir de sa tête plutôt que de ses poings, une approche qui le servit à merveille tout au long de sa carrière.
Peu réputé pour ses talents offensifs, Laperrière utilisait ses habiletés pour anticiper le jeu, tuant habituellement dans l'œuf les menaces potentielles avant même qu'elles ne prennent forme. De longs bras, même pour un athlète de sa taille, procuraient à Laperrière une portée extraordinaire, un autre atout qu'il utilisait à profusion, mettant fin aux montées de l'adversaire sans même avoir à distribuer une mise en échec.Efficace et pragmatique, son style purement défensif s'est avéré un facteur déterminant dans la conquête d'une demi-douzaine de coupes Stanley lors des années 1960 et 1970. Les passes précises de Laperrière servaient à merveille le style rapide de l'équipe, dont la contre-attaque était un élément prédominant.
Laperrière a connu ses meilleures séries suite au calendrier 1970-1971. Il a explosé pour une rare fois à l'offensive, récoltant quatre buts et neuf assistances lors des 20 rencontres devant mener à une autre conquête de la coupe Stanley par les Canadiens.Laperrière a amassé autant de points lors de chacune des deux premières séries qu'il en récoltait habituellement au cours d'un printemps complet. Il a amassé deux buts et quatre assistances contre Boston lors de la première ronde, puis a ajouté trois points lors de la série suivante face au Minnesota.Cette année-là, les Blackhawks de Chicago ont poussé les Canadiens à la limite de sept rencontres lors de la finale avant de s'avouer vaincus. Laperrière a disputé les cinq derniers matchs de la série avec un os du bras fracturé, ajoutant tout de même quatre passes à son total, dont trois après avoir encaissé sa blessure.
Évoluer en dépit des blessures était une habitude pour Laperrière - cela faisait simplement partie du travail. Les blessures l'ont embêté tout au long de sa carrière, le forçant à rater presque 100 parties lors des 10 campagnes au cours desquelles il a été un membre régulier des Canadiens.Une blessure à une jambe subie tout juste après la mi-saison en 1973-1974 a forcé le quadruple membre des équipes d'étoiles à se retirer à l'âge de 32 ans.En 1981-1982, Laperrière effectua un retour chez les Canadiens, cette fois dans le rôle d'entraîneur-adjoint. Il devait passer 16 ans derrière le banc du Tricolore, travaillant avec six entraîneurs-chef tout en veillant au développement des jeunes défenseurs.Il a ajouté deux fois son nom sur la coupe Stanley suite aux triomphes du Bleu-Blanc-Rouge en 1986 et 1993. Laperrière a également été adjoint à Boston et au New Jersey.Laperrière a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1987. Un aréna a été nommé en son honneur dans sa ville natale de Rouyn-Noranda.
Guy Lafleur (1971-1985)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/3390321.jpg?310)
AVEC SES MONTÉES SPECTACULAIRES ET SON TIR FOUDROYANT, GUY LAFLEUR, SURNOMMÉ LE « DÉMON BLOND », ÉTAIT L’ATTAQUANT LE PLUS REDOUTABLE DE SON ÉPOQUE.
À l’époque où Guy Lafleur s’est joint aux Canadiens, il fallait remonter 20 ans en arrière, soit lors de l’émergence de Jean Béliveau, pour voir les partisans de l’équipe aussi enthousiasmés face à l’arrivée d’une nouvelle recrue. Lafleur devait récompenser la patience des amateurs avec une carrière comparable à celles des plus grands, sa vitesse, son talent et sa fierté représentant les qualités qui firent des éditions des années 1970 du Tricolore la crème de la LNH.Meilleur joueur junior au pays, Lafleur a terminé sa carrière amateure au sommet. Ses Remparts de Québec ont remporté la coupe Memorial en 1971, alors que le jeune patineur de Thurso était déjà un icône de la scène sportive québécoise en raison d’une récolte de 130 buts et 209 points lors de sa dernière campagne chez les juniors.
Tout comme Frank Selke l’avait fait 20 ans avant lui, le directeur-gérant Sam Pollock a fait des pieds et des mains pour voir le scénario de rêve se concrétiser, échangeant plusieurs joueurs de talent afin de s’assurer que la jeune merveille ferait ses débuts dans la LNH sous les couleurs des Canadiens de Montréal.Suite à sa sélection au tout premier rang du repêchage amateur en 1971, Lafleur a vu tous ses gestes sur la patinoire épiés à la loupe, analysés et comparés au jeu des légendes qui l’avaient précédé par les amateurs les plus exigeants de la ligue.Lafleur a inscrit 29 buts lors de sa saison recrue, 28 lors de la suivante, qui fut l’année de sa première conquête de la coupe Stanley, puis 21 au cours de sa troisième campagne, des statistiques respectables pour un jeune joueur moyen mais en deçà des attentes des amateurs face à un espoir qui devait porter le flambeau que Maurice Richard avait remis à Jean Béliveau.
Surnommé « Flower » par ses coéquipiers, Lafleur a éclos en 1974-1975, récoltant pas moins de 53 buts et 66 assistances. La grogne qui avait accompagnée ses premiers pas dans la ligue a tôt fait place aux encouragements d’amateurs en liesse au moment où Lafleur, maintenant connu sous le sobriquet de Démon Blond, se transformait en joueur le plus électrisant du circuit.Alors que les Canadiens connaissaient leur période la plus faste depuis les années 1950, remportant quatre coupes Stanley consécutives de 1976 à 1979, Lafleur prêchait par l’exemple tant par ses talents de marqueur que par sa force de caractère.Rien n’était plus important que le hockey et Lafleur avait pour seul objectif de mener son équipe à la victoire match après match. Enfilant son équipement et prêt à sauter sur la glace plusieurs heures avant le début des parties, les prouesses de Lafleur, qui effectuait, les cheveux au vent, montée après montée de sa zone jusqu’au territoire adverse, se retrouvaient soir après soir à la une des bulletins de sports télévisés à travers l’Amérique.
C’était également le cas des innombrables scènes de jubilation qui suivaient ses réussites lors de six campagnes consécutives de 50 buts ou plus.
La double et même triple couverture qu’employait contre lui les entraîneurs adverses créaient des ouvertures inespérées pour ses coéquipiers. Steve Shutt, ailier gauche de Lafleur pendant une décennie, de même qu’une brochette de joueurs de centre furent les principaux bénéficiaires alors que d’année en année, Lafleur récoltait encore plus d’assistances que de buts.Un an avant que Lafleur ne réussisse l’exploit, Shutt inscrivit 60 buts, la plupart suite à une des 80 passes amassées par le Démon Blond en 1976-1977. Lafleur décrocha une multitude de récompenses individuelles qui s’ajoutaient à ses cinq bagues de la coupe Stanley.
De 1976 à 1978, il a mérité au terme de trois saisons consécutives le trophée Art-Ross, remis au meilleur pointeur de la LNH, et le trophée Lester-B.-Pearson, présenté par ses pairs au joueur par excellence de la ligue.Au printemps 1977, Lafleur a mérité le premier de deux trophées Hart consécutifs, récompense accompagnant le titre de joueur le plus utile de la LNH. Ses 26 points lors des éliminatoires lui ont valu également le trophée Conn-Smythe à titre de joueur le plus utile des séries.Peu de temps après le début de la saison 1984-1985, Lafleur a pris le monde du hockey par surprise en annonçant sa retraite. Il s’est retiré avec 518 filets en saison régulière, ce qui lui valait le deuxième rang derrière les 544 buts de Maurice Richard. Ses 728 assistances et ses 1246 points en rencontres de calendrier régulier sont des sommets dans l’histoire des Canadiens.
Élu au Temple de la renommée du hockey en 1988, Lafleur a effectué un retour la saison suivante, s’alignant pour les Rangers de New York puis pour les Nordiques de Québec jusqu’en 1990-1991.Aujourd’hui homme d’affaires accompli et l’un des cinq ambassadeurs des Canadiens de Montréal, Guy Lafleur a vu les amateurs scander Guy! Guy! Guy! lorsque le chandail numéro 10 qu’il a porté pendant plus de 1000 matchs fut élevé au plafond du Forum le 16 février 1985.
À l’époque où Guy Lafleur s’est joint aux Canadiens, il fallait remonter 20 ans en arrière, soit lors de l’émergence de Jean Béliveau, pour voir les partisans de l’équipe aussi enthousiasmés face à l’arrivée d’une nouvelle recrue. Lafleur devait récompenser la patience des amateurs avec une carrière comparable à celles des plus grands, sa vitesse, son talent et sa fierté représentant les qualités qui firent des éditions des années 1970 du Tricolore la crème de la LNH.Meilleur joueur junior au pays, Lafleur a terminé sa carrière amateure au sommet. Ses Remparts de Québec ont remporté la coupe Memorial en 1971, alors que le jeune patineur de Thurso était déjà un icône de la scène sportive québécoise en raison d’une récolte de 130 buts et 209 points lors de sa dernière campagne chez les juniors.
Tout comme Frank Selke l’avait fait 20 ans avant lui, le directeur-gérant Sam Pollock a fait des pieds et des mains pour voir le scénario de rêve se concrétiser, échangeant plusieurs joueurs de talent afin de s’assurer que la jeune merveille ferait ses débuts dans la LNH sous les couleurs des Canadiens de Montréal.Suite à sa sélection au tout premier rang du repêchage amateur en 1971, Lafleur a vu tous ses gestes sur la patinoire épiés à la loupe, analysés et comparés au jeu des légendes qui l’avaient précédé par les amateurs les plus exigeants de la ligue.Lafleur a inscrit 29 buts lors de sa saison recrue, 28 lors de la suivante, qui fut l’année de sa première conquête de la coupe Stanley, puis 21 au cours de sa troisième campagne, des statistiques respectables pour un jeune joueur moyen mais en deçà des attentes des amateurs face à un espoir qui devait porter le flambeau que Maurice Richard avait remis à Jean Béliveau.
Surnommé « Flower » par ses coéquipiers, Lafleur a éclos en 1974-1975, récoltant pas moins de 53 buts et 66 assistances. La grogne qui avait accompagnée ses premiers pas dans la ligue a tôt fait place aux encouragements d’amateurs en liesse au moment où Lafleur, maintenant connu sous le sobriquet de Démon Blond, se transformait en joueur le plus électrisant du circuit.Alors que les Canadiens connaissaient leur période la plus faste depuis les années 1950, remportant quatre coupes Stanley consécutives de 1976 à 1979, Lafleur prêchait par l’exemple tant par ses talents de marqueur que par sa force de caractère.Rien n’était plus important que le hockey et Lafleur avait pour seul objectif de mener son équipe à la victoire match après match. Enfilant son équipement et prêt à sauter sur la glace plusieurs heures avant le début des parties, les prouesses de Lafleur, qui effectuait, les cheveux au vent, montée après montée de sa zone jusqu’au territoire adverse, se retrouvaient soir après soir à la une des bulletins de sports télévisés à travers l’Amérique.
C’était également le cas des innombrables scènes de jubilation qui suivaient ses réussites lors de six campagnes consécutives de 50 buts ou plus.
La double et même triple couverture qu’employait contre lui les entraîneurs adverses créaient des ouvertures inespérées pour ses coéquipiers. Steve Shutt, ailier gauche de Lafleur pendant une décennie, de même qu’une brochette de joueurs de centre furent les principaux bénéficiaires alors que d’année en année, Lafleur récoltait encore plus d’assistances que de buts.Un an avant que Lafleur ne réussisse l’exploit, Shutt inscrivit 60 buts, la plupart suite à une des 80 passes amassées par le Démon Blond en 1976-1977. Lafleur décrocha une multitude de récompenses individuelles qui s’ajoutaient à ses cinq bagues de la coupe Stanley.
De 1976 à 1978, il a mérité au terme de trois saisons consécutives le trophée Art-Ross, remis au meilleur pointeur de la LNH, et le trophée Lester-B.-Pearson, présenté par ses pairs au joueur par excellence de la ligue.Au printemps 1977, Lafleur a mérité le premier de deux trophées Hart consécutifs, récompense accompagnant le titre de joueur le plus utile de la LNH. Ses 26 points lors des éliminatoires lui ont valu également le trophée Conn-Smythe à titre de joueur le plus utile des séries.Peu de temps après le début de la saison 1984-1985, Lafleur a pris le monde du hockey par surprise en annonçant sa retraite. Il s’est retiré avec 518 filets en saison régulière, ce qui lui valait le deuxième rang derrière les 544 buts de Maurice Richard. Ses 728 assistances et ses 1246 points en rencontres de calendrier régulier sont des sommets dans l’histoire des Canadiens.
Élu au Temple de la renommée du hockey en 1988, Lafleur a effectué un retour la saison suivante, s’alignant pour les Rangers de New York puis pour les Nordiques de Québec jusqu’en 1990-1991.Aujourd’hui homme d’affaires accompli et l’un des cinq ambassadeurs des Canadiens de Montréal, Guy Lafleur a vu les amateurs scander Guy! Guy! Guy! lorsque le chandail numéro 10 qu’il a porté pendant plus de 1000 matchs fut élevé au plafond du Forum le 16 février 1985.
Buddy O'Connor (1941-1947)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/9421972.jpg?280)
CAPABLE DE FEINTES ET DE PASSES REMARQUABLES, BUDDY O’CONNOR A RÉCOLTÉ PRÈS D’UN POINT PAR MATCH EN SIX SAISONS À MONTRÉAL.
Ils étaient nombreux à l'époque à croire qu'à 5 pieds, 7 pouces et 142 livres, Herbert « Buddy » O'Connor n'était pas de taille pour jouer dans la Ligue nationale. Le joueur natif de Montréal a fait mentir bien des experts, disputant avec les Canadiens les six premières saisons d’une carrière qui allait le mener jusqu’au Temple de la renommée.Se taillant d'abord un poste avec les Royaux de Montréal, le rapide joueur de centre a passé sept saisons dans les mineures avant d'obtenir la chance de s'aligner avec le grand club en 1941-1942. La recrue de 25 ans n'a pas raté sa chance. Jouant aux côtés de ses coéquipiers des Royaux, Gerry Heffernan et Pete Morin, deux rapides ailiers au petit gabarit, le trio a été surnommé « Razzle Dazzle » pour la vitesse qu'il déployait sur la patinoire. Bien que Morin et Hefferman aient connu de courtes carrières dans la LNH, O'Connor a repris les années perdues, devenant un des joueurs les plus spectaculaires de la ligue.
Un redoutable feinteur et un patineur explosif qui contrôlait la rondelle autant avec son bâton qu'avec ses patins, O'Connor traversait régulièrement la patinoire d'un bout à l'autre. Au cours de ses trois premières saisons avec les Canadiens, le nouveau venu a accumulé 100 mentions d'aide, soulevant la foule avec ses prouesses et alimentant ses coéquipiers qui n'avaient souvent qu'à rediriger la rondelle dans le filet.O'Connor pouvait également marquer. En 1944-1945, il a connu sa meilleure saison à Montréal, inscrivant 21 buts. Le joueur de centre a joué un rôle important dans la conquête de la coupe Stanley en 1944 et 1946, avant de passer aux Rangers de New York au terme de la campagne 1946-1947 dans un échange qui a vu trois nouveaux patineurs s'amener à Montréal.
O'Connor a mérité une place sur le premier trio à New York en 1947-1948, inscrivant 24 buts et 60 points, deux sommets personnels, devenant un des favoris de la foule du Madison Square Garden et remportant le trophée Hart, remis au joueur le plus utile, et le Lady Byng, pour son esprit sportif.Après quatre ans sur Broadway, O'Connor a disputé une saison avec les Mohawks de Cincinnati de la Ligue internationale et s'est retiré au terme de la saison 1952-1953.Buddy O'Connor est décédé en 1977 et a été intronisé, à titre posthume, au Temple de la renommée en 1988.
Ils étaient nombreux à l'époque à croire qu'à 5 pieds, 7 pouces et 142 livres, Herbert « Buddy » O'Connor n'était pas de taille pour jouer dans la Ligue nationale. Le joueur natif de Montréal a fait mentir bien des experts, disputant avec les Canadiens les six premières saisons d’une carrière qui allait le mener jusqu’au Temple de la renommée.Se taillant d'abord un poste avec les Royaux de Montréal, le rapide joueur de centre a passé sept saisons dans les mineures avant d'obtenir la chance de s'aligner avec le grand club en 1941-1942. La recrue de 25 ans n'a pas raté sa chance. Jouant aux côtés de ses coéquipiers des Royaux, Gerry Heffernan et Pete Morin, deux rapides ailiers au petit gabarit, le trio a été surnommé « Razzle Dazzle » pour la vitesse qu'il déployait sur la patinoire. Bien que Morin et Hefferman aient connu de courtes carrières dans la LNH, O'Connor a repris les années perdues, devenant un des joueurs les plus spectaculaires de la ligue.
Un redoutable feinteur et un patineur explosif qui contrôlait la rondelle autant avec son bâton qu'avec ses patins, O'Connor traversait régulièrement la patinoire d'un bout à l'autre. Au cours de ses trois premières saisons avec les Canadiens, le nouveau venu a accumulé 100 mentions d'aide, soulevant la foule avec ses prouesses et alimentant ses coéquipiers qui n'avaient souvent qu'à rediriger la rondelle dans le filet.O'Connor pouvait également marquer. En 1944-1945, il a connu sa meilleure saison à Montréal, inscrivant 21 buts. Le joueur de centre a joué un rôle important dans la conquête de la coupe Stanley en 1944 et 1946, avant de passer aux Rangers de New York au terme de la campagne 1946-1947 dans un échange qui a vu trois nouveaux patineurs s'amener à Montréal.
O'Connor a mérité une place sur le premier trio à New York en 1947-1948, inscrivant 24 buts et 60 points, deux sommets personnels, devenant un des favoris de la foule du Madison Square Garden et remportant le trophée Hart, remis au joueur le plus utile, et le Lady Byng, pour son esprit sportif.Après quatre ans sur Broadway, O'Connor a disputé une saison avec les Mohawks de Cincinnati de la Ligue internationale et s'est retiré au terme de la saison 1952-1953.Buddy O'Connor est décédé en 1977 et a été intronisé, à titre posthume, au Temple de la renommée en 1988.
Bob Gainey (1973-1989)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/1228859.jpg?285)
CONSIDÉRÉ PAR PLUSIEURS COMME LE MEILLEUR ATTAQUANT DÉFENSIF DE LA LIGUE, BOB GAINEY EST DEVENU LE PREMIER RÉCIPIENDAIRE DU TROPHÉE SELKE.
Bien des gens ont été surpris lorsque les Canadiens de Montréal ont utilisé leur premier choix au repêchage de 1972 pour sélectionner l’attaquant Bob Gainey des Petes de Peterborough, de la Ligue de l’Ontario. La décision du directeur général Sam Pollock devait s’avérer judicieuse.Le patineur de 6’0’’ et 200 livres, un spécialiste de la défensive qui a appris le métier sous la tutelle de Roger Neilson, est devenu l’un des meilleurs joueurs défensifs de l’histoire du Tricolore. Gainey a porté les couleurs des Canadiens pendant 16 saisons, des années qui se sont avérées parmi les plus fructueuses de l’histoire de l’équipe.
Rappelé par le grand club après un séjour de seulement six parties avec les Voyageurs de la Nouvelle-Écosse de la LAH, Gainey a fait ses classes lors de la campagne 1973-1974, participant à 66 rencontres et jetant les bases d’une carrière exceptionnelle. Gainey possédait plusieurs qualités. Il était bon patineur, pouvait manier la rondelle, faire de belles passes et appliquer des mises en échec.Affecté à la couverture des meilleurs joueurs de la ligue, Gainey ne les quittait pas d’un pouce et, dès sa deuxième saison, s’était établi comme l’un des meilleurs attaquants défensifs du circuit. À l’opposé de la plupart des autres joueurs de son style, il avait rarement recours à des tactiques qui lui valaient des punitions.
Sa façon de neutraliser les francs-tireurs à cinq contre cinq et d’anéantir leurs efforts lors des supériorités numériques a fait de Gainey un favori de la foule du Forum. Et si son rôle était avant tout d’empêcher l’adversaire de marquer, il pouvait lui-même faire scintiller la lumière rouge, comme en fait foi sa récolte d’au moins 12 buts lors de 12 campagnes consécutives.Une fois arrivé le calendrier 1975-1976, le Tricolore avait refait le plein de talent et était prêt à se réapproprier le plus vieux trophée du sport professionnel. Gainey, alors considéré comme le meilleur de sa spécialité, a mené discrètement la charge. Le Tricolore a remporté quatre coupes Stanley consécutives de 1976 à 1979. En 1978-1979, Gainey a été choisi le joueur par excellence des séries et mérita le trophée Conn-Smythe.
Longtemps considéré comme le meilleur attaquant défensif de la ligue, il a été officiellement reconnu à sa juste valeur par la LNH lorsqu’il est devenu le premier récipiendaire du trophée Frank-Selke au printemps 1978. Il devait mériter le Selke lors des trois saisons suivantes, un record qui n’a jamais été battu.Nommé capitaine des Canadiens à l’aube de la campagne 1981-1982, Gainey a porté fièrement le « C » pendant sept ans et a mené les Canadiens à une autre conquête de la coupe Stanley en 1986, sa dernière en tant que joueur. Gainey s’est retiré au terme de la saison 1988-1989 et a entamé la transition vers sa carrière hors glace.
Après une année passée sur le Vieux Continent, il a effectué un retour dans la LNH avec les North Stars du Minnesota. Il a été l’entraîneur-chef de l’équipe pendant cinq saisons avant de se concentrer sur ses fonctions de directeur général, bâtissant l’équipe qui allait remporter la coupe Stanley en 1999 suite à son déménagement à Dallas.Déjà décrit comme le joueur le plus complet au monde sur le plan technique par le légendaire entraîneur soviétique Anatoli Tarasov et membre du Temple de la renommée du hockey depuis 1992, Bob Gainey a rejoint la famille des Canadiens en 2003 à titre de directeur général.Il s’est retrouvé derrière le banc des Canadiens à deux reprises, soit lors des saisons 2005-2006 et 2008-2009.Le 23 février 2008, Gainey a vu son célèbre dossard numéro 23 être hissé dans les hauteurs du Centre Bell, devenant ainsi le 14e immortel dans l’histoire des Canadiens.
Bien des gens ont été surpris lorsque les Canadiens de Montréal ont utilisé leur premier choix au repêchage de 1972 pour sélectionner l’attaquant Bob Gainey des Petes de Peterborough, de la Ligue de l’Ontario. La décision du directeur général Sam Pollock devait s’avérer judicieuse.Le patineur de 6’0’’ et 200 livres, un spécialiste de la défensive qui a appris le métier sous la tutelle de Roger Neilson, est devenu l’un des meilleurs joueurs défensifs de l’histoire du Tricolore. Gainey a porté les couleurs des Canadiens pendant 16 saisons, des années qui se sont avérées parmi les plus fructueuses de l’histoire de l’équipe.
Rappelé par le grand club après un séjour de seulement six parties avec les Voyageurs de la Nouvelle-Écosse de la LAH, Gainey a fait ses classes lors de la campagne 1973-1974, participant à 66 rencontres et jetant les bases d’une carrière exceptionnelle. Gainey possédait plusieurs qualités. Il était bon patineur, pouvait manier la rondelle, faire de belles passes et appliquer des mises en échec.Affecté à la couverture des meilleurs joueurs de la ligue, Gainey ne les quittait pas d’un pouce et, dès sa deuxième saison, s’était établi comme l’un des meilleurs attaquants défensifs du circuit. À l’opposé de la plupart des autres joueurs de son style, il avait rarement recours à des tactiques qui lui valaient des punitions.
Sa façon de neutraliser les francs-tireurs à cinq contre cinq et d’anéantir leurs efforts lors des supériorités numériques a fait de Gainey un favori de la foule du Forum. Et si son rôle était avant tout d’empêcher l’adversaire de marquer, il pouvait lui-même faire scintiller la lumière rouge, comme en fait foi sa récolte d’au moins 12 buts lors de 12 campagnes consécutives.Une fois arrivé le calendrier 1975-1976, le Tricolore avait refait le plein de talent et était prêt à se réapproprier le plus vieux trophée du sport professionnel. Gainey, alors considéré comme le meilleur de sa spécialité, a mené discrètement la charge. Le Tricolore a remporté quatre coupes Stanley consécutives de 1976 à 1979. En 1978-1979, Gainey a été choisi le joueur par excellence des séries et mérita le trophée Conn-Smythe.
Longtemps considéré comme le meilleur attaquant défensif de la ligue, il a été officiellement reconnu à sa juste valeur par la LNH lorsqu’il est devenu le premier récipiendaire du trophée Frank-Selke au printemps 1978. Il devait mériter le Selke lors des trois saisons suivantes, un record qui n’a jamais été battu.Nommé capitaine des Canadiens à l’aube de la campagne 1981-1982, Gainey a porté fièrement le « C » pendant sept ans et a mené les Canadiens à une autre conquête de la coupe Stanley en 1986, sa dernière en tant que joueur. Gainey s’est retiré au terme de la saison 1988-1989 et a entamé la transition vers sa carrière hors glace.
Après une année passée sur le Vieux Continent, il a effectué un retour dans la LNH avec les North Stars du Minnesota. Il a été l’entraîneur-chef de l’équipe pendant cinq saisons avant de se concentrer sur ses fonctions de directeur général, bâtissant l’équipe qui allait remporter la coupe Stanley en 1999 suite à son déménagement à Dallas.Déjà décrit comme le joueur le plus complet au monde sur le plan technique par le légendaire entraîneur soviétique Anatoli Tarasov et membre du Temple de la renommée du hockey depuis 1992, Bob Gainey a rejoint la famille des Canadiens en 2003 à titre de directeur général.Il s’est retrouvé derrière le banc des Canadiens à deux reprises, soit lors des saisons 2005-2006 et 2008-2009.Le 23 février 2008, Gainey a vu son célèbre dossard numéro 23 être hissé dans les hauteurs du Centre Bell, devenant ainsi le 14e immortel dans l’histoire des Canadiens.
Guy Lapointe (1968-1982)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/2107563.jpg?326)
PARMI LES MEILLEURS ARRIÈRES OFFENSIFS DE L’HISTOIRE DE L’ÉQUIPE, GUY LAPOINTE DÉTIENT LE RECORD POUR LE NOMBRE DE BUTS EN UNE SAISON CHEZ LES ARRIÈRES.
Guy Lapointe a grandi à Montréal et a passé de longues heures, au cours de son adolescence, à arpenter les alentours du Forum en quête de l'autographe de ses hockeyeurs préférés.Partisan inconditionnel du Bleu-Blanc-Rouge depuis son plus jeune âge, son joueur favori était nul autre que Jean Béliveau. Dix ans plus tard, il est devenu son coéquipier et s’est vu à son tour entouré par des hordes de jeunes amateurs à sa sortie de l'aréna.Membre du légendaire « Big Three » qui dirigeait la brigade défensive des Canadiens au cours des années 1970, « Pointu » possédait tous les outils nécessaires lorsqu'il a fait sa place comme défenseur régulier à Montréal au début de la saison 1970-1971.
Lapointe a enregistré un record d'équipe pour un défenseur recrue avec 15 buts. Le patineur de 6'0'' et 185 livres a également prouvé qu'il n'avait pas peur de la circulation lourde, récoltant 107 minutes de punition. Le Tricolore a remporté la coupe Stanley au printemps de 1971, marquant la première de six conquêtes pour Lapointe à titre de membre des Canadiens.Retenu au sein de la formation canadienne en vue de la Série du siècle face aux Soviétiques en 1972, Lapointe a pris part à sept rencontres, offrant du jeu solide aux deux bouts de la patinoire et tenant son bout parmi l'élite mondiale.De retour dans la LNH, la cote de Lapointe a continué de grimper. Son coup de patin élégant, des qualités de manieur de rondelle supérieures et un puissant lancer lui ont valu le respect de ses pairs et une place parmi les meilleurs arrières de la ligue. La récolte de points de Lapointe n'a cessé de croître alors que la dynastie des Canadiens alignait les coupes Stanley, passant de la mi-quarantaine à une moyenne de près d'un point par match.
Lapointe a terminé deuxième derrière Bobby Orr dans la course au trophée Norris en 1972-1973 et a été choisi au sein de la première équipe d'étoiles aux côtés de celui-ci. En 1974-1975, Lapointe a amassé 28 buts, un record d'équipe pour un défenseur qui tient encore aujourd'hui. Il a enchaîné avec des campagnes de 21 et 25 filets. Il a été nommé sur la deuxième équipe d'étoiles lors de trois saisons consécutives de 1974-1975 à 1976-1977.Ses performances ont été aussi constantes en séries qu'en saison régulière. Ses 25 buts lui valent de partager le premier rang de l'histoire de l'équipe chez les défenseurs avec Larry Robinson, qui est également le seul arrière du Tricolore à avoir amassé plus de points que Lapointe lors des éliminatoires.
Tout aussi menaçant dans son propre vestiaire que pour ses adversaires sur la patinoire, Guy Lapointe est reconnu comme l'un des plus grands joueurs de tours de son époque. Cravates et lacets de patins étaient mystérieusement coupés lorsque Pointu se trouvait dans les environs. Crème à barbe et autres substances louches se retrouvaient par hasard dans les souliers, les patins, les poches ou les gants.Plus d'un coéquipier a vu son journal prendre feu alors qu'il s'affairait à le lire paisiblement. Lapointe est demeuré associé au hockey après sa retraite, occupant des postes d'entraîneur avec Québec et Calgary avant de se tourner vers le métier de dépisteur.Il a fait son entrée au Temple de la renommée du hockey en 1993.
Guy Lapointe a grandi à Montréal et a passé de longues heures, au cours de son adolescence, à arpenter les alentours du Forum en quête de l'autographe de ses hockeyeurs préférés.Partisan inconditionnel du Bleu-Blanc-Rouge depuis son plus jeune âge, son joueur favori était nul autre que Jean Béliveau. Dix ans plus tard, il est devenu son coéquipier et s’est vu à son tour entouré par des hordes de jeunes amateurs à sa sortie de l'aréna.Membre du légendaire « Big Three » qui dirigeait la brigade défensive des Canadiens au cours des années 1970, « Pointu » possédait tous les outils nécessaires lorsqu'il a fait sa place comme défenseur régulier à Montréal au début de la saison 1970-1971.
Lapointe a enregistré un record d'équipe pour un défenseur recrue avec 15 buts. Le patineur de 6'0'' et 185 livres a également prouvé qu'il n'avait pas peur de la circulation lourde, récoltant 107 minutes de punition. Le Tricolore a remporté la coupe Stanley au printemps de 1971, marquant la première de six conquêtes pour Lapointe à titre de membre des Canadiens.Retenu au sein de la formation canadienne en vue de la Série du siècle face aux Soviétiques en 1972, Lapointe a pris part à sept rencontres, offrant du jeu solide aux deux bouts de la patinoire et tenant son bout parmi l'élite mondiale.De retour dans la LNH, la cote de Lapointe a continué de grimper. Son coup de patin élégant, des qualités de manieur de rondelle supérieures et un puissant lancer lui ont valu le respect de ses pairs et une place parmi les meilleurs arrières de la ligue. La récolte de points de Lapointe n'a cessé de croître alors que la dynastie des Canadiens alignait les coupes Stanley, passant de la mi-quarantaine à une moyenne de près d'un point par match.
Lapointe a terminé deuxième derrière Bobby Orr dans la course au trophée Norris en 1972-1973 et a été choisi au sein de la première équipe d'étoiles aux côtés de celui-ci. En 1974-1975, Lapointe a amassé 28 buts, un record d'équipe pour un défenseur qui tient encore aujourd'hui. Il a enchaîné avec des campagnes de 21 et 25 filets. Il a été nommé sur la deuxième équipe d'étoiles lors de trois saisons consécutives de 1974-1975 à 1976-1977.Ses performances ont été aussi constantes en séries qu'en saison régulière. Ses 25 buts lui valent de partager le premier rang de l'histoire de l'équipe chez les défenseurs avec Larry Robinson, qui est également le seul arrière du Tricolore à avoir amassé plus de points que Lapointe lors des éliminatoires.
Tout aussi menaçant dans son propre vestiaire que pour ses adversaires sur la patinoire, Guy Lapointe est reconnu comme l'un des plus grands joueurs de tours de son époque. Cravates et lacets de patins étaient mystérieusement coupés lorsque Pointu se trouvait dans les environs. Crème à barbe et autres substances louches se retrouvaient par hasard dans les souliers, les patins, les poches ou les gants.Plus d'un coéquipier a vu son journal prendre feu alors qu'il s'affairait à le lire paisiblement. Lapointe est demeuré associé au hockey après sa retraite, occupant des postes d'entraîneur avec Québec et Calgary avant de se tourner vers le métier de dépisteur.Il a fait son entrée au Temple de la renommée du hockey en 1993.
Steve Schutt (1972-1985)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/5667979.jpg?267)
UN DES MARQUEURS LES PLUS PROLIFIQUES DE L’HISTOIRE DU CLUB, STEVE SHUTT EST, AUX CÔTÉS DE GUY LAFLEUR, LE SEUL JOUEUR DU TRICOLORE À AVOIR ATTEINT LE PLATEAU DES 60 BUTS.
Steve Shutt était un marqueur né. Il a grandi à Toronto en encourageant ses héros locaux, les Maple Leafs, et s'est illustré chez les juniors avec les Marlboros de Toronto avant d'être extirpé de son patelin par les Canadiens, qui en ont fait leur premier choix lors du repêchage de la LNH en 1972.
Il était difficile pour les recrues de percer l'alignement des Canadiens en 1972-1973, même pour celles qui avaient récolté 235 points lors de leurs deux dernières campagnes au hockey amateur. Shutt a été employé de façon sporadique et a regardé plusieurs matchs du haut de la galerie de la presse lors de ses deux premières années dans la ligue.
Après une récolte de 16 points à sa campagne recrue, il a haussé sa production à 35 en 1973-1974, mais l'occasion de jouer régulièrement ne devait se présenter ni rapidement, ni facilement.
En 1974-1975, l'entraîneur Scotty Bowman a jumelé Shutt et un autre espoir qui ne performait pas selon son plein potentiel, un certain Guy Lafleur, à Pete Mahovlich, dans l'espoir de créer une étincelle. Le trio a explosé. Lafleur a finalement pris son envol avec 53 buts. Mahovlich a connu la meilleure saison de sa carrière avec 117 points. Shutt a prouvé qu'il avait sa place en récoltant 30 buts, sa première de plusieurs campagnes de 30 filets ou plus.
L'année suivante, Shutt a solidifié sa place parmi l'élite. L'ailier gauche a augmenté sa production à 45 buts alors que le trio continuait à rouler à plein régime.Au printemps 1976, l'équipe remportait sa première de quatre coupes Stanley consécutives. Jacques Lemaire a pris la relève au centre en 1976-1977, menant ses compagnons de ligne vers de nouveaux sommets. Lafleur a inscrit 56 buts alors que Shutt faisait scintiller la lumière rouge à 60 reprises. Les Canadiens perdirent seulement huit rencontres en saison régulière et deux autres en séries, complétant la campagne avec une autre conquête de la coupe.Ayant la réplique facile, Shutt se voulait une présence divertissante dans le vestiaire. Il s'amusait de ses propres remarques cinglantes, jouait des tours et taquinait sans relâche ses coéquipiers, offrant un contrepoids souvent nécessaire à la rude éthique de travail imposée par Bowman.
Lui qui n'avait pas joué un rôle de premier plan dans la conquête de la coupe Stanley à son année recrue avec les Canadiens, Shutt s'est avéré un facteur beaucoup plus important lors des quatre autres titres décrochés lors de son passage avec le Tricolore.Une fois arrivée l'heure de son dernier match avec les Canadiens lors de la saison 1984-1985, Steve Shutt avait réédité des sections importantes du livre des records de l'équipe. Ses 408 buts en saison régulière, un sommet pour un ailier gauche, lui valent le cinquième rang dans l'histoire du Tricolore. Ses 776 points lui valent au huitième échelon. Les neuf saisons consécutives de 30 buts ou plus de Shutt constituent une marque d'équipe. Seul Guy Lafleur est parvenu à égaler ses 60 filets en une saison. Shutt ne perdait pas sa touche magique en séries.
Ses 50 buts lors des éliminatoires lui valent la septième place parmi tous les joueurs des Canadiens. Shutt est revenu au sein de la famille des Canadiens plusieurs années après sa retraite de la compétition, agissant comme entraîneur-adjoint de 1993-1994 à 1996-1997.Steve Shutt a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1993.
Steve Shutt était un marqueur né. Il a grandi à Toronto en encourageant ses héros locaux, les Maple Leafs, et s'est illustré chez les juniors avec les Marlboros de Toronto avant d'être extirpé de son patelin par les Canadiens, qui en ont fait leur premier choix lors du repêchage de la LNH en 1972.
Il était difficile pour les recrues de percer l'alignement des Canadiens en 1972-1973, même pour celles qui avaient récolté 235 points lors de leurs deux dernières campagnes au hockey amateur. Shutt a été employé de façon sporadique et a regardé plusieurs matchs du haut de la galerie de la presse lors de ses deux premières années dans la ligue.
Après une récolte de 16 points à sa campagne recrue, il a haussé sa production à 35 en 1973-1974, mais l'occasion de jouer régulièrement ne devait se présenter ni rapidement, ni facilement.
En 1974-1975, l'entraîneur Scotty Bowman a jumelé Shutt et un autre espoir qui ne performait pas selon son plein potentiel, un certain Guy Lafleur, à Pete Mahovlich, dans l'espoir de créer une étincelle. Le trio a explosé. Lafleur a finalement pris son envol avec 53 buts. Mahovlich a connu la meilleure saison de sa carrière avec 117 points. Shutt a prouvé qu'il avait sa place en récoltant 30 buts, sa première de plusieurs campagnes de 30 filets ou plus.
L'année suivante, Shutt a solidifié sa place parmi l'élite. L'ailier gauche a augmenté sa production à 45 buts alors que le trio continuait à rouler à plein régime.Au printemps 1976, l'équipe remportait sa première de quatre coupes Stanley consécutives. Jacques Lemaire a pris la relève au centre en 1976-1977, menant ses compagnons de ligne vers de nouveaux sommets. Lafleur a inscrit 56 buts alors que Shutt faisait scintiller la lumière rouge à 60 reprises. Les Canadiens perdirent seulement huit rencontres en saison régulière et deux autres en séries, complétant la campagne avec une autre conquête de la coupe.Ayant la réplique facile, Shutt se voulait une présence divertissante dans le vestiaire. Il s'amusait de ses propres remarques cinglantes, jouait des tours et taquinait sans relâche ses coéquipiers, offrant un contrepoids souvent nécessaire à la rude éthique de travail imposée par Bowman.
Lui qui n'avait pas joué un rôle de premier plan dans la conquête de la coupe Stanley à son année recrue avec les Canadiens, Shutt s'est avéré un facteur beaucoup plus important lors des quatre autres titres décrochés lors de son passage avec le Tricolore.Une fois arrivée l'heure de son dernier match avec les Canadiens lors de la saison 1984-1985, Steve Shutt avait réédité des sections importantes du livre des records de l'équipe. Ses 408 buts en saison régulière, un sommet pour un ailier gauche, lui valent le cinquième rang dans l'histoire du Tricolore. Ses 776 points lui valent au huitième échelon. Les neuf saisons consécutives de 30 buts ou plus de Shutt constituent une marque d'équipe. Seul Guy Lafleur est parvenu à égaler ses 60 filets en une saison. Shutt ne perdait pas sa touche magique en séries.
Ses 50 buts lors des éliminatoires lui valent la septième place parmi tous les joueurs des Canadiens. Shutt est revenu au sein de la famille des Canadiens plusieurs années après sa retraite de la compétition, agissant comme entraîneur-adjoint de 1993-1994 à 1996-1997.Steve Shutt a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1993.
Larry Robinson (1972-1989)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/8859067.jpg?283)
MENTOR D’UNE GÉNÉRATION DE DÉFENSEURS DU TRICOLORE, LARRY ROBINSON VIENT AU PREMIER DES MARQUEURS DANS L’HISTOIRE DE L’ÉQUIPE À LA LIGNE BLEUE.
La séance de sélection amateur de 1971 a été très bonne pour les Canadiens. Ils ont réclamé deux joueurs qui allaient laisser une marque indélébile sur le club. Guy Lafleur a été sélectionné au tout premier rang, puis Larry Robinson a suivi, au 20e rang. Les deux athlètes ont chacun connu d’illustres carrières où ils se sont élevés au rang des légendes vivantes de l’équipe.Le dernier membre du réputé Big Three à joindre la brigade défensive des Canadiens, Robinson a patrouillé la ligne bleue du Tricolore pendant 17 saisons. Habile aux deux extrémités de la patinoire, il a accumulé des statistiques offensives comme aucun défenseur du club auparavant, réécrivant des pages entières du livre des records de l’équipe.
Grand, les épaules rondes et couronné d’une longue chevelure blonde et bouclée, Robinson avait l’allure d’un personnage de la télévision très connu et il s’est rapidement retrouvé avec le surnom de « Big Bird ».Pratiquant un style robuste, mais propre, Robinson ne cherchait pas le trouble. Toutefois, ses adversaires savaient qu’il ne fallait pas franchir certaines limites. Peu d’athlètes ont laissé tomber les gants une deuxième fois contre le jeune fils de fermier de la vallée de l’Outaouais.
Perçant l’alignement à mi-chemin de la saison 1972-73, Robinson a marqué un but et a récolté cinq mentions d’aide en séries éliminatoires, en plus de voir son nom inscrit sur la coupe Stanley pour la première fois. Amassant plus de 120 points au cours des trois saisons suivantes, Robinson a joué un rôle beaucoup plus important dans la conquête de la coupe Stanley de 1976 que lors de sa saison recrue.Les Canadiens ont remporté le trophée convoité quatre années de suite et Robinson a été honoré pour ses exploits individuels. Ses 19 buts et 66 mentions d’aide en 1976-77 l’ont mené au trophée Norris, remis au meilleur défenseur de la LNH. L’année suivante, les 21 points de Robinson en séries éliminatoires lui ont valu le trophée Conn-Smythe, en plus d’une autre conquête de la coupe Stanley.
En 1980-81, Robinson a mis la main sur un deuxième trophée Norris après avoir amassé 75 points. En 27 ans d’histoire de ce trophée, seulement quatre autres joueurs l’ont remporté deux fois en carrière. À l’aube de la saison 1982-83, Robinson était devenu le défenseur qui comptait le plus grand nombre d’années de service à la ligne bleue du Tricolore. Il a prenait sous son aile les jeunes qui se joignaient à la formation. Des jeunes du nom de Rick Green et Craig Ludwig ont fait partie des joueurs qui ont profité des conseils de Robinson pour ensuite connaître de longues et fructueuses carrières dans la LNH.En 1986, les Canadiens de Montréal ont remporté une autre coupe Stanley, la sixième et dernière conquête du trophée dans la carrière de Robinson.
Big Bird s’est envolé vers Los Angeles après la saison 1988-89, encouragé à poursuivre son parcours, alors qu’il venait d’annoncer sa retraite. Il a disputé trois dernières saisons en Californie avant d’entreprendre une carrière d’entraîneur. Il était derrière le banc des Devils du New Jersey quand ils ont remporté la coupe Stanley en 2000.Robinson figure en tête de liste de toutes les catégories offensives chez les défenseurs de l’histoire des Canadiens. Aucun autre défenseur n’a marqué autant de buts et n’a amassé autant de mentions d’aide que Larry Robinson. Seul Henri Richarda pris part à un plus grand nombre de matchs en saison régulière dans l’uniforme du Bleu-Blanc-Rouge.
Avec Robinson à la ligne bleue, les Canadiens ont atteint les séries éliminatoires à chacune de ses 17 saisons. Ses 203 matchs de séries éliminatoires le placent en tête du classement de tous les temps de l’équipe à ce chapitre et comme pour la saison régulière, Robinson domine tous les défenseurs de l’histoire des Canadiens pour le nombre de buts, de mentions d’aide et de points en séries éliminatoires.Robinson est membre du Temple de la renommée du hockey depuis 1995. Son chandail numéro 19 a été retiré par les Canadiens le 19 novembre 2007.
La séance de sélection amateur de 1971 a été très bonne pour les Canadiens. Ils ont réclamé deux joueurs qui allaient laisser une marque indélébile sur le club. Guy Lafleur a été sélectionné au tout premier rang, puis Larry Robinson a suivi, au 20e rang. Les deux athlètes ont chacun connu d’illustres carrières où ils se sont élevés au rang des légendes vivantes de l’équipe.Le dernier membre du réputé Big Three à joindre la brigade défensive des Canadiens, Robinson a patrouillé la ligne bleue du Tricolore pendant 17 saisons. Habile aux deux extrémités de la patinoire, il a accumulé des statistiques offensives comme aucun défenseur du club auparavant, réécrivant des pages entières du livre des records de l’équipe.
Grand, les épaules rondes et couronné d’une longue chevelure blonde et bouclée, Robinson avait l’allure d’un personnage de la télévision très connu et il s’est rapidement retrouvé avec le surnom de « Big Bird ».Pratiquant un style robuste, mais propre, Robinson ne cherchait pas le trouble. Toutefois, ses adversaires savaient qu’il ne fallait pas franchir certaines limites. Peu d’athlètes ont laissé tomber les gants une deuxième fois contre le jeune fils de fermier de la vallée de l’Outaouais.
Perçant l’alignement à mi-chemin de la saison 1972-73, Robinson a marqué un but et a récolté cinq mentions d’aide en séries éliminatoires, en plus de voir son nom inscrit sur la coupe Stanley pour la première fois. Amassant plus de 120 points au cours des trois saisons suivantes, Robinson a joué un rôle beaucoup plus important dans la conquête de la coupe Stanley de 1976 que lors de sa saison recrue.Les Canadiens ont remporté le trophée convoité quatre années de suite et Robinson a été honoré pour ses exploits individuels. Ses 19 buts et 66 mentions d’aide en 1976-77 l’ont mené au trophée Norris, remis au meilleur défenseur de la LNH. L’année suivante, les 21 points de Robinson en séries éliminatoires lui ont valu le trophée Conn-Smythe, en plus d’une autre conquête de la coupe Stanley.
En 1980-81, Robinson a mis la main sur un deuxième trophée Norris après avoir amassé 75 points. En 27 ans d’histoire de ce trophée, seulement quatre autres joueurs l’ont remporté deux fois en carrière. À l’aube de la saison 1982-83, Robinson était devenu le défenseur qui comptait le plus grand nombre d’années de service à la ligne bleue du Tricolore. Il a prenait sous son aile les jeunes qui se joignaient à la formation. Des jeunes du nom de Rick Green et Craig Ludwig ont fait partie des joueurs qui ont profité des conseils de Robinson pour ensuite connaître de longues et fructueuses carrières dans la LNH.En 1986, les Canadiens de Montréal ont remporté une autre coupe Stanley, la sixième et dernière conquête du trophée dans la carrière de Robinson.
Big Bird s’est envolé vers Los Angeles après la saison 1988-89, encouragé à poursuivre son parcours, alors qu’il venait d’annoncer sa retraite. Il a disputé trois dernières saisons en Californie avant d’entreprendre une carrière d’entraîneur. Il était derrière le banc des Devils du New Jersey quand ils ont remporté la coupe Stanley en 2000.Robinson figure en tête de liste de toutes les catégories offensives chez les défenseurs de l’histoire des Canadiens. Aucun autre défenseur n’a marqué autant de buts et n’a amassé autant de mentions d’aide que Larry Robinson. Seul Henri Richarda pris part à un plus grand nombre de matchs en saison régulière dans l’uniforme du Bleu-Blanc-Rouge.
Avec Robinson à la ligne bleue, les Canadiens ont atteint les séries éliminatoires à chacune de ses 17 saisons. Ses 203 matchs de séries éliminatoires le placent en tête du classement de tous les temps de l’équipe à ce chapitre et comme pour la saison régulière, Robinson domine tous les défenseurs de l’histoire des Canadiens pour le nombre de buts, de mentions d’aide et de points en séries éliminatoires.Robinson est membre du Temple de la renommée du hockey depuis 1995. Son chandail numéro 19 a été retiré par les Canadiens le 19 novembre 2007.
Denis Savard (1990-1993)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/39107.jpg?280)
UNE DES VEDETTES DE LA LNH DANS LES ANNÉES 1980, LE JOUEUR DE CENTRE DENIS SAVARD A REMPORTÉ SA SEULE COUPE STANLEY EN CARRIÈRE AVEC LES CANADIENS EN 1993.
À une époque où Wayne Gretzky et Mario Lemieux attiraient toute l'attention, Denis Savard, malgré sa petite taille, faisait partie des grands de la LNH. Avec sa vitesse, ses feintes habiles et ses montées spectaculaires, il était l’un des plus prolifiques joueurs de centre de son époque. Tous ceux qui l’ont vu jouer se rappellent encore de son fameux spinorama où il faisait un tour sur lui-même avec la rondelle pour déjouer un joueur ou un gardien adverse.Repêché par Chicago en première ronde, le troisième joueur au total, en 1980 et joueur vedette des Blackhawks, Denis Savard a pris la direction de Montréal en juin 1990 contre le défenseur Chris Chelios et un choix de deuxième ronde.
Malgré que ses plus belles années étaient derrière lui, le joueur natif de Pointe-Gatineau, qui avait amassé plus de 100 points à cinq reprises lors de ses dix saisons dans la Ville des vents, a terminé néanmoins au troisième rang des pointeurs à sa première saison avec les Canadiens avec 59 points. En séries, il a retrouvé ses airs des beaux jours en récoltant 13 points en 13 matchs alors que Montréal s’est incliné en finale de division contre les Bruins.En 1991-1992, Savard a de nouveau été un joueur clé de l’offensive montréalaise. Avec ses 70 points, il n’a été devancé que par Kirk Muller. Malheureusement pour Savard et les siens, leur saison prend fin une deuxième fois de suite contre les Bruins.
Or, la saison suivante allait être la bonne. N’ayant plus à supporter la charge offensive de l’équipe avec l’arrivée des Vincent Damphousse et Brian Bellows, Savard a franchi cependant le cap des 50 points pour la dernière fois de sa carrière. Ralenti par les blessures en séries, Savard a cédé sa place dans la formation après le premier match de la finale de la coupe Stanley. Cependant, à la suggestion de l’entraîneur-chef Jacques Demers, qui souhaitait le voir transmettre son enthousiasme à ses protégés, Savard s’est retrouvé derrière le banc lorsque Montréal a éliminé les Kings de Los Angeles lors du cinquième match pour soulever la coupe Stanley.
En 1993-1994, Savard s’est aligné avec Tampa Bay après avoir signé une entente en tant que joueur autonome. Il a été échangé la saison suivante à la ville de ses premières amours, Chicago, où il disputera deux autres campagnes avant de tirer sa révérence le 26 juin 1997 avec plus de 1 300 points en carrière dans la LNH, l’un des 29 joueurs dans l’histoire du circuit à avoir accompli l’exploit.Le 19 mars 1998, son chandail numéro 18 a été retiré par l’organisation des Blackhawks de Chicago. Denis Savard a fait son entrée au Temple de la renommée en novembre 2000.En 1998, il est devenu assistant-entraîneur avec les Blackhawks avant d’hériter du poste d’entraîneur-chef en novembre 2006, fonction qu’il a occupée jusqu'en octobre 2008.
À une époque où Wayne Gretzky et Mario Lemieux attiraient toute l'attention, Denis Savard, malgré sa petite taille, faisait partie des grands de la LNH. Avec sa vitesse, ses feintes habiles et ses montées spectaculaires, il était l’un des plus prolifiques joueurs de centre de son époque. Tous ceux qui l’ont vu jouer se rappellent encore de son fameux spinorama où il faisait un tour sur lui-même avec la rondelle pour déjouer un joueur ou un gardien adverse.Repêché par Chicago en première ronde, le troisième joueur au total, en 1980 et joueur vedette des Blackhawks, Denis Savard a pris la direction de Montréal en juin 1990 contre le défenseur Chris Chelios et un choix de deuxième ronde.
Malgré que ses plus belles années étaient derrière lui, le joueur natif de Pointe-Gatineau, qui avait amassé plus de 100 points à cinq reprises lors de ses dix saisons dans la Ville des vents, a terminé néanmoins au troisième rang des pointeurs à sa première saison avec les Canadiens avec 59 points. En séries, il a retrouvé ses airs des beaux jours en récoltant 13 points en 13 matchs alors que Montréal s’est incliné en finale de division contre les Bruins.En 1991-1992, Savard a de nouveau été un joueur clé de l’offensive montréalaise. Avec ses 70 points, il n’a été devancé que par Kirk Muller. Malheureusement pour Savard et les siens, leur saison prend fin une deuxième fois de suite contre les Bruins.
Or, la saison suivante allait être la bonne. N’ayant plus à supporter la charge offensive de l’équipe avec l’arrivée des Vincent Damphousse et Brian Bellows, Savard a franchi cependant le cap des 50 points pour la dernière fois de sa carrière. Ralenti par les blessures en séries, Savard a cédé sa place dans la formation après le premier match de la finale de la coupe Stanley. Cependant, à la suggestion de l’entraîneur-chef Jacques Demers, qui souhaitait le voir transmettre son enthousiasme à ses protégés, Savard s’est retrouvé derrière le banc lorsque Montréal a éliminé les Kings de Los Angeles lors du cinquième match pour soulever la coupe Stanley.
En 1993-1994, Savard s’est aligné avec Tampa Bay après avoir signé une entente en tant que joueur autonome. Il a été échangé la saison suivante à la ville de ses premières amours, Chicago, où il disputera deux autres campagnes avant de tirer sa révérence le 26 juin 1997 avec plus de 1 300 points en carrière dans la LNH, l’un des 29 joueurs dans l’histoire du circuit à avoir accompli l’exploit.Le 19 mars 1998, son chandail numéro 18 a été retiré par l’organisation des Blackhawks de Chicago. Denis Savard a fait son entrée au Temple de la renommée en novembre 2000.En 1998, il est devenu assistant-entraîneur avec les Blackhawks avant d’hériter du poste d’entraîneur-chef en novembre 2006, fonction qu’il a occupée jusqu'en octobre 2008.
Rod Langway (1978-1982)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/9788238.jpg?281)
MÊME S’IL A DISPUTÉ LA MAJORITÉ DE SA CARRIÈRE À WASHINGTON, C’EST À MONTRÉAL, AUX CÔTÉS DU « BIG THREE », QUE LE DÉFENSEUR ROD LANGWAY A DÉVELOPPÉ SON STYLE.
Rod Langway est le seul joueur natif de Taïwan à avoir joué dans la Ligue nationale de hockey et probablement le plus prolifique que l'île asiatique aura jamais produit.C'est l'un des meilleurs défenseurs de l'histoire des Capitals de Washington, Langway a développé et peaufiné son style dans l'uniforme des Canadiens de Montréal. Né sur une base militaire, le jeune Rod Langway était un athlète talentueux. Joueur de baseball et de football accompli, il n'a pas chaussé les patins avant l'adolescence. Reprenant rapidement le temps perdu, il est devenu une vedette de son école secondaire par ses prouesses sur la glace. Il a mené son équipe à deux championnats du Massachusetts en trois ans avant de prendre la direction de l'Université du New Hampshire.
Repêché en 1977 par les Canadiens et les Bulls de Birmingham simultanément, Langway a tenté sa chance au sein de la Ligue mondiale avant de conclure une entente avec le Tricolore à temps pour le début de la saison 1978-1979.À son année recrue, il a disputé 45 rencontres en saison régulière et 9 autres en séries, au terme desquelles il a vu son nom gravé sur la coupe Stanley. À 6 pieds 3 pouces et 218 livres, Rod Langway a toujours démontré une éthique de travail irréprochable. Personne ne s'entraînait aussi fort que lui sur la glace comme à l'extérieur. Jouant aux côtés du « Big Three », il a appris des meilleurs. Arrière à caractère défensif, son style se mariait parfaitement au corps défensif du Tricolore de l'époque, portée vers l'attaque.
Langway s'est mérité un poste régulier à la ligne bleue dès sa deuxième saison. Doté d'un sens de l'anticipation infaillible et distribuant des coups d'épaule redoutables, Langway assurait une couverture défensive hermétique pendant que ses collègues appuyaient l'attaque, déjà bien garnie. Malgré son style de jeu conservateur, Langway a préparé nombre de buts, récoltant 97 aides au cours de ses trois dernières années à Montréal.
C'est en 1980-1981 qu'il a connu sa saison la plus productive en carrière, amassant 11 buts et 45 points. Ne délaissant pas le jeu physique, il a passé 120 minutes au cachot cette année-là, un autre sommet personnel. Échangé aux Capitals dans une transaction impliquant six joueurs et pour laquelle Rick Green et Ryan Walter se sont amenés à Montréal, Rod Langway a mis en application à Washington les leçons apprises à Montréal, devenant un des meilleurs défenseurs de la ligue.Avec Langway dans l'alignement, les Capitals, qui n'avaient pas atteint les séries depuis leur arrivée dans la LNH, ont pris part au tournoi printanier dix saisons consécutives. À sa première campagne dans la capitale américaine, Langway a mérité le trophée Norris remis au meilleur défenseur de la ligue. Il a prouvé qu'il n'était pas un imposteur l'année suivante, remportant un second Norris. Considéré comme un des meilleurs hockeyeurs américains de l'histoire, Langway représenta fièrement son pays dans plusieurs compétitions internationales.
Il a disputé son dernier match dans la LNH pendant la saison 1992-1993 et a été élu au Temple de la renommée en 2002.
Rod Langway est le seul joueur natif de Taïwan à avoir joué dans la Ligue nationale de hockey et probablement le plus prolifique que l'île asiatique aura jamais produit.C'est l'un des meilleurs défenseurs de l'histoire des Capitals de Washington, Langway a développé et peaufiné son style dans l'uniforme des Canadiens de Montréal. Né sur une base militaire, le jeune Rod Langway était un athlète talentueux. Joueur de baseball et de football accompli, il n'a pas chaussé les patins avant l'adolescence. Reprenant rapidement le temps perdu, il est devenu une vedette de son école secondaire par ses prouesses sur la glace. Il a mené son équipe à deux championnats du Massachusetts en trois ans avant de prendre la direction de l'Université du New Hampshire.
Repêché en 1977 par les Canadiens et les Bulls de Birmingham simultanément, Langway a tenté sa chance au sein de la Ligue mondiale avant de conclure une entente avec le Tricolore à temps pour le début de la saison 1978-1979.À son année recrue, il a disputé 45 rencontres en saison régulière et 9 autres en séries, au terme desquelles il a vu son nom gravé sur la coupe Stanley. À 6 pieds 3 pouces et 218 livres, Rod Langway a toujours démontré une éthique de travail irréprochable. Personne ne s'entraînait aussi fort que lui sur la glace comme à l'extérieur. Jouant aux côtés du « Big Three », il a appris des meilleurs. Arrière à caractère défensif, son style se mariait parfaitement au corps défensif du Tricolore de l'époque, portée vers l'attaque.
Langway s'est mérité un poste régulier à la ligne bleue dès sa deuxième saison. Doté d'un sens de l'anticipation infaillible et distribuant des coups d'épaule redoutables, Langway assurait une couverture défensive hermétique pendant que ses collègues appuyaient l'attaque, déjà bien garnie. Malgré son style de jeu conservateur, Langway a préparé nombre de buts, récoltant 97 aides au cours de ses trois dernières années à Montréal.
C'est en 1980-1981 qu'il a connu sa saison la plus productive en carrière, amassant 11 buts et 45 points. Ne délaissant pas le jeu physique, il a passé 120 minutes au cachot cette année-là, un autre sommet personnel. Échangé aux Capitals dans une transaction impliquant six joueurs et pour laquelle Rick Green et Ryan Walter se sont amenés à Montréal, Rod Langway a mis en application à Washington les leçons apprises à Montréal, devenant un des meilleurs défenseurs de la ligue.Avec Langway dans l'alignement, les Capitals, qui n'avaient pas atteint les séries depuis leur arrivée dans la LNH, ont pris part au tournoi printanier dix saisons consécutives. À sa première campagne dans la capitale américaine, Langway a mérité le trophée Norris remis au meilleur défenseur de la ligue. Il a prouvé qu'il n'était pas un imposteur l'année suivante, remportant un second Norris. Considéré comme un des meilleurs hockeyeurs américains de l'histoire, Langway représenta fièrement son pays dans plusieurs compétitions internationales.
Il a disputé son dernier match dans la LNH pendant la saison 1992-1993 et a été élu au Temple de la renommée en 2002.
Dick Duff (1964-1970)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/373570.jpg?349)
À SON ARRIVÉE À MONTRÉAL, DICK DUFF EST DEVENU INSTANTANÉMENT UN FAVORI DU PUBLIC ET UNE PIÈCE IMPORTANTE DE LA FORMATION CHAMPIONNE DE 1965.
Un vétéran de dix saisons dans la LNH avant de s'amener à Montréal, Dick Duff s'était bâti une réputation de joueur qui se présentait à tous les matchs. Un des hommes les plus forts de la ligue livre pour livre, Duff avait déjà deux championnats derrière la cravate avant de s’amener à Montréal.Le natif de Kirkland Lake, en Ontario, s'est épanoui à Montréal, tentant d'occuper la place laissée vacante par le départ à la retraite de Dickie Moore. Bien qu'il n’eût pas la taille d'un attaquant de puissance, il avait adopté ce style de jeu. L'ailier gauche de 5 pieds 9 pouces et 165 livres exécutait sur la glace tout ce dont on s’attend des joueurs plus costauds. Il disputait énergiquement la possession de la rondelle, se pointait le nez dans le trafic et plantait ses patins devant le filet adverse.
La fougue et le désir de gagner qui avaient fait de lui un élément important du succès des Maple Leafs, Duff les a appliqués à Montréal. S'ajustant rapidement à l'entraîneurToe Blake, Duff est devenu presque instantanément un favori du public et une importante composante de la formation championne des Canadiens de 1965, récoltant neuf points durant les séries.À sa première saison complète à Montréal en 1965-1966, Duff a retrouvé sa touche autour du filet et a inscrit 21 buts, atteignant le plateau des 20 buts pour la première fois depuis la saison 1958-1959. Encore une fois, les Canadiens ont mis la main sur la coupe Stanley. Reconnu comme un féroce compétiteur, Duff montait son niveau de jeu d'un cran lorsque l'enjeu devenait important, marquant le filet crucial dont l'équipe avait besoin.
En 1967-1968, en plus de ses 25 buts, Duff a mené l'équipe avec huit buts gagnants et a participé à la conquête de la 15e coupe Stanley du Tricolore. Lorsque la neige disparaissait des rues de Montréal, Duff passait en cinquième vitesse. La pression des séries, qui étouffe certains joueurs, le poussait à se dépasser.Au printemps 1969, il a connu les meilleures séries éliminatoires de sa longue carrière. Affichant la fougue d'un jeune premier, il a terminé premier de l'équipe pour les buts gagnants avec six et deuxième derrière le capitaine Jean Béliveau pour les points, avec 14.
Échangé aux Kings de Los Angeles au début de la saison 1969-1970, il a terminé sa carrière à Buffalo, sous les ordres de Punch Imlach, son entraîneur à Toronto une décennie plus tôt. Duff a rejoint plus tard l'organisation des Maple Leafs où il a occupé le poste d'entraîneur-chef, entraîneur-adjoint et dépisteur.En 365 rencontres avec le Tricolore, Dick Duff récolta 103 buts et 111 aides. L'équipe a atteint la finale chaque année durant son passage de six saisons à Montréal. Après une longue période d’attente, Duff a été finalement intronisé au Temple de la renommée en 2006.
Un vétéran de dix saisons dans la LNH avant de s'amener à Montréal, Dick Duff s'était bâti une réputation de joueur qui se présentait à tous les matchs. Un des hommes les plus forts de la ligue livre pour livre, Duff avait déjà deux championnats derrière la cravate avant de s’amener à Montréal.Le natif de Kirkland Lake, en Ontario, s'est épanoui à Montréal, tentant d'occuper la place laissée vacante par le départ à la retraite de Dickie Moore. Bien qu'il n’eût pas la taille d'un attaquant de puissance, il avait adopté ce style de jeu. L'ailier gauche de 5 pieds 9 pouces et 165 livres exécutait sur la glace tout ce dont on s’attend des joueurs plus costauds. Il disputait énergiquement la possession de la rondelle, se pointait le nez dans le trafic et plantait ses patins devant le filet adverse.
La fougue et le désir de gagner qui avaient fait de lui un élément important du succès des Maple Leafs, Duff les a appliqués à Montréal. S'ajustant rapidement à l'entraîneurToe Blake, Duff est devenu presque instantanément un favori du public et une importante composante de la formation championne des Canadiens de 1965, récoltant neuf points durant les séries.À sa première saison complète à Montréal en 1965-1966, Duff a retrouvé sa touche autour du filet et a inscrit 21 buts, atteignant le plateau des 20 buts pour la première fois depuis la saison 1958-1959. Encore une fois, les Canadiens ont mis la main sur la coupe Stanley. Reconnu comme un féroce compétiteur, Duff montait son niveau de jeu d'un cran lorsque l'enjeu devenait important, marquant le filet crucial dont l'équipe avait besoin.
En 1967-1968, en plus de ses 25 buts, Duff a mené l'équipe avec huit buts gagnants et a participé à la conquête de la 15e coupe Stanley du Tricolore. Lorsque la neige disparaissait des rues de Montréal, Duff passait en cinquième vitesse. La pression des séries, qui étouffe certains joueurs, le poussait à se dépasser.Au printemps 1969, il a connu les meilleures séries éliminatoires de sa longue carrière. Affichant la fougue d'un jeune premier, il a terminé premier de l'équipe pour les buts gagnants avec six et deuxième derrière le capitaine Jean Béliveau pour les points, avec 14.
Échangé aux Kings de Los Angeles au début de la saison 1969-1970, il a terminé sa carrière à Buffalo, sous les ordres de Punch Imlach, son entraîneur à Toronto une décennie plus tôt. Duff a rejoint plus tard l'organisation des Maple Leafs où il a occupé le poste d'entraîneur-chef, entraîneur-adjoint et dépisteur.En 365 rencontres avec le Tricolore, Dick Duff récolta 103 buts et 111 aides. L'équipe a atteint la finale chaque année durant son passage de six saisons à Montréal. Après une longue période d’attente, Duff a été finalement intronisé au Temple de la renommée en 2006.
Patrick Roy (1984-1996)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/5759985.jpeg?283)
AYANT ATTEINT DES NIVEAUX INÉGALÉS AVANT LUI, PATRICK ROY A INFLUENCÉ UNE GÉNÉRATION DE GARDIENS EN EMPLOYANT LE STYLE PAPILLON.
Considéré comme l’un sinon le plus grand gardien de but de l’histoire de la LNH, Patrick Roy a révolutionné la profession en développant le style papillon en compagnie de l’entraîneur des gardiens François Allaire vers la fin des années 1980. Ce changement de technique a par la suite influencé plusieurs Québécois qui ont brillé devant les filets de la LNH.À l’annonce de sa retraite le 28 mai 2003, Roy détenait plusieurs records de la LNH pour un gardien de but, dont le plus de victoires (551), le plus de matchs joués en saison régulière (1029) et en séries éliminatoires (247) et le plus de blanchissages en séries (23).
Repêché par le Tricolore en 3e ronde, au 51e rang, en 1984 des Bisons de Granby, Roy a fait le saut dans la Ligue américaine au terme de sa dernière saison junior et a joué un match en saison régulière avec les Canadiens de Sherbrooke avant d’aider le club-école à remporter la coupe Calder quelques semaines plus tard.En 1985-1986, à l’âge de seulement 20 ans, le gardien originaire de Québec a hérité du surnom de Saint-Patrick en menant l’équipe vers la conquête de la coupe Stanley tout en devenant le plus jeune joueur de l’histoire de la LNH à mettre la main sur le trophée Conn-Smythe.
Au cours des années suivantes, il a poursuivi ses prouesses devant la cage du Tricolore pour s’établir comme l’un des meilleurs gardiens de la ligue. De 1986 à 1993, il a collectionné les trophées Jennings et remporte le trophée Vézina à trois reprises. Il a développé également des tiques et des superstitions qui ont fait le tour de la ligue, dont le fait qu’il ne touchait pas aux lignes bleues lors de ses déplacements au banc et au vestiaire ainsi que celui de parler à ses poteaux.Lors des séries de 1992-1993, son jeu a été critiqué suite à deux défaites des Canadiens face aux Nordiques de Québec en première ronde. Reconnu pour sa détermination hors du commun, Roy a élevé son jeu d’un cran et les Canadiens ont remporté les quatre autres matchs de la série avant de poursuivre leur élan jusqu’à l’obtention de leur 24e coupe Stanley. Roy, qui a reçu un deuxième trophée Conn-Smythe, et les Canadiens ont réalisé en cours de route une série de dix victoires consécutives en prolongation.
Au printemps 1994, il a effectué un retour héroïque dans la série face aux Bruins de Boston alors qu’il était atteint d’une appendicite et qu’il venait tout juste de sortir de l’hôpital. La carrière de Roy a toutefois pris une autre direction en décembre 1995 alors qu’il a été échangé à l’Avalanche du Colorado avec Mike Keane en retour de Jocelyn Thibault, Andrei Kovalenko et Martin Rucinsky.Dès ses premières séries à Denver, il a aidé les défunts Nordiques de Québec à gagner la première coupe Stanley de leur histoire. En 2001, lui et ses nouveaux coéquipiers ont répété l’exploit et Roy a ajouté un troisième trophée Conn-Smythe à son palmarès, un record de la LNH.En 2002-2003, il est devenu le premier gardien de l’histoire de la ligue à atteindre le plateau des 1 000 matchs. Au cours de sa carrière, Roy a pris part au Match des étoiles à 11 reprises.
Il a fait son entrée au Temple de la renommée en 2006, soit à sa première année d’éligibilité. Déjà copropriétaire des Remparts de Québec de la LHJMQ, Roy est devenu vice-président des opérations hockey et directeur général de l’équipe en 2003 avant de faire ses débuts derrière le banc en 2005-2006 et de remporter la coupe Memorial. Il occupe toujours les mêmes fonctions depuis.Le 22 novembre 2008, Patrick Roy joint les immortels des Canadiens alors que son numéro 33 est hissé dans les hauteurs du Centre Bell. L’idole d’une génération de gardiens de but qui ont tous imité son style papillon, dont plusieurs ont été représentés par des enfants durant la cérémonie, Roy effectue un retour triomphal dans la famille du Tricolore de manière dramatique, faisant son entrée par la porte principale de l’édifice avant d’apparaître dans les gradins et de recevoir une ovation debout qui dura plus de cinq minutes.
Considéré comme l’un sinon le plus grand gardien de but de l’histoire de la LNH, Patrick Roy a révolutionné la profession en développant le style papillon en compagnie de l’entraîneur des gardiens François Allaire vers la fin des années 1980. Ce changement de technique a par la suite influencé plusieurs Québécois qui ont brillé devant les filets de la LNH.À l’annonce de sa retraite le 28 mai 2003, Roy détenait plusieurs records de la LNH pour un gardien de but, dont le plus de victoires (551), le plus de matchs joués en saison régulière (1029) et en séries éliminatoires (247) et le plus de blanchissages en séries (23).
Repêché par le Tricolore en 3e ronde, au 51e rang, en 1984 des Bisons de Granby, Roy a fait le saut dans la Ligue américaine au terme de sa dernière saison junior et a joué un match en saison régulière avec les Canadiens de Sherbrooke avant d’aider le club-école à remporter la coupe Calder quelques semaines plus tard.En 1985-1986, à l’âge de seulement 20 ans, le gardien originaire de Québec a hérité du surnom de Saint-Patrick en menant l’équipe vers la conquête de la coupe Stanley tout en devenant le plus jeune joueur de l’histoire de la LNH à mettre la main sur le trophée Conn-Smythe.
Au cours des années suivantes, il a poursuivi ses prouesses devant la cage du Tricolore pour s’établir comme l’un des meilleurs gardiens de la ligue. De 1986 à 1993, il a collectionné les trophées Jennings et remporte le trophée Vézina à trois reprises. Il a développé également des tiques et des superstitions qui ont fait le tour de la ligue, dont le fait qu’il ne touchait pas aux lignes bleues lors de ses déplacements au banc et au vestiaire ainsi que celui de parler à ses poteaux.Lors des séries de 1992-1993, son jeu a été critiqué suite à deux défaites des Canadiens face aux Nordiques de Québec en première ronde. Reconnu pour sa détermination hors du commun, Roy a élevé son jeu d’un cran et les Canadiens ont remporté les quatre autres matchs de la série avant de poursuivre leur élan jusqu’à l’obtention de leur 24e coupe Stanley. Roy, qui a reçu un deuxième trophée Conn-Smythe, et les Canadiens ont réalisé en cours de route une série de dix victoires consécutives en prolongation.
Au printemps 1994, il a effectué un retour héroïque dans la série face aux Bruins de Boston alors qu’il était atteint d’une appendicite et qu’il venait tout juste de sortir de l’hôpital. La carrière de Roy a toutefois pris une autre direction en décembre 1995 alors qu’il a été échangé à l’Avalanche du Colorado avec Mike Keane en retour de Jocelyn Thibault, Andrei Kovalenko et Martin Rucinsky.Dès ses premières séries à Denver, il a aidé les défunts Nordiques de Québec à gagner la première coupe Stanley de leur histoire. En 2001, lui et ses nouveaux coéquipiers ont répété l’exploit et Roy a ajouté un troisième trophée Conn-Smythe à son palmarès, un record de la LNH.En 2002-2003, il est devenu le premier gardien de l’histoire de la ligue à atteindre le plateau des 1 000 matchs. Au cours de sa carrière, Roy a pris part au Match des étoiles à 11 reprises.
Il a fait son entrée au Temple de la renommée en 2006, soit à sa première année d’éligibilité. Déjà copropriétaire des Remparts de Québec de la LHJMQ, Roy est devenu vice-président des opérations hockey et directeur général de l’équipe en 2003 avant de faire ses débuts derrière le banc en 2005-2006 et de remporter la coupe Memorial. Il occupe toujours les mêmes fonctions depuis.Le 22 novembre 2008, Patrick Roy joint les immortels des Canadiens alors que son numéro 33 est hissé dans les hauteurs du Centre Bell. L’idole d’une génération de gardiens de but qui ont tous imité son style papillon, dont plusieurs ont été représentés par des enfants durant la cérémonie, Roy effectue un retour triomphal dans la famille du Tricolore de manière dramatique, faisant son entrée par la porte principale de l’édifice avant d’apparaître dans les gradins et de recevoir une ovation debout qui dura plus de cinq minutes.
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