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La 1ère conquête de la coupe Stanley (1915-1916)
![Picture](/uploads/2/3/2/1/23210864/5655444.jpg?341)
Saison Régulière
À l’aube de la nouvelle campagne, l’organisation montréalaise met tout en œuvre pour tourner la page sur la difficile saison 1914-1915. Des joueurs établis comme Howard McNamara, Georges Poulin, Goldie Prodger, Amos Arbour et Skene Ronan se joignent à l’équipe.Les Canadiens peuvent également compter sur les services du défenseur Albert Comeau, parvenu à Montréal à la fin de la saison précédente. Par contre, le joueur-entraîneur depuis deux ans, Jimmy Gardner, quitte l’équipe.Newsy Lalonde, de retour dans les bonnes grâces de l’organisation, est nommé entraîneur par le directeur-gérant George Kennedy.
Malgré l’arrivée de plusieurs joueurs expérimentés, le Tricolore connaît une première moitié de saison en dents de scie et inscrit cinq victoires lors de ses 12 premières rencontres. Alors qu’il se dirige vers une deuxième campagne perdante de suite, le vent tourne le 5 février dans un match face à Toronto.L’équipe l’emporte 10 à 5 et entreprend une séquence de onze victoires en douze rencontres qui lui permet de s’assurer du premier rang de la ligue au terme du calendrier régulier et d’un billet pour les séries.Pour la première fois depuis la campagne 1912-1913, les Canadiens alignent deux marqueurs de 20 buts, soit Lalonde et son fidèle complice Didier Pitre.
Séries Éliminatoires
La finale de la coupe Stanley de 1915-1916 oppose les champions de l’Association nationale de hockey (NHA) et ceux de la Pacific Coast Hockey Association (PCHA).Après une saison de 16 victoires, sept revers et un match nul, les Canadiens, menés par l’entraîneur et capitaine Newsy Lalonde et Didier Pitre, rejoignent en finale les Rosebuds de Portland, première équipe américaine aspirante à la coupe Stanley. Portland compte dans ses rangs le champion marqueur de la PCHA, Cyclone Taylor.Les Montréalais jouissent de l’avantage de la glace, tous les matchs étant présentés à l’aréna Westmount. Les deux ligues n’adoptant pas les mêmes règlements, il est entendu que les parties numéro 1, 3 et 5 sont disputées selon les règles de l’ANH et les parties 2 et 4 selon celles de la PCHA.
Dans le premier match, les Canadiens sont blanchis par la marque de 2 à 0 grâce au brio du vétéran gardien des Rosebuds Tommy Murray et d’une défensive menée par Ernie Johnson et Del Irvine. Les locaux n’avaient toutefois pas dit leur dernier mot, remportant les deux rencontres suivantes 2 à 1 et 6 à 3.Après avoir vu les Rosebuds arracher la victoire dans le quatrième match par la marque de 6 à 5, les Canadiens soulèvent la première coupe Stanley de leur histoire au terme du cinquième et ultime affrontement, comblant un déficit de 1-0 pour l’emporter 2-1 grâce au but de Goldie Prodger en milieu de troisième période.L’ailier droit Didier Pitre s’avère le moteur de l’attaque montréalaise, inscrivant quatre buts en cinq matchs. Dans les filets, Georges Vézina conserve une moyenne de buts alloués de 2,60.
À l’aube de la nouvelle campagne, l’organisation montréalaise met tout en œuvre pour tourner la page sur la difficile saison 1914-1915. Des joueurs établis comme Howard McNamara, Georges Poulin, Goldie Prodger, Amos Arbour et Skene Ronan se joignent à l’équipe.Les Canadiens peuvent également compter sur les services du défenseur Albert Comeau, parvenu à Montréal à la fin de la saison précédente. Par contre, le joueur-entraîneur depuis deux ans, Jimmy Gardner, quitte l’équipe.Newsy Lalonde, de retour dans les bonnes grâces de l’organisation, est nommé entraîneur par le directeur-gérant George Kennedy.
Malgré l’arrivée de plusieurs joueurs expérimentés, le Tricolore connaît une première moitié de saison en dents de scie et inscrit cinq victoires lors de ses 12 premières rencontres. Alors qu’il se dirige vers une deuxième campagne perdante de suite, le vent tourne le 5 février dans un match face à Toronto.L’équipe l’emporte 10 à 5 et entreprend une séquence de onze victoires en douze rencontres qui lui permet de s’assurer du premier rang de la ligue au terme du calendrier régulier et d’un billet pour les séries.Pour la première fois depuis la campagne 1912-1913, les Canadiens alignent deux marqueurs de 20 buts, soit Lalonde et son fidèle complice Didier Pitre.
Séries Éliminatoires
La finale de la coupe Stanley de 1915-1916 oppose les champions de l’Association nationale de hockey (NHA) et ceux de la Pacific Coast Hockey Association (PCHA).Après une saison de 16 victoires, sept revers et un match nul, les Canadiens, menés par l’entraîneur et capitaine Newsy Lalonde et Didier Pitre, rejoignent en finale les Rosebuds de Portland, première équipe américaine aspirante à la coupe Stanley. Portland compte dans ses rangs le champion marqueur de la PCHA, Cyclone Taylor.Les Montréalais jouissent de l’avantage de la glace, tous les matchs étant présentés à l’aréna Westmount. Les deux ligues n’adoptant pas les mêmes règlements, il est entendu que les parties numéro 1, 3 et 5 sont disputées selon les règles de l’ANH et les parties 2 et 4 selon celles de la PCHA.
Dans le premier match, les Canadiens sont blanchis par la marque de 2 à 0 grâce au brio du vétéran gardien des Rosebuds Tommy Murray et d’une défensive menée par Ernie Johnson et Del Irvine. Les locaux n’avaient toutefois pas dit leur dernier mot, remportant les deux rencontres suivantes 2 à 1 et 6 à 3.Après avoir vu les Rosebuds arracher la victoire dans le quatrième match par la marque de 6 à 5, les Canadiens soulèvent la première coupe Stanley de leur histoire au terme du cinquième et ultime affrontement, comblant un déficit de 1-0 pour l’emporter 2-1 grâce au but de Goldie Prodger en milieu de troisième période.L’ailier droit Didier Pitre s’avère le moteur de l’attaque montréalaise, inscrivant quatre buts en cinq matchs. Dans les filets, Georges Vézina conserve une moyenne de buts alloués de 2,60.
La 2ème conquête de la coupe Stanley (1923-1924)
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Saison Régulière
La tendance des matchs à faible pointage à l’échelle de la ligue se poursuit en 1923-1924, ce qui inquiète certaines équipes. Cette situation ne crée toutefois de problème chez les Canadiens, qui ajoute du sang neuf pour atteindre de nouveaux sommets.Le Montréalais Sylvio Mantha entreprend sa carrière de 14 saisons dans la LNH aux côtés du robuste Sprague Cleghorn. À 33 ans, le vétéran capitaine n’a rien perdu de sa fougue et il utilise aussi souvent son bâton sur ses adversaires que sur la rondelle, ce qui lui attirera les foudres de la ligue et des autorités civiles au cours de la saison.
Moins confiant en ses habiletés que l’est la direction des Canadiens à son endroit,Howie Morenz, l’autre recrue de choix des Canadiens, cherche à faire annuler son contrat avant le camp d’entraînement, mais le club tient ferme pour forcer Morenz à se présenter au camp.Au centre du « jeune » vétéran Billy Boucher et du dynamique Aurèle Joliat, Morenz produit immédiatement des étincelles. Avec ses deux coéquipiers format réduit, ils contournent les défenseurs et attirent l’attention tant à Montréal que sur la route.Pesant un total de 456 livres, les membres du trio font bon usage de leur vitesse et de leur contrôle de la rondelle, terminant tous trois parmi les 10 meilleurs marqueurs de la LNH.Le gardien Georges Vézina se dresse devant le filet des siens, n’accordant qu’une moyenne de deux buts par match, terminant en tête des gardiens à ce chapitre pour la première fois depuis que le Tricolore s’est joint à la LNH.Leur dossier de 13-11 est bon pour le deuxième rang, encore une fois derrière Ottawa.
Séries Éliminatoires
Ayant terminé en tête du classement pour une troisième année consécutive, les Sénateurs d’Ottawa sont largement favoris pour vaincre les Canadiens et accéder à nouveau à la finale de la coupe Stanley en 1924. Comme c’est parfois le cas, les pronostics se révéleront faux.Après avoir profité de l’invincibilité de Vézina pour prendre les devants 1 à 0 dans le premier match d’une série de deux au total des buts, les Canadiens remportent le deuxième affrontement 4 à 1 pour accéder à la finale de la coupe Stanley face aux représentants de l’ouest du continent.D’abord, les Canadiens sorent les Maroons de Vancouver, eux aussi tombeurs des champions du calendrier régulier pour accéder à cette série au meilleur de trois matchs. Les Canadiens balaient les honneurs de ce duel présenté à Montréal, par des marques de 3 à 2 et de 2 à 1 dans la série la plus ardue du parcours du Tricolore dans les éliminatoires de 1924.
Les Tigers de Calgary sont le dernier obstacle séparant Montréal de sa première conquête de la coupe Stanley au sein de la LNH. Comme dans la série précédente contre Vancouver, le Tricolore soirt le balai, l’emportant 6 à 1 grâce au tour du chapeau d’Howie Morenz dans le premier match, puis 3 à 0 grâce à la contribution de Morenz, Joliat et Boucher dans le deuxième match.Le capitaine Sprague Cleghorn réussit à gérer ses ardeurs pour remporter la coupe Stanley pour la première fois dans la LNH, accumulant quatre points et seulement deux minutes de punition en séries éliminatoires.
La tendance des matchs à faible pointage à l’échelle de la ligue se poursuit en 1923-1924, ce qui inquiète certaines équipes. Cette situation ne crée toutefois de problème chez les Canadiens, qui ajoute du sang neuf pour atteindre de nouveaux sommets.Le Montréalais Sylvio Mantha entreprend sa carrière de 14 saisons dans la LNH aux côtés du robuste Sprague Cleghorn. À 33 ans, le vétéran capitaine n’a rien perdu de sa fougue et il utilise aussi souvent son bâton sur ses adversaires que sur la rondelle, ce qui lui attirera les foudres de la ligue et des autorités civiles au cours de la saison.
Moins confiant en ses habiletés que l’est la direction des Canadiens à son endroit,Howie Morenz, l’autre recrue de choix des Canadiens, cherche à faire annuler son contrat avant le camp d’entraînement, mais le club tient ferme pour forcer Morenz à se présenter au camp.Au centre du « jeune » vétéran Billy Boucher et du dynamique Aurèle Joliat, Morenz produit immédiatement des étincelles. Avec ses deux coéquipiers format réduit, ils contournent les défenseurs et attirent l’attention tant à Montréal que sur la route.Pesant un total de 456 livres, les membres du trio font bon usage de leur vitesse et de leur contrôle de la rondelle, terminant tous trois parmi les 10 meilleurs marqueurs de la LNH.Le gardien Georges Vézina se dresse devant le filet des siens, n’accordant qu’une moyenne de deux buts par match, terminant en tête des gardiens à ce chapitre pour la première fois depuis que le Tricolore s’est joint à la LNH.Leur dossier de 13-11 est bon pour le deuxième rang, encore une fois derrière Ottawa.
Séries Éliminatoires
Ayant terminé en tête du classement pour une troisième année consécutive, les Sénateurs d’Ottawa sont largement favoris pour vaincre les Canadiens et accéder à nouveau à la finale de la coupe Stanley en 1924. Comme c’est parfois le cas, les pronostics se révéleront faux.Après avoir profité de l’invincibilité de Vézina pour prendre les devants 1 à 0 dans le premier match d’une série de deux au total des buts, les Canadiens remportent le deuxième affrontement 4 à 1 pour accéder à la finale de la coupe Stanley face aux représentants de l’ouest du continent.D’abord, les Canadiens sorent les Maroons de Vancouver, eux aussi tombeurs des champions du calendrier régulier pour accéder à cette série au meilleur de trois matchs. Les Canadiens balaient les honneurs de ce duel présenté à Montréal, par des marques de 3 à 2 et de 2 à 1 dans la série la plus ardue du parcours du Tricolore dans les éliminatoires de 1924.
Les Tigers de Calgary sont le dernier obstacle séparant Montréal de sa première conquête de la coupe Stanley au sein de la LNH. Comme dans la série précédente contre Vancouver, le Tricolore soirt le balai, l’emportant 6 à 1 grâce au tour du chapeau d’Howie Morenz dans le premier match, puis 3 à 0 grâce à la contribution de Morenz, Joliat et Boucher dans le deuxième match.Le capitaine Sprague Cleghorn réussit à gérer ses ardeurs pour remporter la coupe Stanley pour la première fois dans la LNH, accumulant quatre points et seulement deux minutes de punition en séries éliminatoires.
La 3ème conquête de la coupe Stanley (1929-1930)
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Saison Régulière
Dans l’espoir d’accroître le nombre de buts inscrits, la LNH permet la passe vers l’avant sur l’ensemble de la patinoire au début de la saison 1929-1930. Ce changement ne tarde pas à donner des résultats, la plupart des équipes de la ligue inscrivant plus de 100 buts. De leur côté, les Canadiens doublent leur production, passant de 71 à 142 buts marqués.Howie Morenz profite grandement de la vague en marquant 40 buts, un sommet en carrière, dans une saison qui voit l’émergence d’un deuxième trio productif. Pit Lépine inscrit 24 buts au centre de cette deuxième ligne d’attaque.Quatre autres joueurs marquent 10 buts ou plus. Aurèle Joliat rebondit avec 19 buts, tandis que Wildor Larochelle devient une menace, marquant 14 buts. Pour sa part, le capitaine Sylvio Mantha fait bouger les cordages à 13 occasions et l’attaquant recrueNick Wasnie accumule une douzaine de buts.
Hainsworth rate ses deux seuls matchs en sept ans de carrière au cours de cette campagne de 1929-1930. Mickey Murray le remplace et prend part à son seul match dans la LNH. Pour l’autre rencontre, les Americans de New York prête leur gardien partant Roy Worters aux Canadiens pour un soir. Dans ce contexte inusité, Worters limite ses coéquipiers réguliers à deux buts pour signer la victoire. Ayant fait la lutte aux Maroons de Montréal et aux Sénateurs d’Ottawa toute la saison en tête de la division canadienne, le Tricolore présente une fiche cumulative de 21-14-9 pour 51 points, soit un de plus que les Sénateurs et autant que les Maroons, qui se voit décerner le titre de champions de la division en raison de leur plus grand nombre de victoires.
Séries Éliminatoires
Remportant le premier match de la série quarts de finale de deux rencontres au total des buts par la marque de 1-0 à Chicago, les Canadiens et les Blackhawks font match nul 2 à 2 au Forum, à la 11ème minute en troisième période de prolongation. Les Canadiens remportent ainsi la série par trois buts à deux et accèdent à la demi-finale.Deux soirs plus tard, les partisans du Tricolore sont de retour au Forum pour une longue soirée qui se solde par une victoire de 2 à 1 en quatrième période de prolongation sur les Rangers de New York. Le but gagnant est marqué par Gus Rivers, qui n’a marqué qu’un seul but en 19 matchs de saison régulière.
Deux soirs plus tard au Madison Square Garden, George Hainsworth blanchit les Rangers 2 à 0 pour envoyer le Tricolore en finale face à la puissance reconnue de la LNH à l’époque : les Bruins de Boston.Boston est la formation qui a inscrit le plus de but et qui en a accordé le moins du circuit. Malgré tout, les Canadiens déjouent Tiny Thompson, récipiendaire du trophée Vézina, à trois occasions dans le premier match. Ils neutralisent également les efforts de Cooney Weiland et de Dit Clapper, deux marqueurs de 40 buts en saison régulière. Les partisans des Bruins sont bouche bée, le Tricolore prend les devants 1 à 0 dans la série finale.Avec une avance tôt dans le deuxième match, les Canadiens résistent à la poussée des Bruins et remporte le match 4 à 3, en route vers la troisième coupe Stanley de son histoire. Il s’agit également de la première coupe remportée au Forum, après un parcours parfait en séries éliminatoires.
Dans l’espoir d’accroître le nombre de buts inscrits, la LNH permet la passe vers l’avant sur l’ensemble de la patinoire au début de la saison 1929-1930. Ce changement ne tarde pas à donner des résultats, la plupart des équipes de la ligue inscrivant plus de 100 buts. De leur côté, les Canadiens doublent leur production, passant de 71 à 142 buts marqués.Howie Morenz profite grandement de la vague en marquant 40 buts, un sommet en carrière, dans une saison qui voit l’émergence d’un deuxième trio productif. Pit Lépine inscrit 24 buts au centre de cette deuxième ligne d’attaque.Quatre autres joueurs marquent 10 buts ou plus. Aurèle Joliat rebondit avec 19 buts, tandis que Wildor Larochelle devient une menace, marquant 14 buts. Pour sa part, le capitaine Sylvio Mantha fait bouger les cordages à 13 occasions et l’attaquant recrueNick Wasnie accumule une douzaine de buts.
Hainsworth rate ses deux seuls matchs en sept ans de carrière au cours de cette campagne de 1929-1930. Mickey Murray le remplace et prend part à son seul match dans la LNH. Pour l’autre rencontre, les Americans de New York prête leur gardien partant Roy Worters aux Canadiens pour un soir. Dans ce contexte inusité, Worters limite ses coéquipiers réguliers à deux buts pour signer la victoire. Ayant fait la lutte aux Maroons de Montréal et aux Sénateurs d’Ottawa toute la saison en tête de la division canadienne, le Tricolore présente une fiche cumulative de 21-14-9 pour 51 points, soit un de plus que les Sénateurs et autant que les Maroons, qui se voit décerner le titre de champions de la division en raison de leur plus grand nombre de victoires.
Séries Éliminatoires
Remportant le premier match de la série quarts de finale de deux rencontres au total des buts par la marque de 1-0 à Chicago, les Canadiens et les Blackhawks font match nul 2 à 2 au Forum, à la 11ème minute en troisième période de prolongation. Les Canadiens remportent ainsi la série par trois buts à deux et accèdent à la demi-finale.Deux soirs plus tard, les partisans du Tricolore sont de retour au Forum pour une longue soirée qui se solde par une victoire de 2 à 1 en quatrième période de prolongation sur les Rangers de New York. Le but gagnant est marqué par Gus Rivers, qui n’a marqué qu’un seul but en 19 matchs de saison régulière.
Deux soirs plus tard au Madison Square Garden, George Hainsworth blanchit les Rangers 2 à 0 pour envoyer le Tricolore en finale face à la puissance reconnue de la LNH à l’époque : les Bruins de Boston.Boston est la formation qui a inscrit le plus de but et qui en a accordé le moins du circuit. Malgré tout, les Canadiens déjouent Tiny Thompson, récipiendaire du trophée Vézina, à trois occasions dans le premier match. Ils neutralisent également les efforts de Cooney Weiland et de Dit Clapper, deux marqueurs de 40 buts en saison régulière. Les partisans des Bruins sont bouche bée, le Tricolore prend les devants 1 à 0 dans la série finale.Avec une avance tôt dans le deuxième match, les Canadiens résistent à la poussée des Bruins et remporte le match 4 à 3, en route vers la troisième coupe Stanley de son histoire. Il s’agit également de la première coupe remportée au Forum, après un parcours parfait en séries éliminatoires.
La 4ème conquête de la coupe Stanley (1930-1931)
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Saison Régulière
Pour la troisième fois de leur histoire, les Canadiens entament une saison en tant que champions en titre de la coupe Stanley. Traversant tant bien que mal les difficultés de la crise économique qui secoue le Québec au début des années 1930, les partisans des Canadiens s’accrochent aux prouesses du marchand de vitesse Howie Morenzpour trouver un peu de réconfort.Après un début de saison en dents de scie, la troupe de l’entraîneur-chef Cecil Hart retrouve tous ses moyens et aligne une série de six victoires consécutives au début du mois de décembre avant d’éprouver des ennuis au cours des semaines suivantes.
Les Canadiens atteignent finalement leur vitesse de croisière à compter du 8 janvier et dominent le reste de la saison régulière en maintenant une fiche de 17 victoires et 5 verdicts nuls contre seulement 4 revers jusqu’au 21 mars.Ils terminent ainsi au premier rang de la division canadienne, n’étant devancés que par les Bruins de Boston, par deux points, au sommet du classement général.Au centre d’un trio complété par Aurèle Joliat et la recrue Johnny Gagnon, Morenz continue d’attirer les foules partout où il se déplace. En grande partie grâce à son redoutable lancer qui frôle la tête des gardiens, Morenz touche le fond du filet à 28 reprises en 39 matchs et accumule 51 points pour remporter la course au meilleur marqueur. Il devient par la même occasion le premier joueur dans l’histoire de la LNH à franchir le cap des 50 points en une saison.Pas en reste, Morenz met également la main sur le deuxième trophée Hart de sa carrière en plus de se retrouver sur l’équipe d’étoiles de la ligue en compagnie de Joliat et de leur capitaine, le défenseur Sylvio Mantha.
Séries Éliminatoires
Grâce à leur premier rang, les Canadiens accèdent directement à la demi-finale où ils se frottent aux puissants Bruins de Boston contre qui ils ont maintenu une fiche négative d’une victoire, deux défaites et un match nul en saison régulière.Après une première défaite de 5 à 4 en prolongation, le Tricolore égalise les hostilités grâce à un gain de 1 à 0 avant de déménager au Forum pour le reste de la série. Le troisième match, à l’avantage des joueurs montréalais, nécessite lui aussi du temps supplémentaire. Boston force la tenue d’un cinquième et ultime match en remportant la quatrième rencontre.Fidèle à l’image de la série, la rencontre décisive est âprement disputée et Wildor Larochelle propulse les Canadiens en finale en marquant le but gagnant en prolongation dans une victoire de 3 à 2.Le Tricolore retrouve ainsi les Blackhawks de Chicago qui sont difficilement venus à bout des Rangers de New York dans l’autre demi-finale.
Après une victoire de 2 à 1, les Canadiens sont acculés au pied du mur après avoir vu leur adversaire l’emporter deux fois de suite en prolongation.
Tirant de l’arrière 2 à 1 avec quatre minutes à jouer et alors que les bouteilles de champagne sont presque débouchées dans le vestiaire des Blackhawks, Johnny Gagnon provoque l’égalité avec son deuxième but du match. Pit Lépine réduit les ardeurs de Chicago en enfilant deux buts rapides et ainsi forcer la présentation d’un cinquième match grâce à un gain de 4 à 2.Propulsés par leurs partisans survoltés, les Canadiens viennent à bout de leurs rivaux dans une victoire de 2 à 0 grâce à des buts de Gagnon et d’Howie Morenz. Ils remportent ainsi leur quatrième coupe Stanley tout en la raflant une deuxième année de suite pour la première fois de leur histoire.Gagnon termine au premier rang des marqueurs de l’équipe avec une récolte de 8 points, dont 6 buts, en 10 matchs.Gagnon termine au premier rang des marqueurs de l’équipe avec une récolte de 8 points, dont 6 buts, en 10 matchs.
Pour la troisième fois de leur histoire, les Canadiens entament une saison en tant que champions en titre de la coupe Stanley. Traversant tant bien que mal les difficultés de la crise économique qui secoue le Québec au début des années 1930, les partisans des Canadiens s’accrochent aux prouesses du marchand de vitesse Howie Morenzpour trouver un peu de réconfort.Après un début de saison en dents de scie, la troupe de l’entraîneur-chef Cecil Hart retrouve tous ses moyens et aligne une série de six victoires consécutives au début du mois de décembre avant d’éprouver des ennuis au cours des semaines suivantes.
Les Canadiens atteignent finalement leur vitesse de croisière à compter du 8 janvier et dominent le reste de la saison régulière en maintenant une fiche de 17 victoires et 5 verdicts nuls contre seulement 4 revers jusqu’au 21 mars.Ils terminent ainsi au premier rang de la division canadienne, n’étant devancés que par les Bruins de Boston, par deux points, au sommet du classement général.Au centre d’un trio complété par Aurèle Joliat et la recrue Johnny Gagnon, Morenz continue d’attirer les foules partout où il se déplace. En grande partie grâce à son redoutable lancer qui frôle la tête des gardiens, Morenz touche le fond du filet à 28 reprises en 39 matchs et accumule 51 points pour remporter la course au meilleur marqueur. Il devient par la même occasion le premier joueur dans l’histoire de la LNH à franchir le cap des 50 points en une saison.Pas en reste, Morenz met également la main sur le deuxième trophée Hart de sa carrière en plus de se retrouver sur l’équipe d’étoiles de la ligue en compagnie de Joliat et de leur capitaine, le défenseur Sylvio Mantha.
Séries Éliminatoires
Grâce à leur premier rang, les Canadiens accèdent directement à la demi-finale où ils se frottent aux puissants Bruins de Boston contre qui ils ont maintenu une fiche négative d’une victoire, deux défaites et un match nul en saison régulière.Après une première défaite de 5 à 4 en prolongation, le Tricolore égalise les hostilités grâce à un gain de 1 à 0 avant de déménager au Forum pour le reste de la série. Le troisième match, à l’avantage des joueurs montréalais, nécessite lui aussi du temps supplémentaire. Boston force la tenue d’un cinquième et ultime match en remportant la quatrième rencontre.Fidèle à l’image de la série, la rencontre décisive est âprement disputée et Wildor Larochelle propulse les Canadiens en finale en marquant le but gagnant en prolongation dans une victoire de 3 à 2.Le Tricolore retrouve ainsi les Blackhawks de Chicago qui sont difficilement venus à bout des Rangers de New York dans l’autre demi-finale.
Après une victoire de 2 à 1, les Canadiens sont acculés au pied du mur après avoir vu leur adversaire l’emporter deux fois de suite en prolongation.
Tirant de l’arrière 2 à 1 avec quatre minutes à jouer et alors que les bouteilles de champagne sont presque débouchées dans le vestiaire des Blackhawks, Johnny Gagnon provoque l’égalité avec son deuxième but du match. Pit Lépine réduit les ardeurs de Chicago en enfilant deux buts rapides et ainsi forcer la présentation d’un cinquième match grâce à un gain de 4 à 2.Propulsés par leurs partisans survoltés, les Canadiens viennent à bout de leurs rivaux dans une victoire de 2 à 0 grâce à des buts de Gagnon et d’Howie Morenz. Ils remportent ainsi leur quatrième coupe Stanley tout en la raflant une deuxième année de suite pour la première fois de leur histoire.Gagnon termine au premier rang des marqueurs de l’équipe avec une récolte de 8 points, dont 6 buts, en 10 matchs.Gagnon termine au premier rang des marqueurs de l’équipe avec une récolte de 8 points, dont 6 buts, en 10 matchs.
La 5ème conquête de la coupe Stanley (1943-1944)
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Saison Régulière
Au début de la saison 1943-1944, Tommy Gorman et Dick Irvin savent que les ennuis de l’équipe sont chose du passé et que la page est tournée sur les dix dernières années, au grand plaisir des partisans.Lorsque le gardien Paul Bibeault joint les rangs de l’armée, Gorman se tourne vers Bill Durnan pour le remplacer. Gorman éprouve toute sorte de difficultés à lui faire signer un contrat. Durnan sait ce qu’il vaut et connaît la situation délicate devant laquelle se retrouve Gorman.Juste avant le premier match de la saison, Gorman accepte les demandes de Durnan et lui fait signer un contrat. Cela s’avère une excellente décision puisque Durnan signe 38 gains contre seulement cinq revers en 50 rencontres devant la cage des Canadiens et remporte le trophée Vezina remis au gardien présentant la meilleure moyenne du circuit.
Lorsque Bibeault revient de son service militaire, il apprend rapidement qu’il a perdu son poste aux mains du meilleur gardien de la LNH. Ses services sont alors prêtés à Toronto pour le reste de la campagne.Les succès de Durnan, combinés à ceux de la nouvelle « Punch Line » composée deToe Blake, Elmer Lach et Maurice Richard en remplacement de Joe Benoit (service militaire), permettent aux Canadiens de s’emparer facilement du premier rang au classement général avec une superbe récolte de 38 victoires et 83 points, 25 de plus que les Red Wings de Détroit au second rang.À sa première saison complète dans la LNH, Maurice Richard enfile 32 buts. Ses 54 points le placent au troisième rang chez les Canadiens, à égalité avec Buddy O’Connor. Seuls Elmer Lach (72) et Toe Blake (59) devancent celui que l’on surnomme désormais le Rocket.Bill Durnan (gardien) et Dick Irvin (entraîneur) sont nommés sur la première équipe d’étoiles de la LNH tandis qu’Émile Bouchard (défenseur), Elmer Lach (centre) et Maurice Richard (ailier droit) sont nommés sur la seconde.
Séries Éliminatoires
En première ronde éliminatoire, la troupe de Dick Irvin se mesure aux Maple Leafs. Toronto a réussi à battre Montréal à deux reprises en saison régulière et surprend un peu tout le monde en remportant le premier match 3 à 1 sur la route. Il s’agit toutefois de la seule défaite que subiront les Canadiens de toutes les séries de 1944.Lors du match numéro deux, Maurice Richard se charge de remettre les pendules à l’heure en inscrivant pas moins de cinq buts dans un gain de 5 à 1 des siens. Au terme de la rencontre, le Rocket reçoit la première, la deuxième et la troisième étoile du match, le premier joueur à recevoir un tel honneur.Après des victoires successives de 2 à 1, 4 à 1 et 11 à 0, les Canadiens passent en grande finale. En cinq parties contre Toronto, Bill Durnan n’a accordé que six buts.
La finale oppose les Canadiens aux Blackhawks de Chicago, tombeurs des Red Wings de Détroit au premier tour. Les représentants de la Ville des Vents ne font toutefois pas le poids devant la machine montréalaise bien huilée.Maurice Richard fait immédiatement sentir sa présence aux Blackhawks en inscrivant cinq buts dans la série, dont un tour du chapeau lors du match numéro deux remporté 3 à 1 par les Canadiens. La « Punch Line » inscrit dix des 16 filets de l’équipe en finale.Le 13 avril 1944, Toe Blake joue les héros lors du quatrième match en inscrivant le but victorieux en prolongation, donnant la victoire 5 à 4 aux siens et permettant du même coup aux Canadiens de mettre la main sur la coupe Stanley.Au total, la « Punch Line » inscrit un impressionnant total de 48 points en neuf matchs dans le cadre des séries de fin de saison. Le Rocket poursuit sur sa lancée de la saison régulière et amasse 12 buts à lui seul.
Au début de la saison 1943-1944, Tommy Gorman et Dick Irvin savent que les ennuis de l’équipe sont chose du passé et que la page est tournée sur les dix dernières années, au grand plaisir des partisans.Lorsque le gardien Paul Bibeault joint les rangs de l’armée, Gorman se tourne vers Bill Durnan pour le remplacer. Gorman éprouve toute sorte de difficultés à lui faire signer un contrat. Durnan sait ce qu’il vaut et connaît la situation délicate devant laquelle se retrouve Gorman.Juste avant le premier match de la saison, Gorman accepte les demandes de Durnan et lui fait signer un contrat. Cela s’avère une excellente décision puisque Durnan signe 38 gains contre seulement cinq revers en 50 rencontres devant la cage des Canadiens et remporte le trophée Vezina remis au gardien présentant la meilleure moyenne du circuit.
Lorsque Bibeault revient de son service militaire, il apprend rapidement qu’il a perdu son poste aux mains du meilleur gardien de la LNH. Ses services sont alors prêtés à Toronto pour le reste de la campagne.Les succès de Durnan, combinés à ceux de la nouvelle « Punch Line » composée deToe Blake, Elmer Lach et Maurice Richard en remplacement de Joe Benoit (service militaire), permettent aux Canadiens de s’emparer facilement du premier rang au classement général avec une superbe récolte de 38 victoires et 83 points, 25 de plus que les Red Wings de Détroit au second rang.À sa première saison complète dans la LNH, Maurice Richard enfile 32 buts. Ses 54 points le placent au troisième rang chez les Canadiens, à égalité avec Buddy O’Connor. Seuls Elmer Lach (72) et Toe Blake (59) devancent celui que l’on surnomme désormais le Rocket.Bill Durnan (gardien) et Dick Irvin (entraîneur) sont nommés sur la première équipe d’étoiles de la LNH tandis qu’Émile Bouchard (défenseur), Elmer Lach (centre) et Maurice Richard (ailier droit) sont nommés sur la seconde.
Séries Éliminatoires
En première ronde éliminatoire, la troupe de Dick Irvin se mesure aux Maple Leafs. Toronto a réussi à battre Montréal à deux reprises en saison régulière et surprend un peu tout le monde en remportant le premier match 3 à 1 sur la route. Il s’agit toutefois de la seule défaite que subiront les Canadiens de toutes les séries de 1944.Lors du match numéro deux, Maurice Richard se charge de remettre les pendules à l’heure en inscrivant pas moins de cinq buts dans un gain de 5 à 1 des siens. Au terme de la rencontre, le Rocket reçoit la première, la deuxième et la troisième étoile du match, le premier joueur à recevoir un tel honneur.Après des victoires successives de 2 à 1, 4 à 1 et 11 à 0, les Canadiens passent en grande finale. En cinq parties contre Toronto, Bill Durnan n’a accordé que six buts.
La finale oppose les Canadiens aux Blackhawks de Chicago, tombeurs des Red Wings de Détroit au premier tour. Les représentants de la Ville des Vents ne font toutefois pas le poids devant la machine montréalaise bien huilée.Maurice Richard fait immédiatement sentir sa présence aux Blackhawks en inscrivant cinq buts dans la série, dont un tour du chapeau lors du match numéro deux remporté 3 à 1 par les Canadiens. La « Punch Line » inscrit dix des 16 filets de l’équipe en finale.Le 13 avril 1944, Toe Blake joue les héros lors du quatrième match en inscrivant le but victorieux en prolongation, donnant la victoire 5 à 4 aux siens et permettant du même coup aux Canadiens de mettre la main sur la coupe Stanley.Au total, la « Punch Line » inscrit un impressionnant total de 48 points en neuf matchs dans le cadre des séries de fin de saison. Le Rocket poursuit sur sa lancée de la saison régulière et amasse 12 buts à lui seul.
La 6ème conquête de la coupe Stanley (1945-1946)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/4605591.jpg?414)
Saison Régulière
La saison 1945-1946 voit plusieurs vétérans joindre les rangs de leur équipe respective après avoir effectué leur service militaire, ce qui apporte une plus grande parité entre les formations de la LNH. L’attaquant Joe Benoit fait partie de ceux qui reviennent au bercail. Comme plusieurs autres patineurs au sein de la LNH, Benoit a de la difficulté à retrouver son rythme de croisière comme en témoignent ses 19 points récoltés en 39 rencontres.La « Punch Line » fait toujours des ravages. Toe Blake termine en tête de peloton chez les Canadiens avec 29 buts et 50 points. Maurice Richard suit non loin derrière avec 27 filets et 48 points tandis qu’Elmer Lach amasse 47 points.
Devant le filet, Bill Durnan épate la galerie en mettant la main sur son troisième trophée Vézina consécutif, égalant le record de George Hainsworth. Durnan établit aussi un record personnel avec quatre jeux blancs en saison régulière. Il domine d’ailleurs la LNH à ce chapitre.Contrairement aux années précédentes, Durnan récolte 24 victoires, mais en seulement 40 parties pendant la saison régulière. C’est Paul Bibeault qui, après que ses services aient été prêtés à Toronto (1943-1944) et à Boston (1944-1945), vient porter main forte à son coéquipier en signant quatre gains en dix rencontres.Le 13 février 1946, Dick Irvin remporte sa 150e victoire en saison régulière à titre d’entraîneur des Canadiens dans un gain de 5-1 sur les Blackhawks à Chicago. Cet exploit lui vaut une dernière fois le poste de pilote de la première équipe d’étoiles alors que la LNH cessera d’attribuer cet honneur à partir de la saison suivante.Bill Durnan, Émile Bouchard et Maurice Richard se joignent à Irvin sur la première équipe d’étoiles. Ken Reardon, Elmer Lach et Toe Blake se retrouvent quant à eux sur la deuxième équipe d’étoiles.
Séries Éliminatoires
Au premier tour éliminatoire, les Canadiens se mesurent à l’attaque explosive des Blackhawks de Chicago, qui a dominé la ligue au chapitre des buts marqués en saison régulière avec 200. Cette attaque est cependant freinée par le brio de Bill Durnan.Le Tricolore prend la mesure des Blackhawks en quatre matchs, balayant littéralement l’équipe de la ville des vents par des marques de 6 à 2, 5 à 1, 8 à 2 et 7 à 2.Viennent ensuite les Bruins. Les deux premières parties de la série sont chaudement disputées et nécessitent une période de prolongation. Les Canadiens sont opportunistes et offrent deux victoires successives de 4 à 3 et 3 à 2 à leurs partisans au Forum.
Forts d’une avance de 3 à 0 dans la série, les Canadiens visent le balayage lors du quatrième affrontement, mais les Bruins l’entendent autrement. Les locaux arrachent une victoire de 3 à 2 en prolongation et demeurent en vie. Ce sera le seul revers des Canadiens pendant toutes les séries éliminatoires.De retour à Montréal pour le cinquième match de la série, les hommes de Dick Irvinremportent une victoire de 6-3 et par le fait même, la coupe Stanley. Comme en 1943-1944, c’est Toe Blake qui inscrit le but gagnant de la coupe Stanley.
La saison 1945-1946 voit plusieurs vétérans joindre les rangs de leur équipe respective après avoir effectué leur service militaire, ce qui apporte une plus grande parité entre les formations de la LNH. L’attaquant Joe Benoit fait partie de ceux qui reviennent au bercail. Comme plusieurs autres patineurs au sein de la LNH, Benoit a de la difficulté à retrouver son rythme de croisière comme en témoignent ses 19 points récoltés en 39 rencontres.La « Punch Line » fait toujours des ravages. Toe Blake termine en tête de peloton chez les Canadiens avec 29 buts et 50 points. Maurice Richard suit non loin derrière avec 27 filets et 48 points tandis qu’Elmer Lach amasse 47 points.
Devant le filet, Bill Durnan épate la galerie en mettant la main sur son troisième trophée Vézina consécutif, égalant le record de George Hainsworth. Durnan établit aussi un record personnel avec quatre jeux blancs en saison régulière. Il domine d’ailleurs la LNH à ce chapitre.Contrairement aux années précédentes, Durnan récolte 24 victoires, mais en seulement 40 parties pendant la saison régulière. C’est Paul Bibeault qui, après que ses services aient été prêtés à Toronto (1943-1944) et à Boston (1944-1945), vient porter main forte à son coéquipier en signant quatre gains en dix rencontres.Le 13 février 1946, Dick Irvin remporte sa 150e victoire en saison régulière à titre d’entraîneur des Canadiens dans un gain de 5-1 sur les Blackhawks à Chicago. Cet exploit lui vaut une dernière fois le poste de pilote de la première équipe d’étoiles alors que la LNH cessera d’attribuer cet honneur à partir de la saison suivante.Bill Durnan, Émile Bouchard et Maurice Richard se joignent à Irvin sur la première équipe d’étoiles. Ken Reardon, Elmer Lach et Toe Blake se retrouvent quant à eux sur la deuxième équipe d’étoiles.
Séries Éliminatoires
Au premier tour éliminatoire, les Canadiens se mesurent à l’attaque explosive des Blackhawks de Chicago, qui a dominé la ligue au chapitre des buts marqués en saison régulière avec 200. Cette attaque est cependant freinée par le brio de Bill Durnan.Le Tricolore prend la mesure des Blackhawks en quatre matchs, balayant littéralement l’équipe de la ville des vents par des marques de 6 à 2, 5 à 1, 8 à 2 et 7 à 2.Viennent ensuite les Bruins. Les deux premières parties de la série sont chaudement disputées et nécessitent une période de prolongation. Les Canadiens sont opportunistes et offrent deux victoires successives de 4 à 3 et 3 à 2 à leurs partisans au Forum.
Forts d’une avance de 3 à 0 dans la série, les Canadiens visent le balayage lors du quatrième affrontement, mais les Bruins l’entendent autrement. Les locaux arrachent une victoire de 3 à 2 en prolongation et demeurent en vie. Ce sera le seul revers des Canadiens pendant toutes les séries éliminatoires.De retour à Montréal pour le cinquième match de la série, les hommes de Dick Irvinremportent une victoire de 6-3 et par le fait même, la coupe Stanley. Comme en 1943-1944, c’est Toe Blake qui inscrit le but gagnant de la coupe Stanley.
La 7ème conquête de la coupe Stanley (1952-1953)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/4019975.jpg?428)
Saison Régulière
Alignant une équipe moins puissante à l’attaque que la saison précédente, les Canadiens de Montréal de 1952-1953 entreprennent toutefois la campagne avec une défensive plus hermétique. Le changement d’orientation s’avérera payant.Gerry McNeil améliore son rendement de saison en saison, amassant 10 jeux blancs, un sommet dans le circuit, avec une moyenne de buts alloués de 2,12, deuxième derrière Terry Sawchuck de Detroit à ce chapitre.Doug Harvey, un des plus efficaces de la ligue quand vient le temps de neutraliser les attaquants adverses, devient une véritable force à la ligne bleue avec ses 34 points, bon pour le cinquième rang au sein de l’équipe.
À l’attaque, seuls Maurice Richard (28) et Bernard Geoffrion (22) fanchissent le cap des 20 buts. Les autres importants contributeurs sont le vétéran joueur de centre Bert Olmstead, deuxième pointeur du club et Elmer Lach, qui accumulent plus de 40 points.Un grand joueur de centre du nom de Jean Béliveau revêt l’uniforme dans trois matchs, marquant cinq buts lors de son séjour dans la grande ligue. Le gardien Jacques Plante fait également ses débuts avec trois présences en cours de saison.Comme c’est devenu l’habitude, Détroit termine en tête du classement, bien en avance sur les cinq autres formations. Seul autre club à terminer la saison avec une fiche positive, les Canadiens prennent le deuxième rang.Quatre porte-couleurs du Tricolore sont nommés au sein des équipes d’étoiles. Harvey est choisi au sein de la première équipe, tandis que McNeil, Richard et Olmstead sont élus au sein de la deuxième équipe.
Séries Éliminatoires
En première ronde des séries éliminatoires, les Canadiens retrouvent les Blackhawks de Chicago, quatrièmes au classement et qui n’ont pas pris part aux séries depuis la saison 1945-1946. Malgré leur fiche ordinaire en saison régulière, les Hawks sont prêts à se battre jusqu’à la fin en demi-finale.
Après avoir remporté les deux premiers matchs à domicile, les Canadiens perdent les deux matchs suivants à Chicago ainsi que le cinquième match au Forum. Avec Jacques Plante devant le filet dans le sixième match, Montréal blanchit les Blackhawks 3 à 0, puis le Tricolore signe un gain de 4 à 1 dans le septième match, trois soirs plus tard à Chicago, pour passer en finale.Dans l’autre demi-finale de ces séries éliminatoires de 1953, les Bruins de Boston surprennent les puissants Red Wings en six matchs.
Avec Plante devant le but, les Canadiens partagent les honneurs des deux premiers matchs disputés à Montréal. L’entraîneur Dick Irvin ramène le vétéran McNeil pour le troisième match et rentre de Boston avec une avance dans la série. Deux jours plus tard, la victoire de 7 à 3 permet aux Canadiens de s’approcher à une victoire de la coupe Stanley.La foule du Forum suit ce sixième match avec anxiété. Aucun but n’est marqué dans les 60 premières minutes de jeu grâce au brio de McNeil et de Jim Henry. En prolongation, il ne faut que deux minutes pour qu’Elmer Lach saute sur une rondelle libre et glisse le disque dans le fond du filet pour mettre fin au suspense et permettre aux Canadiens de remporter une septième coupe Stanley. Le but est suivi d’une mémorable collision entre Maurice Richard et Lach, qui laisse ce dernier avec un nez fracturé.
Alignant une équipe moins puissante à l’attaque que la saison précédente, les Canadiens de Montréal de 1952-1953 entreprennent toutefois la campagne avec une défensive plus hermétique. Le changement d’orientation s’avérera payant.Gerry McNeil améliore son rendement de saison en saison, amassant 10 jeux blancs, un sommet dans le circuit, avec une moyenne de buts alloués de 2,12, deuxième derrière Terry Sawchuck de Detroit à ce chapitre.Doug Harvey, un des plus efficaces de la ligue quand vient le temps de neutraliser les attaquants adverses, devient une véritable force à la ligne bleue avec ses 34 points, bon pour le cinquième rang au sein de l’équipe.
À l’attaque, seuls Maurice Richard (28) et Bernard Geoffrion (22) fanchissent le cap des 20 buts. Les autres importants contributeurs sont le vétéran joueur de centre Bert Olmstead, deuxième pointeur du club et Elmer Lach, qui accumulent plus de 40 points.Un grand joueur de centre du nom de Jean Béliveau revêt l’uniforme dans trois matchs, marquant cinq buts lors de son séjour dans la grande ligue. Le gardien Jacques Plante fait également ses débuts avec trois présences en cours de saison.Comme c’est devenu l’habitude, Détroit termine en tête du classement, bien en avance sur les cinq autres formations. Seul autre club à terminer la saison avec une fiche positive, les Canadiens prennent le deuxième rang.Quatre porte-couleurs du Tricolore sont nommés au sein des équipes d’étoiles. Harvey est choisi au sein de la première équipe, tandis que McNeil, Richard et Olmstead sont élus au sein de la deuxième équipe.
Séries Éliminatoires
En première ronde des séries éliminatoires, les Canadiens retrouvent les Blackhawks de Chicago, quatrièmes au classement et qui n’ont pas pris part aux séries depuis la saison 1945-1946. Malgré leur fiche ordinaire en saison régulière, les Hawks sont prêts à se battre jusqu’à la fin en demi-finale.
Après avoir remporté les deux premiers matchs à domicile, les Canadiens perdent les deux matchs suivants à Chicago ainsi que le cinquième match au Forum. Avec Jacques Plante devant le filet dans le sixième match, Montréal blanchit les Blackhawks 3 à 0, puis le Tricolore signe un gain de 4 à 1 dans le septième match, trois soirs plus tard à Chicago, pour passer en finale.Dans l’autre demi-finale de ces séries éliminatoires de 1953, les Bruins de Boston surprennent les puissants Red Wings en six matchs.
Avec Plante devant le but, les Canadiens partagent les honneurs des deux premiers matchs disputés à Montréal. L’entraîneur Dick Irvin ramène le vétéran McNeil pour le troisième match et rentre de Boston avec une avance dans la série. Deux jours plus tard, la victoire de 7 à 3 permet aux Canadiens de s’approcher à une victoire de la coupe Stanley.La foule du Forum suit ce sixième match avec anxiété. Aucun but n’est marqué dans les 60 premières minutes de jeu grâce au brio de McNeil et de Jim Henry. En prolongation, il ne faut que deux minutes pour qu’Elmer Lach saute sur une rondelle libre et glisse le disque dans le fond du filet pour mettre fin au suspense et permettre aux Canadiens de remporter une septième coupe Stanley. Le but est suivi d’une mémorable collision entre Maurice Richard et Lach, qui laisse ce dernier avec un nez fracturé.
La 8ème conquête de la coupe Stanley (1955-1956)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/2377360.jpg?428)
Saison Régulière
Année de changements et de grands succès, la campagne de 1955-1956 est marquée par l’entrée en scène de l’ancienne vedette Toe Blake derrière le banc du club, remplaçant Dick Irvin, maintenant à Chicago. C’est aussi la saison où Jean Béliveau se fâche. Après avoir subi et toléré tous les coups vicieux de ses adversaires depuis son entrée dans la ligue, le « Gros Bill » décide qu’il ne tendra plus l’autre joue à ses adversaires et qu’il fera payer la note à tous ceux qui tenteraient de s’en prendre à lui.La nouvelle approche de Béliveau le conduit au banc de punition pendant 143 minutes en cours de saison, mais cela lui permet aussi de profiter de plus d’espace pour travailler sur la patinoire. Flanqué de Maurice Richard et de Bert Olmstead, meneur de la LNH pour le nombre de passes, il marque 47 buts pour se hisser au premier rang de son équipe et de la ligue à ce chapitre, en plus d’établir un nouveau record de la LNH pour un joueur de centre.
Initialement considéré uniquement comme le petit frère du Rocket, Henri Richard connaît un succès instantané en se taillant un poste au centre de Bernard Geoffrion et de Dickie Moore, offrant au Tricolore un deuxième trio que tout autre entraîneur de la LNH utiliserait comme son premier trio.Avec seulement 15 défaites en 70 matchs, les Canadiens terminent le calendrier avec 24 points d’avance sur Détroit, qui est ainsi détrôné après sept saisons consécutives comme champions de la saison régulière.Meilleur gardien de la LNH, Jacques Plante ne perd que 12 des 64 matchs auxquels il prend part, menant le circuit avec une moyenne de buts alloués de 1,86 et il remporte le premier de cinq trophées Vézina consécutifs. Doug Harvey reçoitle trophée Norris pour une deuxième saison consécutive, tandis que Béliveau remporte les trophées Art-Ross et Hart et six joueurs du Tricolore sont nommés au sein des équipes d’étoiles de la LNH.Il ne reste plus qu’un trophée à ajouter à la collection : la coupe Stanley.
Séries Éliminatoires
Favoris au début des séries éliminatoires pour la première fois depuis le début de la décennie, Montréal met le train de la victoire en marche en demi-finale contre les Rangers de New York, qui en sont à une première participation en séries depuis 1949-1950. Troisièmes au classement final sous les ordres de leur nouvel entraîneur-chef Phil Watson, les jeunes Rangers ne sont pas de taille contre la puissance en règle de la LNH. Les New Yorkais sont limités à une seule victoire, dans la deuxième rencontre de la série, pendant que Montréal déjouait Gump Worsley sept fois dans le premier et le cinquième match, accédant à la finale pour un sixième printemps de suite.
La vague de Détroit s’épuise et leur domination de sept ans sur la LNH tire à sa fin, les Canadiens remportant sans difficulté la finale de la coupe Stanley. Après avoir remporté les deux premiers matchs au Forum, Montréal perd la troisième rencontre à Détroit avant de revenir dans la Belle Province avec une avance de 3 à 1 dans la série.Après 15 minutes de jeu en deuxième période du cinquième match et le pointage à égalité 1 à 1, Maurice Richard, deuxième derrière Béliveau dans la colonne des marqueurs en séries chez le Tricolore, déjoue Glenn Hall pour son cinquième but des éliminatoires. Détroit ne peut renverser la vapeur et Montréal ajoute un but d’assurance, si bien que le président de la ligue Clarence Campbell remet la coupe Stanley au capitaine Émile Bouchard sur la glace du Forum, une huitième conquête du trophée pour le Tricolore et une deuxième pour Bouchard à titre de capitaine.Il faudra attendre plusieurs années avant que la coupe quitte Montréal.
Année de changements et de grands succès, la campagne de 1955-1956 est marquée par l’entrée en scène de l’ancienne vedette Toe Blake derrière le banc du club, remplaçant Dick Irvin, maintenant à Chicago. C’est aussi la saison où Jean Béliveau se fâche. Après avoir subi et toléré tous les coups vicieux de ses adversaires depuis son entrée dans la ligue, le « Gros Bill » décide qu’il ne tendra plus l’autre joue à ses adversaires et qu’il fera payer la note à tous ceux qui tenteraient de s’en prendre à lui.La nouvelle approche de Béliveau le conduit au banc de punition pendant 143 minutes en cours de saison, mais cela lui permet aussi de profiter de plus d’espace pour travailler sur la patinoire. Flanqué de Maurice Richard et de Bert Olmstead, meneur de la LNH pour le nombre de passes, il marque 47 buts pour se hisser au premier rang de son équipe et de la ligue à ce chapitre, en plus d’établir un nouveau record de la LNH pour un joueur de centre.
Initialement considéré uniquement comme le petit frère du Rocket, Henri Richard connaît un succès instantané en se taillant un poste au centre de Bernard Geoffrion et de Dickie Moore, offrant au Tricolore un deuxième trio que tout autre entraîneur de la LNH utiliserait comme son premier trio.Avec seulement 15 défaites en 70 matchs, les Canadiens terminent le calendrier avec 24 points d’avance sur Détroit, qui est ainsi détrôné après sept saisons consécutives comme champions de la saison régulière.Meilleur gardien de la LNH, Jacques Plante ne perd que 12 des 64 matchs auxquels il prend part, menant le circuit avec une moyenne de buts alloués de 1,86 et il remporte le premier de cinq trophées Vézina consécutifs. Doug Harvey reçoitle trophée Norris pour une deuxième saison consécutive, tandis que Béliveau remporte les trophées Art-Ross et Hart et six joueurs du Tricolore sont nommés au sein des équipes d’étoiles de la LNH.Il ne reste plus qu’un trophée à ajouter à la collection : la coupe Stanley.
Séries Éliminatoires
Favoris au début des séries éliminatoires pour la première fois depuis le début de la décennie, Montréal met le train de la victoire en marche en demi-finale contre les Rangers de New York, qui en sont à une première participation en séries depuis 1949-1950. Troisièmes au classement final sous les ordres de leur nouvel entraîneur-chef Phil Watson, les jeunes Rangers ne sont pas de taille contre la puissance en règle de la LNH. Les New Yorkais sont limités à une seule victoire, dans la deuxième rencontre de la série, pendant que Montréal déjouait Gump Worsley sept fois dans le premier et le cinquième match, accédant à la finale pour un sixième printemps de suite.
La vague de Détroit s’épuise et leur domination de sept ans sur la LNH tire à sa fin, les Canadiens remportant sans difficulté la finale de la coupe Stanley. Après avoir remporté les deux premiers matchs au Forum, Montréal perd la troisième rencontre à Détroit avant de revenir dans la Belle Province avec une avance de 3 à 1 dans la série.Après 15 minutes de jeu en deuxième période du cinquième match et le pointage à égalité 1 à 1, Maurice Richard, deuxième derrière Béliveau dans la colonne des marqueurs en séries chez le Tricolore, déjoue Glenn Hall pour son cinquième but des éliminatoires. Détroit ne peut renverser la vapeur et Montréal ajoute un but d’assurance, si bien que le président de la ligue Clarence Campbell remet la coupe Stanley au capitaine Émile Bouchard sur la glace du Forum, une huitième conquête du trophée pour le Tricolore et une deuxième pour Bouchard à titre de capitaine.Il faudra attendre plusieurs années avant que la coupe quitte Montréal.
La 9ème conquête de la coupe Stanley (1956-1957)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/5010893.jpg?435)
Saison Régulière
Malgré leur titre de champions de la coupe Stanley, l’organisation des Canadiens a procédé à plusieurs changements avant le début de la saison de 1956-1957. Maurice Richard est maintenant capitaine à la suite de la retraite d’Émile Bouchard. Le Rocket connaît une campagne de 33 buts, un sommet dans l’équipe à égalité avec Jean Béliveau, qui est encore une fois le meilleur pointeur et le joueur le plus pénalisé de l’équipe. Doug Harvey est le chef de file à la ligne bleue aux côtés de Tom Johnson plus solide que jamais et de Dollard St-Laurent toujours aussi robuste. À leur deuxième année avec l’équipe, Bob Turner et Jean-Guy Talbot sont davantage utilisés et oddrent un rendement supérieur.
Jacques Plante, toujours au sommet de sa forme, mène tous les gardiens de la LNH avec une moyenne de buts alloués de 2,00 et neuf jeux blancs en route vers un autre trophée Vézina. Seulement trois attaquants, notamment Don Marshall et Floyd et Curry, deux spécialistes de la défensive, sont en uniforme pour les 70 matchs de la saison régulière. Les frères Richard, Bert Olmstead et Bernard Geoffrion ratent un total combiné de 49 matchs, ce qui permet à plusieurs espoirs de faire leur apparition dans la LNH. Parmi eux, Phil Goyette, Ralph Backstrom et André Pronovost, tandis queClaude Provost, à sa deuxième saison dans le circuit, devient un des meilleurs joueurs défensifs de la ligue.Encore une fois, la meilleure attaque du circuit est au poste. Montréal termine deuxième derrière les Red Wings de Détroit, qui ne reviendront pas en tête du classement jusqu’en 1964-1965. Gordie Howe et Ted Lindsay de Detroit sont les meilleurs pointeurs du circuit, mais quatre joueurs du Tricolore figurent quand même parmi le Top 10, soit Béliveau, les deux Richards et Dickie Moore.
Séries Éliminatoires
La plupart des observateurs prédisent une reprise des finales des années précédentes entre Montréal et Détroit, mais ils sont forcés de revoir leurs prévisions quand Boston remporte le premier match de leur série à Detroit pour plus tard éliminer les Red Wings en cinq matchs.Pendant que les Bruins surprennent les Wings, Montréal entreprend son parcours éliminatoire au Madison Square Garden de New York avant de revenir pour les trois matchs suivants au Forum. Les Canadiens s’assurent de ne pas avoir à retourner dans la « Grosse Pomme ». Vainqueurs dans le premier match, les hommes de Toe Blake échappent le deuxième match en prolongation pour ensuite éliminer les Rangers en cinq matchs.En finale contre Boston, les spectateurs au Forum voient leurs héros prendre les devants dans la série l’emportant 5 à 1 dans le premier match, notamment grâce aux quatre buts de Maurice Richard. Deux soirs plus tard, Jean Béliveau est le seul marqueur dans un gain de 1 à 0. À Boston, Geoffrion marque deux buts dans le troisième match remporté 4 à 2 pour donner les devants 3 à 0 aux Canadiens.
Les Bruins survivent au quatrième match, l’emportant 2 à 0 au Garden grâce aux buts du Montréalais Fleming Mackell. Dans le cinquième match, le Tricolore bat le gardien Al Simmons des Bruins à cinq occasions tandis que Jacques Plante n’accordent que deux buts. Quelques secondes après la mise au jeu qui lance les hostilités en deuxième période,Dickie Moore marque le but victorieux de cette série finale de la coupe Stanley. Il s’agit là d’un signe des succès à venir pour le courageux attaquant, qui connaîtra bientôt les meilleures années de sa carrière.Champions de la coupe Stanley deux fois de suite pour la première fois depuis 1931, les Canadiens visent maintenant un troisième titre de suite pour devenir seulement la deuxième équipe de l’histoire de la LNH à réussir ce fait d’armes. Non seulement arriveront-ils arriver à leurs fins, mais ils sont sur le point d’écrire une nouvelle page d’histoire.
Malgré leur titre de champions de la coupe Stanley, l’organisation des Canadiens a procédé à plusieurs changements avant le début de la saison de 1956-1957. Maurice Richard est maintenant capitaine à la suite de la retraite d’Émile Bouchard. Le Rocket connaît une campagne de 33 buts, un sommet dans l’équipe à égalité avec Jean Béliveau, qui est encore une fois le meilleur pointeur et le joueur le plus pénalisé de l’équipe. Doug Harvey est le chef de file à la ligne bleue aux côtés de Tom Johnson plus solide que jamais et de Dollard St-Laurent toujours aussi robuste. À leur deuxième année avec l’équipe, Bob Turner et Jean-Guy Talbot sont davantage utilisés et oddrent un rendement supérieur.
Jacques Plante, toujours au sommet de sa forme, mène tous les gardiens de la LNH avec une moyenne de buts alloués de 2,00 et neuf jeux blancs en route vers un autre trophée Vézina. Seulement trois attaquants, notamment Don Marshall et Floyd et Curry, deux spécialistes de la défensive, sont en uniforme pour les 70 matchs de la saison régulière. Les frères Richard, Bert Olmstead et Bernard Geoffrion ratent un total combiné de 49 matchs, ce qui permet à plusieurs espoirs de faire leur apparition dans la LNH. Parmi eux, Phil Goyette, Ralph Backstrom et André Pronovost, tandis queClaude Provost, à sa deuxième saison dans le circuit, devient un des meilleurs joueurs défensifs de la ligue.Encore une fois, la meilleure attaque du circuit est au poste. Montréal termine deuxième derrière les Red Wings de Détroit, qui ne reviendront pas en tête du classement jusqu’en 1964-1965. Gordie Howe et Ted Lindsay de Detroit sont les meilleurs pointeurs du circuit, mais quatre joueurs du Tricolore figurent quand même parmi le Top 10, soit Béliveau, les deux Richards et Dickie Moore.
Séries Éliminatoires
La plupart des observateurs prédisent une reprise des finales des années précédentes entre Montréal et Détroit, mais ils sont forcés de revoir leurs prévisions quand Boston remporte le premier match de leur série à Detroit pour plus tard éliminer les Red Wings en cinq matchs.Pendant que les Bruins surprennent les Wings, Montréal entreprend son parcours éliminatoire au Madison Square Garden de New York avant de revenir pour les trois matchs suivants au Forum. Les Canadiens s’assurent de ne pas avoir à retourner dans la « Grosse Pomme ». Vainqueurs dans le premier match, les hommes de Toe Blake échappent le deuxième match en prolongation pour ensuite éliminer les Rangers en cinq matchs.En finale contre Boston, les spectateurs au Forum voient leurs héros prendre les devants dans la série l’emportant 5 à 1 dans le premier match, notamment grâce aux quatre buts de Maurice Richard. Deux soirs plus tard, Jean Béliveau est le seul marqueur dans un gain de 1 à 0. À Boston, Geoffrion marque deux buts dans le troisième match remporté 4 à 2 pour donner les devants 3 à 0 aux Canadiens.
Les Bruins survivent au quatrième match, l’emportant 2 à 0 au Garden grâce aux buts du Montréalais Fleming Mackell. Dans le cinquième match, le Tricolore bat le gardien Al Simmons des Bruins à cinq occasions tandis que Jacques Plante n’accordent que deux buts. Quelques secondes après la mise au jeu qui lance les hostilités en deuxième période,Dickie Moore marque le but victorieux de cette série finale de la coupe Stanley. Il s’agit là d’un signe des succès à venir pour le courageux attaquant, qui connaîtra bientôt les meilleures années de sa carrière.Champions de la coupe Stanley deux fois de suite pour la première fois depuis 1931, les Canadiens visent maintenant un troisième titre de suite pour devenir seulement la deuxième équipe de l’histoire de la LNH à réussir ce fait d’armes. Non seulement arriveront-ils arriver à leurs fins, mais ils sont sur le point d’écrire une nouvelle page d’histoire.
La 10ème conquête de la coupe Stanley (1957-1958)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/3382458.jpg?435)
Saison Régulière
Les blessures continuent de faire mal aux Canadiens en 1957-1958 puisque Jean Béliveau, Bernard Geoffrion et Maurice Richard ratent un total combiné de 85 matchs du calendrier régulier. Des trois situations, la rupture de l’intestin qui a mis la vie de Geoffrion en danger a certes été la plus grave. Les trios sont modifiés tout au long de la saison afin de compenser l’absence des têtes d’affiche. Les joueurs récemment ajoutés à l’alignement profitent de l’occasion pour transporter l’équipe au sommet du classement. Dickie Moore démontre que son rendement dans les dernières séries éliminatoires n’était pas un feu de paille puisqu’il lutte pour chaque rondelle libre contre des adversaires plus imposants, mais moins déterminés que lui. À la fin de la saison, après avoir joué le dernier mois du calendrier avec un bras dans le plâtre, Moore figure en tête des marqueurs de la LNH avec 38 buts et 84 points.
Henri Richard termine la saison au deuxième rang des marqueurs avec 52 passes, meilleur de la ligue à ce chapitre, pour accompagner ses 28 buts. Le cadet des Richard est maintenant bel et bien sorti de l’ombre du « Rocket ».Doug Harvey est toujours le quart arrière à la ligne bleue, accélérant et ralentissant le rythme du jeu à son gré, remportant un quatrième trophée Norris de suite à la fin de la campagne.Le gardien Jacques Plante répète comme gardien de but par excellence du circuit, signant neuf jeux blancs et affichant une moyenne de buts alloués de 2,11 après 57 matchs. Son attaque permet à Montréal de dominer le circuit, qui profite d’une avance de 19 points sur ses plus proches rivaux au classement. Les Canadiens retrouvent tous leurs blessés et sont en bonne position à l’aube des séries éliminatoires.
Séries Éliminatoires
Entrant dans les séries éliminatoires avec une équipe en santé et prête pour le combat, les Canadiens retrouvent les Red Wings de Détroit en première ronde. Une victoire sans équivoque de 8 à 1 dans le premier match donne le ton à la série.Il ne faut que quatre matchs au Tricolore pour envoyer Détroit en vacances. Les Canadiens inscrivent un total de 19 buts contre six, profitant ainsi d’une semaine de congé tandis que les Bruins de Boston règlent le cas des Rangers de New York, dont le deuxième rang au classement final a surpris la plupart des observateurs.Après avoir marqué 14 buts dans les deux derniers matchs de leur série contre les Rangers, l’attaque des Bruins semble s’essouffler dans le premier match contre Montréal, perdu 2 à 1 au Forum. Les Bruins se reprennent, remportant le deuxième match 5 à 3. À Boston, les frères Richards combinent leurs efforts pour les trois buts du Tricolore tandis que Jacques Plante ferme la porte à l’autre bout de la patinoire pour donner les devants 2 à 1 aux leurs dans la série.
Les équipes s’échangent les honneurs dans les deux matchs suivants, si bien que la série est maintenant égale 2 à 2.Dans le cinquième match avec un pointage à égalité 2 à 2 en prolongation, Maurice Richard marque à la sixième minute pour ramener le Tricolore à la maison à un gain d’une troisième conquête consécutive de la coupe Stanley.Bernard Geoffrion inscrit le but gagnant dans une victoire de 5 à 3 pour permettre aux Canadiens de devenir la première équipe depuis les Maple Leafs de 1948-1949 à mettre la main sur une troisième coupe Stanley de suite.
Les blessures continuent de faire mal aux Canadiens en 1957-1958 puisque Jean Béliveau, Bernard Geoffrion et Maurice Richard ratent un total combiné de 85 matchs du calendrier régulier. Des trois situations, la rupture de l’intestin qui a mis la vie de Geoffrion en danger a certes été la plus grave. Les trios sont modifiés tout au long de la saison afin de compenser l’absence des têtes d’affiche. Les joueurs récemment ajoutés à l’alignement profitent de l’occasion pour transporter l’équipe au sommet du classement. Dickie Moore démontre que son rendement dans les dernières séries éliminatoires n’était pas un feu de paille puisqu’il lutte pour chaque rondelle libre contre des adversaires plus imposants, mais moins déterminés que lui. À la fin de la saison, après avoir joué le dernier mois du calendrier avec un bras dans le plâtre, Moore figure en tête des marqueurs de la LNH avec 38 buts et 84 points.
Henri Richard termine la saison au deuxième rang des marqueurs avec 52 passes, meilleur de la ligue à ce chapitre, pour accompagner ses 28 buts. Le cadet des Richard est maintenant bel et bien sorti de l’ombre du « Rocket ».Doug Harvey est toujours le quart arrière à la ligne bleue, accélérant et ralentissant le rythme du jeu à son gré, remportant un quatrième trophée Norris de suite à la fin de la campagne.Le gardien Jacques Plante répète comme gardien de but par excellence du circuit, signant neuf jeux blancs et affichant une moyenne de buts alloués de 2,11 après 57 matchs. Son attaque permet à Montréal de dominer le circuit, qui profite d’une avance de 19 points sur ses plus proches rivaux au classement. Les Canadiens retrouvent tous leurs blessés et sont en bonne position à l’aube des séries éliminatoires.
Séries Éliminatoires
Entrant dans les séries éliminatoires avec une équipe en santé et prête pour le combat, les Canadiens retrouvent les Red Wings de Détroit en première ronde. Une victoire sans équivoque de 8 à 1 dans le premier match donne le ton à la série.Il ne faut que quatre matchs au Tricolore pour envoyer Détroit en vacances. Les Canadiens inscrivent un total de 19 buts contre six, profitant ainsi d’une semaine de congé tandis que les Bruins de Boston règlent le cas des Rangers de New York, dont le deuxième rang au classement final a surpris la plupart des observateurs.Après avoir marqué 14 buts dans les deux derniers matchs de leur série contre les Rangers, l’attaque des Bruins semble s’essouffler dans le premier match contre Montréal, perdu 2 à 1 au Forum. Les Bruins se reprennent, remportant le deuxième match 5 à 3. À Boston, les frères Richards combinent leurs efforts pour les trois buts du Tricolore tandis que Jacques Plante ferme la porte à l’autre bout de la patinoire pour donner les devants 2 à 1 aux leurs dans la série.
Les équipes s’échangent les honneurs dans les deux matchs suivants, si bien que la série est maintenant égale 2 à 2.Dans le cinquième match avec un pointage à égalité 2 à 2 en prolongation, Maurice Richard marque à la sixième minute pour ramener le Tricolore à la maison à un gain d’une troisième conquête consécutive de la coupe Stanley.Bernard Geoffrion inscrit le but gagnant dans une victoire de 5 à 3 pour permettre aux Canadiens de devenir la première équipe depuis les Maple Leafs de 1948-1949 à mettre la main sur une troisième coupe Stanley de suite.
La 11ème conquête de la coupe Stanley (1958-1959)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/3413122.jpg?440)
Saison Régulière
Grâce à une récolte de 96 points, Dickie Moore remporte de nouveau le trophée Art-Ross et établit une nouvelle marque de la LNH par le fait même. De retour en grande forme, Jean Béliveau termine la saison avec une récolte de 91 points, abaissant son propre record pour le nombre de points en une saison pour un joueur de centre. Ralph Backstrom se joint à l’équipe à temps complet et il remporte le trophée Calder en vertu d’une campagne de 18 buts et 40 points. Le gardien Jacques Plante gagne le trophée Vézina comme joueur par excellence à sa position tandis que le trophée Norris demeure à Montréal, cette fois attribué à Tom Johnson.
Avec une récolte de 258 buts, au sommet de la LNH à ce chapitre, les Canadiens alignent quand même la défensive la plus hermétique du circuit, accordant 100 buts de moins qu’ils en marquent. Jacques Plante prend part à 67 matchs, sa plus importante charge de travail depuis qu’il a remplacé Gerry McNeil.Pendant que « Boom Boom » Geoffrion retrouve la forme, le capitaine Maurice Richardn’a pas autant de veine. Limité à seulement 17 buts, le « Rocket » accumule quand même 38 points à sa fiche.D’autres joueurs élèvent leur jeu d’un cran à l’attaque. Le talentueux Tom Johnsons’avère un excellent défenseur offensif, amassant près de 40 points, tandis que Marcel Bonin, un ancien des Red Wings et principal homme fort de la LNH à l’époque, amasse 43 points.Une fois les 70 matchs du calendrier régulier disputés, les Canadiens figurent au premier rang de la LNH avec un dossier de 39-18-13, bon pour une avance de 18 points au classement sur les Bruins de Boston et un deuxième championnat de saison de suite.
Séries Éliminatoires
Le chemin menant à la 12e conquête de la coupe Stanley par les Canadiens est franchi en 11 rencontres face à des équipes qui n’étaient pas des séries éliminatoires la saison précédente. Le processus est compliqué par des blessures inopportunes qui limitent le temps de jeu de Maurice Richard et de Jean Béliveau à seulement sept matchs au total.Le robuste Marcel Bonin colmate la brèche et mène tous les marqueurs en séries éliminatoires, inscrivant 10 buts avec les gants du « Rocket », blessé, dans la majeure partie de ces matchs. Dickie Moore, qui mène le circuit avec 12 passes en séries, prépare plusieurs des buts de Bonin en finale en plus d’en inscrire cinq.En demi-finale, les Blackhawks, troisièmes au classement, remportent le troisième et le quatrième match pour égaliser la série, avant de perdre les deux matchs suivants, ouvrant la porte à une neuvième présence consécutive pour les Canadiens en finale.
La dernière confrontation Canadiens-Leafs en finale de la coupe Stanley en 1951 s’était mal terminée pour le Tricolore. Encore une fois, il faut cinq matchs pour départir les deux clubs. Marcel Bonin rompt une égalité de 3 à 3 dans le premier match en route vers une victoire de 5 à 3 de Montréal. Claude Provost marque deux fois et le Tricolore prend les devants 2 à 0 dans la série grâce à une victoire de 3 à 1 dans le deuxième match.
La victoire de 3 à 2 des Leafs dans le troisième match est leur seule victoire de la série, grâce au but en prolongation de Dick Duff. Dans les deux matchs suivants,Bernard Geoffrion ferme les livres en marquant les buts gagnants pour les Canadiens.Il s’agissait d’une quatrième conquête consécutive de la coupe Stanley pour Montréal, une de plus que la séquence des Leafs une décennie plus tôt. Le Tricolore n’avait pas encore dit son dernier mot.
Grâce à une récolte de 96 points, Dickie Moore remporte de nouveau le trophée Art-Ross et établit une nouvelle marque de la LNH par le fait même. De retour en grande forme, Jean Béliveau termine la saison avec une récolte de 91 points, abaissant son propre record pour le nombre de points en une saison pour un joueur de centre. Ralph Backstrom se joint à l’équipe à temps complet et il remporte le trophée Calder en vertu d’une campagne de 18 buts et 40 points. Le gardien Jacques Plante gagne le trophée Vézina comme joueur par excellence à sa position tandis que le trophée Norris demeure à Montréal, cette fois attribué à Tom Johnson.
Avec une récolte de 258 buts, au sommet de la LNH à ce chapitre, les Canadiens alignent quand même la défensive la plus hermétique du circuit, accordant 100 buts de moins qu’ils en marquent. Jacques Plante prend part à 67 matchs, sa plus importante charge de travail depuis qu’il a remplacé Gerry McNeil.Pendant que « Boom Boom » Geoffrion retrouve la forme, le capitaine Maurice Richardn’a pas autant de veine. Limité à seulement 17 buts, le « Rocket » accumule quand même 38 points à sa fiche.D’autres joueurs élèvent leur jeu d’un cran à l’attaque. Le talentueux Tom Johnsons’avère un excellent défenseur offensif, amassant près de 40 points, tandis que Marcel Bonin, un ancien des Red Wings et principal homme fort de la LNH à l’époque, amasse 43 points.Une fois les 70 matchs du calendrier régulier disputés, les Canadiens figurent au premier rang de la LNH avec un dossier de 39-18-13, bon pour une avance de 18 points au classement sur les Bruins de Boston et un deuxième championnat de saison de suite.
Séries Éliminatoires
Le chemin menant à la 12e conquête de la coupe Stanley par les Canadiens est franchi en 11 rencontres face à des équipes qui n’étaient pas des séries éliminatoires la saison précédente. Le processus est compliqué par des blessures inopportunes qui limitent le temps de jeu de Maurice Richard et de Jean Béliveau à seulement sept matchs au total.Le robuste Marcel Bonin colmate la brèche et mène tous les marqueurs en séries éliminatoires, inscrivant 10 buts avec les gants du « Rocket », blessé, dans la majeure partie de ces matchs. Dickie Moore, qui mène le circuit avec 12 passes en séries, prépare plusieurs des buts de Bonin en finale en plus d’en inscrire cinq.En demi-finale, les Blackhawks, troisièmes au classement, remportent le troisième et le quatrième match pour égaliser la série, avant de perdre les deux matchs suivants, ouvrant la porte à une neuvième présence consécutive pour les Canadiens en finale.
La dernière confrontation Canadiens-Leafs en finale de la coupe Stanley en 1951 s’était mal terminée pour le Tricolore. Encore une fois, il faut cinq matchs pour départir les deux clubs. Marcel Bonin rompt une égalité de 3 à 3 dans le premier match en route vers une victoire de 5 à 3 de Montréal. Claude Provost marque deux fois et le Tricolore prend les devants 2 à 0 dans la série grâce à une victoire de 3 à 1 dans le deuxième match.
La victoire de 3 à 2 des Leafs dans le troisième match est leur seule victoire de la série, grâce au but en prolongation de Dick Duff. Dans les deux matchs suivants,Bernard Geoffrion ferme les livres en marquant les buts gagnants pour les Canadiens.Il s’agissait d’une quatrième conquête consécutive de la coupe Stanley pour Montréal, une de plus que la séquence des Leafs une décennie plus tôt. Le Tricolore n’avait pas encore dit son dernier mot.
La 12ème conquête de la coupe Stanley (1959-1960)
![Photo](/uploads/2/3/2/1/23210864/4456725.jpg?436)
Saison Régulière
Sous les ordres du directeur général Frank Selke et de l’entraîneur Toe Blake, les Canadiens de Montréal sont une machine bien rodée à l’aube de leur 50e saison, avec suffisamment de talent et de profondeur pour ne plus être inquiétés par une blessure à un joueur clé en route vers une autre conquête de la coupe Stanley.La dernière saison de Maurice Richard est aussi celle durant laquelle Jacques Plante change le visage au hockey à jamais. Après avoir reçu la rondelle en pleine figure sur un tir d’Andy Bathgate, Plante revient sur la glace avec un masque, qu’il n’enlèvera plus du reste de sa carrière. Les gardiens des quatre coins du monde réalisent qu’ils n’ont plus à risquer leur santé ou leur apparence et ils suivent son exemple au fil des ans.
L’attaque du Tricolore domine de nouveau la LNH avec Jean Béliveau, Bernard Geoffrion et Henri Richard amassant 30 buts ou plus. Phil Goyette et Dickie Moore atteignent aussi le cap des 20 buts et six autres joueurs marquent 10 buts ou plus, menés par Maurice Richard, 38 ans, et ses 19 buts.Comme c’est devenu une habitude, Jacques Plante remporte le trophée Vézina pour une cinquième saison de suite, tandis que Doug Harvey se relève d’une campagne décevante la saison précédente pour remettre la main sur le trophée Norris et se retrouve à nouveau au sein de l’équipe d’étoiles de la LNH. Béliveau est aussi retenu au sein de la première équipe tandis que Plante et Geoffrion sont élus au sein de la deuxième équipe d’étoiles.Avec 40 victoires et seulement 12 défaites en 70 matchs, les Canadiens entreprennent les séries éliminatoires après avoir remporté un autre championnat de saison régulière, 13 points devant Toronto au deuxième rang, qui revient parmi l’élite du circuit après une décennie de résultats médiocres.
Séries Éliminatoires
Tous les parieurs misent sur les Canadiens pour remporter une cinquième coupe Stanley et le Tricolore ne les fera pas mentir et écrira une nouvelle page d’histoire de la Ligue nationale de hockey.En première ronde, les Blackhawks de Chicago démontrent beaucoup d’amélioration sur les saisons précédentes en terminant au troisième rang du classement final. Même si le club américain aligne le meilleur buteur de la LNH et récipiendaire du trophée Art-Ross, Bobby Hull, Chicago n’est pas en mesure de remporter un seul match.
Les Canadiens remportent les deux premiers matchs à domicile, deux fois par la marque de 4 à 3 avec un deuxième match qui se solde sur un but de Doug Harvey contre Glenn Hall en prolongation.Dans la « Ville des Vents », Jacques Plante ferme la porte aux Blackhawks, signant deux jeux blancs pour mener son équipe à une 10e finale consécutive de la coupe Stanley.Toronto est encore la meilleure des autres équipes, obtenant une autre occasion de vaincre les quadruples champions en titre, mais les Leafs n’ont pu en soutirer un résultat plus heureux. Les Canadiens balaient les honneurs de la série en quatre matchs, sans trop de surprises.Pour la quatrième et dernière fois comme capitaine, Maurice Richard a le sourire fendu jusqu’aux oreilles en acceptant la coupe Stanley au centre de la patinoire des mains du président de la LNH, Clarence Campbell.
Sous les ordres du directeur général Frank Selke et de l’entraîneur Toe Blake, les Canadiens de Montréal sont une machine bien rodée à l’aube de leur 50e saison, avec suffisamment de talent et de profondeur pour ne plus être inquiétés par une blessure à un joueur clé en route vers une autre conquête de la coupe Stanley.La dernière saison de Maurice Richard est aussi celle durant laquelle Jacques Plante change le visage au hockey à jamais. Après avoir reçu la rondelle en pleine figure sur un tir d’Andy Bathgate, Plante revient sur la glace avec un masque, qu’il n’enlèvera plus du reste de sa carrière. Les gardiens des quatre coins du monde réalisent qu’ils n’ont plus à risquer leur santé ou leur apparence et ils suivent son exemple au fil des ans.
L’attaque du Tricolore domine de nouveau la LNH avec Jean Béliveau, Bernard Geoffrion et Henri Richard amassant 30 buts ou plus. Phil Goyette et Dickie Moore atteignent aussi le cap des 20 buts et six autres joueurs marquent 10 buts ou plus, menés par Maurice Richard, 38 ans, et ses 19 buts.Comme c’est devenu une habitude, Jacques Plante remporte le trophée Vézina pour une cinquième saison de suite, tandis que Doug Harvey se relève d’une campagne décevante la saison précédente pour remettre la main sur le trophée Norris et se retrouve à nouveau au sein de l’équipe d’étoiles de la LNH. Béliveau est aussi retenu au sein de la première équipe tandis que Plante et Geoffrion sont élus au sein de la deuxième équipe d’étoiles.Avec 40 victoires et seulement 12 défaites en 70 matchs, les Canadiens entreprennent les séries éliminatoires après avoir remporté un autre championnat de saison régulière, 13 points devant Toronto au deuxième rang, qui revient parmi l’élite du circuit après une décennie de résultats médiocres.
Séries Éliminatoires
Tous les parieurs misent sur les Canadiens pour remporter une cinquième coupe Stanley et le Tricolore ne les fera pas mentir et écrira une nouvelle page d’histoire de la Ligue nationale de hockey.En première ronde, les Blackhawks de Chicago démontrent beaucoup d’amélioration sur les saisons précédentes en terminant au troisième rang du classement final. Même si le club américain aligne le meilleur buteur de la LNH et récipiendaire du trophée Art-Ross, Bobby Hull, Chicago n’est pas en mesure de remporter un seul match.
Les Canadiens remportent les deux premiers matchs à domicile, deux fois par la marque de 4 à 3 avec un deuxième match qui se solde sur un but de Doug Harvey contre Glenn Hall en prolongation.Dans la « Ville des Vents », Jacques Plante ferme la porte aux Blackhawks, signant deux jeux blancs pour mener son équipe à une 10e finale consécutive de la coupe Stanley.Toronto est encore la meilleure des autres équipes, obtenant une autre occasion de vaincre les quadruples champions en titre, mais les Leafs n’ont pu en soutirer un résultat plus heureux. Les Canadiens balaient les honneurs de la série en quatre matchs, sans trop de surprises.Pour la quatrième et dernière fois comme capitaine, Maurice Richard a le sourire fendu jusqu’aux oreilles en acceptant la coupe Stanley au centre de la patinoire des mains du président de la LNH, Clarence Campbell.
La 13ème conquête de la coupe Stanley (1964-1965)
![Picture](/uploads/2/3/2/1/23210864/7705151.jpg?406)
Saison Régulière
L’été 1964 est synonyme de réorganisation au sein de la direction des Canadiens alors que la famille Molson, craignant de perdre Sam Pollock aux mains d’une autre formation, procède à un changement de garde.Âgé de 71 ans, le directeur-gérant Frank Selke confirme tout d’abord sa démission avec regret et Pollock entame son périple à la tête de l’équipe. D’autres modifications suivent à la présidence du club et au conseil d’administration. Un certain Scotty Bowman devient pour sa part entraîneur du Canadien junior. L’entraîneur du Tricolore Toe Blake est le seul épargné.Parmi les joueurs, le seul changement significatif est le départ de l’ailier droit Bernard Geoffrion qui délaisse sa carrière de joueur pour diriger les As de Québec dans la Ligue américaine.Tous ces changements organisationnels semblent donner un élan à l’équipe qui débute la saison avec une série de sept matchs sans défaite grâce à 4 victoires et 3 verdicts nuls.
Quelques jours avant Noël, les Canadiens concluent une importante transaction pour mettre la main sur l’ailier gauche Dick Duff en retour de l’ailier droit Bill Hicke.Du 28 novembre au 3 janvier, les Canadiens connaissent une séquence fructueuse et maintiennent une fiche de 12 victoires, 2 défaites et 2 matchs nuls. Des hauts et des bas marquent le reste de la saison régulière comme le démontrent une série de cinq défaites consécutives au début février suivie de cinq victoires de suite quelques matchs plus tard.
Le Tricolore termine la saison avec une fiche de 36 victoires, 23 défaites et 11 matchs nuls pour prendre le 2e rang du classement de la ligue, quatre points derrière les Red Wings de Détroit.Principalement reconnu pour la qualité de son jeu défensif, l’ailier droit Claude Provost démontre tout son potentiel en dominant toutes les colonnes offensives de l’équipe grâce à 64 points, dont 27 buts, sa meilleure production en carrière. Il prend ainsi le 6e rang des marqueurs de la ligue.
Séries Éliminatoires
En demi-finale, les Canadiens se mesurent pour une deuxième année de suite aux Maple Leafs de Toronto, champions en titre des trois dernières coupes Stanley.Le Tricolore démarre les éliminatoires en faisant plaisir à ses partisans avec deux victoires au Forum. À Toronto pour les deux rencontres suivantes, les Canadiens voient ses adversaires créer l’égalité et subissent des défaites de 3 à 2 en prolongation et de 4 à 2.De retour à Montréal, la troupe de Toe Blake accule les Leafs au pied du mur en l’emportant par la marque de 3-1. Lors du 6e match disputé dans la Ville Reine, Claude Provost, meilleur marqueur de l’équipe en saison régulière, envoie Toronto en vacances en marquant à 16 minutes 33 secondes de la période de prolongation pour procurer une victoire de 4 à 3 aux siens.
Le Tricolore atteint la finale pour la première fois en cinq saisons et retrouve Chicago qui a surpris Détroit en sept matchs dans l’autre demi-finale. En saison régulière, l’équipe a maintenu une fiche de 6 victoires, 5 défaites et 3 verdicts nuls face aux Blackhawks, dont sa plus cinglante défaite de l’année au pointage de 7 à 0.Le duel face aux Hawks débute de la même façon que celui face aux Leafs alors que les Canadiens remportent leurs deux premiers matchs au Forum avant de s’incliner deux fois de suite sur la patinoire adverse.De retour à Montréal, le Tricolore prend les devants grâce à une victoire sans équivoque de 6 à 0. Chicago force ensuite la tenue d’un 7e match en remportant in extremis une victoire de 2 à 1 devant ses partisans.La dominance de l’équipe hôte se poursuit au match ultime alors que les Canadiens réalisent leur troisième blanchissage de la série, par la marque de 4 à 0, et remportent la 13e coupe Stanley de leur histoire.Jean Béliveau obtient 16 points, dont 8 buts, en 8 matchs et reçoit le trophée Conn-Smythe qui est remis pour la première fois au joueur par excellence des séries éliminatoires.
L’été 1964 est synonyme de réorganisation au sein de la direction des Canadiens alors que la famille Molson, craignant de perdre Sam Pollock aux mains d’une autre formation, procède à un changement de garde.Âgé de 71 ans, le directeur-gérant Frank Selke confirme tout d’abord sa démission avec regret et Pollock entame son périple à la tête de l’équipe. D’autres modifications suivent à la présidence du club et au conseil d’administration. Un certain Scotty Bowman devient pour sa part entraîneur du Canadien junior. L’entraîneur du Tricolore Toe Blake est le seul épargné.Parmi les joueurs, le seul changement significatif est le départ de l’ailier droit Bernard Geoffrion qui délaisse sa carrière de joueur pour diriger les As de Québec dans la Ligue américaine.Tous ces changements organisationnels semblent donner un élan à l’équipe qui débute la saison avec une série de sept matchs sans défaite grâce à 4 victoires et 3 verdicts nuls.
Quelques jours avant Noël, les Canadiens concluent une importante transaction pour mettre la main sur l’ailier gauche Dick Duff en retour de l’ailier droit Bill Hicke.Du 28 novembre au 3 janvier, les Canadiens connaissent une séquence fructueuse et maintiennent une fiche de 12 victoires, 2 défaites et 2 matchs nuls. Des hauts et des bas marquent le reste de la saison régulière comme le démontrent une série de cinq défaites consécutives au début février suivie de cinq victoires de suite quelques matchs plus tard.
Le Tricolore termine la saison avec une fiche de 36 victoires, 23 défaites et 11 matchs nuls pour prendre le 2e rang du classement de la ligue, quatre points derrière les Red Wings de Détroit.Principalement reconnu pour la qualité de son jeu défensif, l’ailier droit Claude Provost démontre tout son potentiel en dominant toutes les colonnes offensives de l’équipe grâce à 64 points, dont 27 buts, sa meilleure production en carrière. Il prend ainsi le 6e rang des marqueurs de la ligue.
Séries Éliminatoires
En demi-finale, les Canadiens se mesurent pour une deuxième année de suite aux Maple Leafs de Toronto, champions en titre des trois dernières coupes Stanley.Le Tricolore démarre les éliminatoires en faisant plaisir à ses partisans avec deux victoires au Forum. À Toronto pour les deux rencontres suivantes, les Canadiens voient ses adversaires créer l’égalité et subissent des défaites de 3 à 2 en prolongation et de 4 à 2.De retour à Montréal, la troupe de Toe Blake accule les Leafs au pied du mur en l’emportant par la marque de 3-1. Lors du 6e match disputé dans la Ville Reine, Claude Provost, meilleur marqueur de l’équipe en saison régulière, envoie Toronto en vacances en marquant à 16 minutes 33 secondes de la période de prolongation pour procurer une victoire de 4 à 3 aux siens.
Le Tricolore atteint la finale pour la première fois en cinq saisons et retrouve Chicago qui a surpris Détroit en sept matchs dans l’autre demi-finale. En saison régulière, l’équipe a maintenu une fiche de 6 victoires, 5 défaites et 3 verdicts nuls face aux Blackhawks, dont sa plus cinglante défaite de l’année au pointage de 7 à 0.Le duel face aux Hawks débute de la même façon que celui face aux Leafs alors que les Canadiens remportent leurs deux premiers matchs au Forum avant de s’incliner deux fois de suite sur la patinoire adverse.De retour à Montréal, le Tricolore prend les devants grâce à une victoire sans équivoque de 6 à 0. Chicago force ensuite la tenue d’un 7e match en remportant in extremis une victoire de 2 à 1 devant ses partisans.La dominance de l’équipe hôte se poursuit au match ultime alors que les Canadiens réalisent leur troisième blanchissage de la série, par la marque de 4 à 0, et remportent la 13e coupe Stanley de leur histoire.Jean Béliveau obtient 16 points, dont 8 buts, en 8 matchs et reçoit le trophée Conn-Smythe qui est remis pour la première fois au joueur par excellence des séries éliminatoires.
La 14ème conquête de la coupe Stanley (1965-1966)
![Picture](/uploads/2/3/2/1/23210864/6784198.jpg?396)
Saison Régulière
Le Tricolore entame la saison 1965-1966 en tant que champion de la coupe Stanley et débute la défense de son titre de brillante façon avec trois victoires consécutives, dont la première sans équivoque par la marque de 8 à 1 face aux Red Wings de Détroit.Le club connaît plusieurs séquences victorieuses et s’empare rapidement du premier rang au classement. Du 29 janvier au 2 mars, les Canadiens dominent la ligue et ne subissent que deux revers en 15 matchs, signant 10 victoires et 3 matchs nuls.Jean Béliveau devient le premier joueur de l’histoire de l’équipe à totaliser 500 passes au mois de janvier. En mars, il joue sa 800e rencontre dans l’uniforme des Canadiens et franchit la barre des 900 points quelques jours plus tard.
Les protégés de l’entraîneur Toe Blake terminent le calendrier régulier en force avec cinq victoires consécutives. Ils terminent la saison avec une fiche de 41 victoires, 21 défaites et 8 nulles pour devancer Chicago par huit points au sommet du classement de la ligue.Bobby Rousseau est le meilleur marqueur de l’équipe avec une récolte de 30 buts et 78 points, un de plus que Jean Béliveau.Le défenseur Jacques Laperrière se mérite le premier et seul trophée Norris de sa carrière. Pour la première fois de son histoire, la Ligue nationale oblige les équipes à avoir deux gardiens en uniforme en tout temps, ce qui fait l’affaire des Canadiens qui misent sur un excellent duo formé de Lorne Worsley et Charlie Hodge. Les deux cerbères excellent et se partagent le trophée Vézina.
Séries Éliminatoires
Après avoir maintenu une fiche négative de 5 victoires, 7 revers et 2 matchs nuls en saison régulière face à Toronto, les Canadiens retrouvent les Maple Leafs en première ronde des séries éliminatoires pour la troisième saison de suite.Et pour une deuxième année consécutive, le Tricolore met fin à la saison des Leafs, cette fois en les liquidant en quatre parties.En finale de la coupe Stanley, la troupe de Toe Blake se frotte aux Red Wings de Détroit.Les Canadiens connaissent des difficultés en début de série et voient les Wings prendre rapidement les devants en subissant des défaites de 3 à 2 et 5 à 3 lors des deux premiers matchs tenus au Forum.
Après des victoires de 4 à 2 et 2 à 1 sur la patinoire des Red Wings, les Canadiens acculent ses adversaires au pied du mur avec un solide gain de 5 à 1 lors de la cinquième rencontre disputée à Montréal.Incapable de trouver le fond du filet depuis le début de la finale, Henri Richard met fin aux hostilités lors de la prolongation du sixième match en glissant avec la rondelle jusqu’au fond du filet défendu par Roger Crozier après avoir perdu l’équilibre et ainsi procurer une victoire de 3 à 2 à son équipe. La coupe Stanley demeure à Montréal pour une deuxième année de suite.Le défenseur Jean-Claude Tremblay termine au premier rang des marqueurs du club avec 11 points dont 9 passes. Jean Béliveau le suit avec 10 points et est le meilleur buteur avec 5 filets.
Le Tricolore entame la saison 1965-1966 en tant que champion de la coupe Stanley et débute la défense de son titre de brillante façon avec trois victoires consécutives, dont la première sans équivoque par la marque de 8 à 1 face aux Red Wings de Détroit.Le club connaît plusieurs séquences victorieuses et s’empare rapidement du premier rang au classement. Du 29 janvier au 2 mars, les Canadiens dominent la ligue et ne subissent que deux revers en 15 matchs, signant 10 victoires et 3 matchs nuls.Jean Béliveau devient le premier joueur de l’histoire de l’équipe à totaliser 500 passes au mois de janvier. En mars, il joue sa 800e rencontre dans l’uniforme des Canadiens et franchit la barre des 900 points quelques jours plus tard.
Les protégés de l’entraîneur Toe Blake terminent le calendrier régulier en force avec cinq victoires consécutives. Ils terminent la saison avec une fiche de 41 victoires, 21 défaites et 8 nulles pour devancer Chicago par huit points au sommet du classement de la ligue.Bobby Rousseau est le meilleur marqueur de l’équipe avec une récolte de 30 buts et 78 points, un de plus que Jean Béliveau.Le défenseur Jacques Laperrière se mérite le premier et seul trophée Norris de sa carrière. Pour la première fois de son histoire, la Ligue nationale oblige les équipes à avoir deux gardiens en uniforme en tout temps, ce qui fait l’affaire des Canadiens qui misent sur un excellent duo formé de Lorne Worsley et Charlie Hodge. Les deux cerbères excellent et se partagent le trophée Vézina.
Séries Éliminatoires
Après avoir maintenu une fiche négative de 5 victoires, 7 revers et 2 matchs nuls en saison régulière face à Toronto, les Canadiens retrouvent les Maple Leafs en première ronde des séries éliminatoires pour la troisième saison de suite.Et pour une deuxième année consécutive, le Tricolore met fin à la saison des Leafs, cette fois en les liquidant en quatre parties.En finale de la coupe Stanley, la troupe de Toe Blake se frotte aux Red Wings de Détroit.Les Canadiens connaissent des difficultés en début de série et voient les Wings prendre rapidement les devants en subissant des défaites de 3 à 2 et 5 à 3 lors des deux premiers matchs tenus au Forum.
Après des victoires de 4 à 2 et 2 à 1 sur la patinoire des Red Wings, les Canadiens acculent ses adversaires au pied du mur avec un solide gain de 5 à 1 lors de la cinquième rencontre disputée à Montréal.Incapable de trouver le fond du filet depuis le début de la finale, Henri Richard met fin aux hostilités lors de la prolongation du sixième match en glissant avec la rondelle jusqu’au fond du filet défendu par Roger Crozier après avoir perdu l’équilibre et ainsi procurer une victoire de 3 à 2 à son équipe. La coupe Stanley demeure à Montréal pour une deuxième année de suite.Le défenseur Jean-Claude Tremblay termine au premier rang des marqueurs du club avec 11 points dont 9 passes. Jean Béliveau le suit avec 10 points et est le meilleur buteur avec 5 filets.
La 15ème conquête de la coupe Stanley (1967-1968)
![Picture](/uploads/2/3/2/1/23210864/730544.jpg?396)
Saison Régulière
Le début de la saison 1967-1968 donne pratiquement des maux de tête aux partisans des Canadiens qui voient arriver plusieurs nouveaux joueurs en raison du repêchage d’expansion qui permet à la Ligue nationale de doubler ses effectifs et de former deux divisions comprenant six équipes chacune.Plus d’une quinzaine de joueurs du Tricolore se retrouvent sous d’autres cieux, dont les plus connus sont le gardien Charlie Hodge et le défenseur Jean-Guy Talbot. Mais le rusé directeur-gérant Sam Pollock manœuvre habilement pour conserver ses meilleurs éléments en plus d’ajouter des recrues prometteuses telles que l’attaquant Jacques Lemaire et le défenseur Serge Savard.
Après quelques victoires en début de saison, le Tricolore connaît un passage à vide et accumule les défaites. Après 33 matchs, l’équipe occupe le 12e et dernier rang du circuit. Mais tout change le 27 décembre à Toronto alors que la troupe de Toe Blake fait match nul 2 à 2 après avoir comblé un déficit de deux buts.Les Canadiens entreprennent à ce moment l’une des plus belles remontées au classement de l’histoire de la Ligue nationale. Après deux victoires et un verdict nul, le club aligne 12 gains à compter du 6 janvier et fracasse du même coup le record d’équipe de 11 victoires de suite réalisé en 1926-1927. Après une défaite face aux Rangers, les Canadiens repartent de plus belle avec une série de huit victoires.
Du 27 décembre au 22 février, le Tricolore cumule une impressionnante fiche de 22 victoires et 2 nulles contre 1 seul revers. Du même coup, l’équipe passe de la dernière à la 1re position. Au cours de cette période, Rogatien Vachon brille devant le filet des Canadiens et accorde seulement 15 buts en 21 matchs tandis que Jean Béliveau inscrit 34 points, dont 13 buts, en 23 matchs.Béliveau profite d’ailleurs de la saison 1967-1968 pour atteindre d’autres plateaux d’importance. En octobre, il enfile le 400e but de sa carrière et devient le premier joueur de l’histoire du Tricolore à obtenir 1000 points en carrière au début du mois de mars.Même s’il encaisse des défaites à ses trois dernières sorties en saison régulière, le club termine au sommet du classement grâce à une fiche de 42 victoires, 22 revers et 10 matchs nuls.Jean Béliveau occupe la première position du tableau des marqueurs avec une récolte de 68 points, dont 31 buts. Claude Provost est le premier récipiendaire du trophée Bill-Masterton remis au joueur de la ligue ayant démontré le plus de persévérance et d’esprit d’équipe.
Séries Éliminatoires
Fort de son titre de champion de la saison régulière, le Tricolore amorce les séries avec confiance et se mesure aux Bruins de Boston en ronde éliminatoire pour la première fois depuis la finale de la coupe Stanley de 1957-1958 remportée par les Canadiens.En saison régulière, la troupe de Toe Blake a maintenu une fiche de 5 victoires et 5 défaites face à leurs rivaux de Boston. Ces 5 revers sont les seuls de l’année pour l’équipe face aux Bruins puisqu’elle liquide la série en les balayant en quatre matchs consécutifs.En demi-finale, les Canadiens retrouvent les Blackhawks de Chicago qui ont vaincu les Rangers de New York dans l’autre quart de finale.Le Tricolore continue sur sa lancée et remporte trois autres victoires, dont le premier match au pointage de 9 à 2, pour acculer les Hawks au pied du mur. Chicago résiste lors du quatrième affrontement et l’emporte 2 à 1. Montréal met toutefois fin à leurs espoirs lors de la partie suivante alors que Jacques Lemaire inscrit le but victorieux en prolongation dans un gain de 4 à 3.
Dans l’autre demi-finale, l’équipe d’expansion des Blues de St-Louis, dirigée par Scotty Bowman, atteint la finale de la coupe Stanley à sa 1re saison dans le circuit après avoir éliminé Philadelphie et Minnesota. Ce sont les seuls moments de réjouissance des Blues cette saison-là car les Canadiens balaient la finale en quatre matchs pour mettre la main sur la 15e coupe Stanley de leur histoire.Le nombre de matchs n’est toutefois pas représentatif de l’allure de la série, chaudement disputée, chaque rencontre se terminant par un écart d’un seul but. Yvan Cournoyer, Serge Savard, Bobby Rousseau, en temps supplémentaire, et Jean-Claude Tremblay ont tour à tour inscrit les buts victorieux.Cette huitième coupe Stanley se veut la dernière de Toe Blake derrière le banc du Tricolore, lui qui tire sa révérence après 13 saisons.
Le début de la saison 1967-1968 donne pratiquement des maux de tête aux partisans des Canadiens qui voient arriver plusieurs nouveaux joueurs en raison du repêchage d’expansion qui permet à la Ligue nationale de doubler ses effectifs et de former deux divisions comprenant six équipes chacune.Plus d’une quinzaine de joueurs du Tricolore se retrouvent sous d’autres cieux, dont les plus connus sont le gardien Charlie Hodge et le défenseur Jean-Guy Talbot. Mais le rusé directeur-gérant Sam Pollock manœuvre habilement pour conserver ses meilleurs éléments en plus d’ajouter des recrues prometteuses telles que l’attaquant Jacques Lemaire et le défenseur Serge Savard.
Après quelques victoires en début de saison, le Tricolore connaît un passage à vide et accumule les défaites. Après 33 matchs, l’équipe occupe le 12e et dernier rang du circuit. Mais tout change le 27 décembre à Toronto alors que la troupe de Toe Blake fait match nul 2 à 2 après avoir comblé un déficit de deux buts.Les Canadiens entreprennent à ce moment l’une des plus belles remontées au classement de l’histoire de la Ligue nationale. Après deux victoires et un verdict nul, le club aligne 12 gains à compter du 6 janvier et fracasse du même coup le record d’équipe de 11 victoires de suite réalisé en 1926-1927. Après une défaite face aux Rangers, les Canadiens repartent de plus belle avec une série de huit victoires.
Du 27 décembre au 22 février, le Tricolore cumule une impressionnante fiche de 22 victoires et 2 nulles contre 1 seul revers. Du même coup, l’équipe passe de la dernière à la 1re position. Au cours de cette période, Rogatien Vachon brille devant le filet des Canadiens et accorde seulement 15 buts en 21 matchs tandis que Jean Béliveau inscrit 34 points, dont 13 buts, en 23 matchs.Béliveau profite d’ailleurs de la saison 1967-1968 pour atteindre d’autres plateaux d’importance. En octobre, il enfile le 400e but de sa carrière et devient le premier joueur de l’histoire du Tricolore à obtenir 1000 points en carrière au début du mois de mars.Même s’il encaisse des défaites à ses trois dernières sorties en saison régulière, le club termine au sommet du classement grâce à une fiche de 42 victoires, 22 revers et 10 matchs nuls.Jean Béliveau occupe la première position du tableau des marqueurs avec une récolte de 68 points, dont 31 buts. Claude Provost est le premier récipiendaire du trophée Bill-Masterton remis au joueur de la ligue ayant démontré le plus de persévérance et d’esprit d’équipe.
Séries Éliminatoires
Fort de son titre de champion de la saison régulière, le Tricolore amorce les séries avec confiance et se mesure aux Bruins de Boston en ronde éliminatoire pour la première fois depuis la finale de la coupe Stanley de 1957-1958 remportée par les Canadiens.En saison régulière, la troupe de Toe Blake a maintenu une fiche de 5 victoires et 5 défaites face à leurs rivaux de Boston. Ces 5 revers sont les seuls de l’année pour l’équipe face aux Bruins puisqu’elle liquide la série en les balayant en quatre matchs consécutifs.En demi-finale, les Canadiens retrouvent les Blackhawks de Chicago qui ont vaincu les Rangers de New York dans l’autre quart de finale.Le Tricolore continue sur sa lancée et remporte trois autres victoires, dont le premier match au pointage de 9 à 2, pour acculer les Hawks au pied du mur. Chicago résiste lors du quatrième affrontement et l’emporte 2 à 1. Montréal met toutefois fin à leurs espoirs lors de la partie suivante alors que Jacques Lemaire inscrit le but victorieux en prolongation dans un gain de 4 à 3.
Dans l’autre demi-finale, l’équipe d’expansion des Blues de St-Louis, dirigée par Scotty Bowman, atteint la finale de la coupe Stanley à sa 1re saison dans le circuit après avoir éliminé Philadelphie et Minnesota. Ce sont les seuls moments de réjouissance des Blues cette saison-là car les Canadiens balaient la finale en quatre matchs pour mettre la main sur la 15e coupe Stanley de leur histoire.Le nombre de matchs n’est toutefois pas représentatif de l’allure de la série, chaudement disputée, chaque rencontre se terminant par un écart d’un seul but. Yvan Cournoyer, Serge Savard, Bobby Rousseau, en temps supplémentaire, et Jean-Claude Tremblay ont tour à tour inscrit les buts victorieux.Cette huitième coupe Stanley se veut la dernière de Toe Blake derrière le banc du Tricolore, lui qui tire sa révérence après 13 saisons.
La 16ème conquête de la coupe Stanley (1968-1969)
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Saison Régulière
Pour la première fois en 14 saisons, les Canadiens amorcent leurs activités sans la présence de Toe Blake derrière le banc. Le célèbre entraîneur a pris sa retraite lors de la conquête de la 15e coupe Stanley du club au printemps précédent. Il cède ainsi sa place à Claude Ruel qui n’est âgé que de 29 ans. Ruel connaît toutefois bien l’organisation puisqu’il y occupe un poste depuis une dizaine d’années. Après avoir perdu l’usage de l’œil gauche à la suite d’un coup de bâton en novembre 1957, blessure qui met un terme à sa carrière de joueur, Ruel est devenu entraîneur des Canadiens junior à 19 ans et remplace Scotty Bowman comme dépisteur en chef en 1964.
En raison des travaux effectués pour rénover le Forum, le Tricolore débute sa saison avec huit matchs sur la route et en profite pour obtenir une fiche de 6 victoires, dont 5 de suite, 1 défaite et 1 nulle. Le 2 novembre, les Canadiens inaugurent le Forum revampé avec une victoire de 2 à 1 sur Détroit grâce à des buts de Jean Béliveau etYvan Cournoyer.Le Tricolore connaît sa meilleure séquence de la saison du 29 janvier au 1er mars en récoltant 13 victoires et 1 nulle contre seulement 2 défaites.Les hommes de Ruel ne ralentissent pas la cadence et terminent au premier rang du classement général grâce à une fiche de 46 victoires, 19 défaites et 11 verdicts nuls. Les Canadiens en profitent pour battre deux de ses records les plus significatifs, tous deux établis en 1955-1956, avec 46 victoires et 103 points. Les anciennes marques étaient de 45 et 100.Yvan Cournoyer connaît sa saison la plus productive en carrière et récolte un total de 87 points, dont 43 buts pour prendre le premier rang des marqueurs de l’équipe.Jean Béliveau le suit de près avec 82 points.
Séries Éliminatoires
Fort de son titre de champion de la saison régulière, le Tricolore entreprend les séries éliminatoires du bon pied face aux Rangers de New York.Les hommes de Claude Ruel ne laissent même pas de miettes à leurs rivaux new-yorkais et balaient la série en quatre matchs en l’emportant à chaque fois par deux buts ou plus.En demi-finale, les Canadiens se frottent aux Bruins de Boston et la série est nettement plus serrée. Le Tricolore remporte les deux premiers duels en temps supplémentaire sur la glace des Bruins grâce à des buts de Ralph Backstrom et Mickey Redmond.De retour devant ses partisans au Forum, l’équipe voit ses adversaires créer l’égalité dans la série et s’incline 5 à 0 et 3 à 2.Après une victoire de 4-2 à Boston, Jean Béliveau élimine les Bruins après un marathon de plus de quatre heures en trompant Gerry Cheevers sur un tir d’une vingtaine de pieds en deuxième période de prolongation.
Les Canadiens retrouvent ainsi les Blues de St-Louis pour la deuxième année de suite en finale de la coupe Stanley. Ces derniers offrent toutefois moins de résistance que lors de la saison précédente et les hommes en bleu, blanc et rouge les liquident en quatre matchs consécutifs pour mettre la main sur une deuxième coupe de suite, la 16e de l’histoire du club. C’est au dur à cuire John Ferguson que revient l’honneur du but gagnant lors du quatrième match, une victoire de 2 à 1.Jean Béliveau prend le premier rang des marqueurs de l’équipe avec une récolte de 15 points en 14 rencontres.Yvan Cournoyer et Dick Duff le suivent de près avec respectivement 14 et 11 points.Le jeune Serge Savard amasse, quant à lui, 10 points et devient le premier défenseur de l’histoire à mériter le trophée Conn-Smythe, remis au joueur par excellence des séries éliminatoires.
Pour la première fois en 14 saisons, les Canadiens amorcent leurs activités sans la présence de Toe Blake derrière le banc. Le célèbre entraîneur a pris sa retraite lors de la conquête de la 15e coupe Stanley du club au printemps précédent. Il cède ainsi sa place à Claude Ruel qui n’est âgé que de 29 ans. Ruel connaît toutefois bien l’organisation puisqu’il y occupe un poste depuis une dizaine d’années. Après avoir perdu l’usage de l’œil gauche à la suite d’un coup de bâton en novembre 1957, blessure qui met un terme à sa carrière de joueur, Ruel est devenu entraîneur des Canadiens junior à 19 ans et remplace Scotty Bowman comme dépisteur en chef en 1964.
En raison des travaux effectués pour rénover le Forum, le Tricolore débute sa saison avec huit matchs sur la route et en profite pour obtenir une fiche de 6 victoires, dont 5 de suite, 1 défaite et 1 nulle. Le 2 novembre, les Canadiens inaugurent le Forum revampé avec une victoire de 2 à 1 sur Détroit grâce à des buts de Jean Béliveau etYvan Cournoyer.Le Tricolore connaît sa meilleure séquence de la saison du 29 janvier au 1er mars en récoltant 13 victoires et 1 nulle contre seulement 2 défaites.Les hommes de Ruel ne ralentissent pas la cadence et terminent au premier rang du classement général grâce à une fiche de 46 victoires, 19 défaites et 11 verdicts nuls. Les Canadiens en profitent pour battre deux de ses records les plus significatifs, tous deux établis en 1955-1956, avec 46 victoires et 103 points. Les anciennes marques étaient de 45 et 100.Yvan Cournoyer connaît sa saison la plus productive en carrière et récolte un total de 87 points, dont 43 buts pour prendre le premier rang des marqueurs de l’équipe.Jean Béliveau le suit de près avec 82 points.
Séries Éliminatoires
Fort de son titre de champion de la saison régulière, le Tricolore entreprend les séries éliminatoires du bon pied face aux Rangers de New York.Les hommes de Claude Ruel ne laissent même pas de miettes à leurs rivaux new-yorkais et balaient la série en quatre matchs en l’emportant à chaque fois par deux buts ou plus.En demi-finale, les Canadiens se frottent aux Bruins de Boston et la série est nettement plus serrée. Le Tricolore remporte les deux premiers duels en temps supplémentaire sur la glace des Bruins grâce à des buts de Ralph Backstrom et Mickey Redmond.De retour devant ses partisans au Forum, l’équipe voit ses adversaires créer l’égalité dans la série et s’incline 5 à 0 et 3 à 2.Après une victoire de 4-2 à Boston, Jean Béliveau élimine les Bruins après un marathon de plus de quatre heures en trompant Gerry Cheevers sur un tir d’une vingtaine de pieds en deuxième période de prolongation.
Les Canadiens retrouvent ainsi les Blues de St-Louis pour la deuxième année de suite en finale de la coupe Stanley. Ces derniers offrent toutefois moins de résistance que lors de la saison précédente et les hommes en bleu, blanc et rouge les liquident en quatre matchs consécutifs pour mettre la main sur une deuxième coupe de suite, la 16e de l’histoire du club. C’est au dur à cuire John Ferguson que revient l’honneur du but gagnant lors du quatrième match, une victoire de 2 à 1.Jean Béliveau prend le premier rang des marqueurs de l’équipe avec une récolte de 15 points en 14 rencontres.Yvan Cournoyer et Dick Duff le suivent de près avec respectivement 14 et 11 points.Le jeune Serge Savard amasse, quant à lui, 10 points et devient le premier défenseur de l’histoire à mériter le trophée Conn-Smythe, remis au joueur par excellence des séries éliminatoires.
La 17ème conquête de la coupe Stanley (1970-1971)
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Saison Régulière
Plusieurs changements sont apportés au sein de l’organisation au lendemain d’une première exclusion des séries éliminatoires en plus de deux décennies. Après 24 matchs, Claude Ruel cède sa place à Al MacNeil au poste d’entraîneur-chef.
Les recrues Réjean Houle, Marc Tardif, Guy Lapointe et Pete Mahovlich font sentir leur présence à leurs premiers tours de piste alors que Jean Béliveau et John Ferguson en sont à une dernière saison. Béliveau mène l’équipe avec une récolte de 25 buts et 76 points, marquant trois fois contre le Minnesota le 11 février 1971 pour devenir le quatrième joueur dans l’histoire de la LNH à franchir le cap des 500 buts en carrière avant de se retirer comme le meilleur pointeur de tous les temps chez les centres de la LNH.
Le jeune vétéran Yvan Cournoyer inscrit 37 buts et Pete Mahovlich en ajoute 35 pour se hisser aux deux premiers rangs de la formation à ce chapitre. L’arrivée de Frank Mahovlich à la mi-saison ajoute du mordant à l’attaque en deuxième moitié de calendrier et l’attaquant de quatrième année Jacques Lemaire poursuit sur sa lancée avec 28 buts, tout en disputant du jeu solide dans son territoire.Le défenseur Jean-Claude Tremblay est une menace offensive au cours de la saison, devenant le meilleur défenseur de la LNH avec Bobby Orr en 1970-1971. Sa campagne de 11 buts et 63 points, incluant notamment quatre buts victorieux, lui vaut une place au sein de la première équipe d’étoiles.Le duo de jeunes gardiens, composé de Rogatien Vachon et Phil Myre, permet à l’équipe de terminer au troisième rang, mais ces deux cerbères sont relégués au banc ou même aux estrades pour voir un jeune homme arrivant tout droit des rangs universitaires pour leur ravir leur poste pour les six derniers matchs de saison régulière et les séries éliminatoires.Ken Dryden est sur le point de faire une entrée fracassante dans le circuit avant même d’être officiellement reconnu comme une recrue.
Séries Éliminatoires
En quart de finale contre Boston, qui a terminé 24 points devant le Tricolore au terme de la saison régulière, Montréal pousse la série à la limite de sept matchs pour l’emporter. Une remontée de cinq buts dans le deuxième match et des victoires dans les deux derniers matchs sont les faits saillants de cette série pour permettre aux Canadiens d’éliminer la puissance reconnue de la LNH à l’époque.Les Canadiens et les North Stars s’échangent des victoires au cours des cinq premiers matchs de leur confrontation en demi-finale, puis le gain de 3 à 2 des Canadiens dans le sixième match propulse le Tricolore en finale contre les Blackhawks de Chicago.Premiers dans l’Ouest, les Blackhawks entreprennent cette série finale de la coupe Stanley par un gain de 2 à 1 en prolongation, pour ensuite signer une deuxième victoire, cette fois par la marque de 5 à 3.
En retard deux matchs à zéro et tirant de l’arrière 2 à 0 dans le troisième match, l’explosion de quatre buts sans réplique du Tricolore lui donne une victoire de 4 à 2.Yvan Cournoyer inscrit le but gagnant. Il en ajouté deux dans une victoire de 5 à 2 dans le quatrième match, égalisant la série deux matchs à deux en route vers le Chicago Stadium.Les équipes locales poursuivent leur domination, notamment grâce à Tony Espositoqui blanchit ses anciens coéquipiers 2 à 0 dans le cinquième match. De retour devant ses partisans au Forum, le Tricolore surmonte un déficit de 3 à 2 en troisième période grâce aux buts des frères Mahovlich pour égaliser la série à nouveau.Les Blackhawks soulèvent la foule du Chicago Stadium en prenant les devants 2 à 0 dans le match ultime de cette série avant que Jacques Lemaire et Henri Richard ne nivèlent la marque. Après deux minutes et demie de jeu en troisième période, Richard marque le but gagnant de cette ultime rencontre.Jean Béliveau se retire après avoir remporté la coupe Stanley une dixième fois et le jeune Ken Dryden, qui s’est retrouvé entre les poteaux pour chaque minute de chaque match des Canadiens en séries, soulève le trophée Conn-Smythe.
Plusieurs changements sont apportés au sein de l’organisation au lendemain d’une première exclusion des séries éliminatoires en plus de deux décennies. Après 24 matchs, Claude Ruel cède sa place à Al MacNeil au poste d’entraîneur-chef.
Les recrues Réjean Houle, Marc Tardif, Guy Lapointe et Pete Mahovlich font sentir leur présence à leurs premiers tours de piste alors que Jean Béliveau et John Ferguson en sont à une dernière saison. Béliveau mène l’équipe avec une récolte de 25 buts et 76 points, marquant trois fois contre le Minnesota le 11 février 1971 pour devenir le quatrième joueur dans l’histoire de la LNH à franchir le cap des 500 buts en carrière avant de se retirer comme le meilleur pointeur de tous les temps chez les centres de la LNH.
Le jeune vétéran Yvan Cournoyer inscrit 37 buts et Pete Mahovlich en ajoute 35 pour se hisser aux deux premiers rangs de la formation à ce chapitre. L’arrivée de Frank Mahovlich à la mi-saison ajoute du mordant à l’attaque en deuxième moitié de calendrier et l’attaquant de quatrième année Jacques Lemaire poursuit sur sa lancée avec 28 buts, tout en disputant du jeu solide dans son territoire.Le défenseur Jean-Claude Tremblay est une menace offensive au cours de la saison, devenant le meilleur défenseur de la LNH avec Bobby Orr en 1970-1971. Sa campagne de 11 buts et 63 points, incluant notamment quatre buts victorieux, lui vaut une place au sein de la première équipe d’étoiles.Le duo de jeunes gardiens, composé de Rogatien Vachon et Phil Myre, permet à l’équipe de terminer au troisième rang, mais ces deux cerbères sont relégués au banc ou même aux estrades pour voir un jeune homme arrivant tout droit des rangs universitaires pour leur ravir leur poste pour les six derniers matchs de saison régulière et les séries éliminatoires.Ken Dryden est sur le point de faire une entrée fracassante dans le circuit avant même d’être officiellement reconnu comme une recrue.
Séries Éliminatoires
En quart de finale contre Boston, qui a terminé 24 points devant le Tricolore au terme de la saison régulière, Montréal pousse la série à la limite de sept matchs pour l’emporter. Une remontée de cinq buts dans le deuxième match et des victoires dans les deux derniers matchs sont les faits saillants de cette série pour permettre aux Canadiens d’éliminer la puissance reconnue de la LNH à l’époque.Les Canadiens et les North Stars s’échangent des victoires au cours des cinq premiers matchs de leur confrontation en demi-finale, puis le gain de 3 à 2 des Canadiens dans le sixième match propulse le Tricolore en finale contre les Blackhawks de Chicago.Premiers dans l’Ouest, les Blackhawks entreprennent cette série finale de la coupe Stanley par un gain de 2 à 1 en prolongation, pour ensuite signer une deuxième victoire, cette fois par la marque de 5 à 3.
En retard deux matchs à zéro et tirant de l’arrière 2 à 0 dans le troisième match, l’explosion de quatre buts sans réplique du Tricolore lui donne une victoire de 4 à 2.Yvan Cournoyer inscrit le but gagnant. Il en ajouté deux dans une victoire de 5 à 2 dans le quatrième match, égalisant la série deux matchs à deux en route vers le Chicago Stadium.Les équipes locales poursuivent leur domination, notamment grâce à Tony Espositoqui blanchit ses anciens coéquipiers 2 à 0 dans le cinquième match. De retour devant ses partisans au Forum, le Tricolore surmonte un déficit de 3 à 2 en troisième période grâce aux buts des frères Mahovlich pour égaliser la série à nouveau.Les Blackhawks soulèvent la foule du Chicago Stadium en prenant les devants 2 à 0 dans le match ultime de cette série avant que Jacques Lemaire et Henri Richard ne nivèlent la marque. Après deux minutes et demie de jeu en troisième période, Richard marque le but gagnant de cette ultime rencontre.Jean Béliveau se retire après avoir remporté la coupe Stanley une dixième fois et le jeune Ken Dryden, qui s’est retrouvé entre les poteaux pour chaque minute de chaque match des Canadiens en séries, soulève le trophée Conn-Smythe.
La 18ème conquête de la coupe Stanley (1972-1973)
![Picture](/uploads/2/3/2/1/23210864/6040300.jpg?414)
Saison Régulière
En 1972-1973, les possibilités d’emploi se multiplient pour les joueurs de hockey professionnel avec l’arrivée dans la LNH de formations à Atlanta et à New York et l’apparition de l’Association mondiale de hockey, formées de 12 équipes. Les Canadiens ne sont pas tellement affectés par la défection de joueurs vers l’AMH, à l’exception de Jean-Claude Tremblay. Ce départ permet à Larry Robinson de faire ses débuts avec le grand club en janvier. Avec Jacques Laperrière comme quart-arrière d’une défensive qui comprend déjà les trois membres du Big Three – surnom qui sera donné plus tard à Robinson, Guy Lapointe et Serge Savard – Montréal est la seule équipe de la LNH à accorder moins de 200 buts.Jacques Lemaire, Frank Mahovlich et Yvan Cournoyer mènent la charge alors que les Canadiens marquent 329 buts, soit un de moins que Boston, qui termine deuxième dans la division Est, 13 points derrière le Tricolore.
Chuck Lefley marque son premier but dans la LNH en route vers une récolte de 21 buts, tandis que le marchand de vitesse recrue Murray Wilson, dont l’arrivée enrichit l’escouade des attaquants à vocation défensive du club, marque 18 buts. À la ligne bleue, l’équipe est menée par Guy Lapointe, qui récolte 19 buts et 54 points avec 117 minutes de punition.Steve Shutt donne aussi ses premiers coups de patin dans la LNH et marque huit buts en 50 matchs, lui qui amorce une carrière très prolifique sur le plan offensif.Ken Dryden est le gardien de but le plus fiable de la campagne de 1972-1973. Il est secondé par Wayne Thomas et Miche Plasse, qui combinent effectuent 27 départs au total. Dryden affiche une moyenne de buts alloués de 2,26 et six jeux blancs, des sommets dans la LNH, ce qui lui permet de mettre la main sur le premier de cinq trophées Vézina.Dryden est aussi nommé au sein de la première équipe d’étoiles aux côtés de l’ailier gauche Mahovlich, tandis que Cournoyer est retenu sur la deuxième équipe d’étoiles.
Séries Éliminatoires
S’emparant des commandes en quart de finale contre Buffalo, Montréal remporte les trois premiers matchs avant que les Sabres n’aient le dessus lors du quatrième match 5 à 1 devant leurs partisans. Après une victoire en prolongation au Forum, le Tricolore ferme les livres avec une victoire de 4-2 à Buffalo.Lors de la ronde suivante, les Canadiens doivent se frotter aux Broad Street Bullies. Les Flyers de l’entraîneur Fred Shero ont mené la ligue pour le plus grand nombre de minutes de punition en saison régulière, mais ils connaissent aussi beaucoup de succès autour du filet adverse. Rick MacLeish a inscrit 50 buts, tandis que leur robuste leader Bobby Clarke a terminé la saison avec 104 points.Les équipes se partagent les honneurs des deux premiers matchs avant de prendre la direction de Philadelphie. Limitant l’équipe hôte à un but dans chacun des deux matchs suivants par des gains de 2 à 1 et de 4 à 1 au Spectrum, le Tricolore met fin aux espoirs des Flyers en l’emportant 5 à 3 dans le cinquième match.
Le brio de la défensive et du gardien transporte le Tricolore en finale, mais il faut l’apport de l’attaque pour vaincre les Blackhawks de Chicago. Seulement deux des six matchs en finale de la coupe Stanley ne se transforment pas en festival offensif, les deux formations totalisant 56 buts au cours de la série. Donnant le ton dans le premier match, les Canadiens donnent une raclée de 8 à 3 aux Blackhawks au Forum. Dryden limite ensuite Chicago à un seul but dans une victoire de 4 à 1 dans le deuxième match. Le troisième match est plus difficile au Chicago Stadium où les hôtes l’emportent 7 à 4.Le Tricolore domine le quatrième match alors que Dryden signe son seul jeu blanc des séries éliminatoires dans un gain de 4 à 0 avant que Chicago ne remporte le cinquième match 8 à 7 pour forcer la tenue d’une rencontre supplémentaire.Un but d’Yvan Cournoyer en troisième période lors du sixième affrontement permet aux Canadiens de mettre la main sur une 18e coupe Stanley de l’histoire du club. Le Roadrunner reçoit le trophée Conn-Smythe grâce à sa récolte de 15 buts et 25 points en séries.
En 1972-1973, les possibilités d’emploi se multiplient pour les joueurs de hockey professionnel avec l’arrivée dans la LNH de formations à Atlanta et à New York et l’apparition de l’Association mondiale de hockey, formées de 12 équipes. Les Canadiens ne sont pas tellement affectés par la défection de joueurs vers l’AMH, à l’exception de Jean-Claude Tremblay. Ce départ permet à Larry Robinson de faire ses débuts avec le grand club en janvier. Avec Jacques Laperrière comme quart-arrière d’une défensive qui comprend déjà les trois membres du Big Three – surnom qui sera donné plus tard à Robinson, Guy Lapointe et Serge Savard – Montréal est la seule équipe de la LNH à accorder moins de 200 buts.Jacques Lemaire, Frank Mahovlich et Yvan Cournoyer mènent la charge alors que les Canadiens marquent 329 buts, soit un de moins que Boston, qui termine deuxième dans la division Est, 13 points derrière le Tricolore.
Chuck Lefley marque son premier but dans la LNH en route vers une récolte de 21 buts, tandis que le marchand de vitesse recrue Murray Wilson, dont l’arrivée enrichit l’escouade des attaquants à vocation défensive du club, marque 18 buts. À la ligne bleue, l’équipe est menée par Guy Lapointe, qui récolte 19 buts et 54 points avec 117 minutes de punition.Steve Shutt donne aussi ses premiers coups de patin dans la LNH et marque huit buts en 50 matchs, lui qui amorce une carrière très prolifique sur le plan offensif.Ken Dryden est le gardien de but le plus fiable de la campagne de 1972-1973. Il est secondé par Wayne Thomas et Miche Plasse, qui combinent effectuent 27 départs au total. Dryden affiche une moyenne de buts alloués de 2,26 et six jeux blancs, des sommets dans la LNH, ce qui lui permet de mettre la main sur le premier de cinq trophées Vézina.Dryden est aussi nommé au sein de la première équipe d’étoiles aux côtés de l’ailier gauche Mahovlich, tandis que Cournoyer est retenu sur la deuxième équipe d’étoiles.
Séries Éliminatoires
S’emparant des commandes en quart de finale contre Buffalo, Montréal remporte les trois premiers matchs avant que les Sabres n’aient le dessus lors du quatrième match 5 à 1 devant leurs partisans. Après une victoire en prolongation au Forum, le Tricolore ferme les livres avec une victoire de 4-2 à Buffalo.Lors de la ronde suivante, les Canadiens doivent se frotter aux Broad Street Bullies. Les Flyers de l’entraîneur Fred Shero ont mené la ligue pour le plus grand nombre de minutes de punition en saison régulière, mais ils connaissent aussi beaucoup de succès autour du filet adverse. Rick MacLeish a inscrit 50 buts, tandis que leur robuste leader Bobby Clarke a terminé la saison avec 104 points.Les équipes se partagent les honneurs des deux premiers matchs avant de prendre la direction de Philadelphie. Limitant l’équipe hôte à un but dans chacun des deux matchs suivants par des gains de 2 à 1 et de 4 à 1 au Spectrum, le Tricolore met fin aux espoirs des Flyers en l’emportant 5 à 3 dans le cinquième match.
Le brio de la défensive et du gardien transporte le Tricolore en finale, mais il faut l’apport de l’attaque pour vaincre les Blackhawks de Chicago. Seulement deux des six matchs en finale de la coupe Stanley ne se transforment pas en festival offensif, les deux formations totalisant 56 buts au cours de la série. Donnant le ton dans le premier match, les Canadiens donnent une raclée de 8 à 3 aux Blackhawks au Forum. Dryden limite ensuite Chicago à un seul but dans une victoire de 4 à 1 dans le deuxième match. Le troisième match est plus difficile au Chicago Stadium où les hôtes l’emportent 7 à 4.Le Tricolore domine le quatrième match alors que Dryden signe son seul jeu blanc des séries éliminatoires dans un gain de 4 à 0 avant que Chicago ne remporte le cinquième match 8 à 7 pour forcer la tenue d’une rencontre supplémentaire.Un but d’Yvan Cournoyer en troisième période lors du sixième affrontement permet aux Canadiens de mettre la main sur une 18e coupe Stanley de l’histoire du club. Le Roadrunner reçoit le trophée Conn-Smythe grâce à sa récolte de 15 buts et 25 points en séries.
La 19ème conquête de la coupe Stanley (1975-1976)
![Picture](/uploads/2/3/2/1/23210864/6562037.jpg?435)
Saison Régulière
L’ancien propriétaire et directeur général des Maple Leafs de Toronto, Conn Smythe, a déjà déclaré que « si tu n’arrivais pas à battre quelqu’un sur la rue, tu n’y arriverais pas non plus sur la patinoire. » Écoeuré par le style de jeu des Flyers, l’entraîneur Scotty Bowman meuble son alignement pour un match préparatoire contre Philadelphie avec des joueurs davantage reconnus pour leur robustesse que pour leur habileté à remplir le filet adverse.Les Broad Street Bullies perdent beaucoup de leur pouvoir d’intimidation après cette soirée, que plusieurs identifient comme étant la date de naissance d’une dynastie. Avec leur nouveau capitaine Yvan Cournoyer, les Canadiens ne subissent que 11 défaites dans les 80 matchs de la saison régulière en route vers une récolte de 127 points.
Récipiendaire du trophée Vézina, Ken Dryden rétablit sa place comme meilleur gardien de la LNH avec une moyenne de buts alloués de 2,03 et huit jeux blancs. La tâche est facilitée par une unité défensive dominée par le Big Three de Serge Savard, Guy Lapointe et Larry Robinson.Guy Lafleur, qui brûle la patinoire sur le flanc droit, marque 56 buts en 1975-1976, poursuivant son ascension comme le joueur le plus spectaculaire de la LNH. Les 69 passes qu’il ajoute à sa fiche lui permettent d’accumuler 125 points pour remporter le trophée Art-Ross. Il s’agit du premier de trois championnats des marqueurs remportés par le Démon blond.À égalité au sixième rang des marqueurs de la LNH avec 105 points, Pete Mahovlich franchit le cap des 100 points pour une deuxième année de suite. Le troisième membre de ce trio, Steve Shutt accumule 79 points, avec 45 buts. Le capitaine Cournoyer en inscrit 32, dont 12 buts victorieux.L’escouade des jeunes joueurs d’attaque à vocation défensive prend de l’ampleur au fil des saisons. Avec l’ajout de Doug Jarvis, qui prend part à tous les matchs des Canadiens et qui fera de même au cours des six saisons suivantes, l’équipe est en voiture.
Séries Éliminatoires
Au printemps de 1976, les Canadiens disputent deux matchs de plus en séries éliminatoires par rapport à l’année précédente, mais les joueurs entreprennent leurs vacances estivales avec un sourire beaucoup plus large.Champions de la division Smythe, les Blackhawks de Chicago ont récolté 35 points de moins que le Tricolore au classement final. Dirigés par l’ancien attaquant des Canadiens Billy Reay, les Blackhawks sont limités à trois buts en quatre matchs, tout ce qu’il faut aux Canadiens pour les écarter du portrait.Les Islanders de New York s’en tirent un peu mieux. Battus dans les trois premiers matchs par la marge d’un but, les hommes d’Al Arbour remportent le quatrième match, repoussant leur élimination de quelques jours.
Les Flyers de Philadelphie ont été les plus productifs à l’attaque en saison régulière et ils entreprennent les séries éliminatoires comme doubles champions en titre de la coupe Stanley. Ni Chicago, ni les Islanders n’ont réussi à leur faciliter la vie en battant Montréal, si bien que les deux équipes sont prêtes pour une lutte sans merci en finale.La meilleure défensive de la ligue se dresse face au défi quand le besoin s’en fait sentir. Montréal remporte les deux premiers matchs à domicile, 4 à 3 et 2 à 1 avant de se rendre au Spectrum où les Canadiens gagnent aussi le troisième match 3 à 2.Lors du quatrième match, les équipes sont à égalité 3 à 3 en fin de troisième période. Avec moins de six minutes à faire en temps réglementaire, un but de Guy Lafleur rompt l’égalité avant que Pete Mahovlich n’ajoute le but d’assurance avant la fin de la rencontre. Montréal balaye ainsi les honneurs de la série et remporte la 19e coupe Stanley de son histoire. Le règne des Broad Street Bullies prend fin, celui des Canadiens ne fait que commencer.
L’ancien propriétaire et directeur général des Maple Leafs de Toronto, Conn Smythe, a déjà déclaré que « si tu n’arrivais pas à battre quelqu’un sur la rue, tu n’y arriverais pas non plus sur la patinoire. » Écoeuré par le style de jeu des Flyers, l’entraîneur Scotty Bowman meuble son alignement pour un match préparatoire contre Philadelphie avec des joueurs davantage reconnus pour leur robustesse que pour leur habileté à remplir le filet adverse.Les Broad Street Bullies perdent beaucoup de leur pouvoir d’intimidation après cette soirée, que plusieurs identifient comme étant la date de naissance d’une dynastie. Avec leur nouveau capitaine Yvan Cournoyer, les Canadiens ne subissent que 11 défaites dans les 80 matchs de la saison régulière en route vers une récolte de 127 points.
Récipiendaire du trophée Vézina, Ken Dryden rétablit sa place comme meilleur gardien de la LNH avec une moyenne de buts alloués de 2,03 et huit jeux blancs. La tâche est facilitée par une unité défensive dominée par le Big Three de Serge Savard, Guy Lapointe et Larry Robinson.Guy Lafleur, qui brûle la patinoire sur le flanc droit, marque 56 buts en 1975-1976, poursuivant son ascension comme le joueur le plus spectaculaire de la LNH. Les 69 passes qu’il ajoute à sa fiche lui permettent d’accumuler 125 points pour remporter le trophée Art-Ross. Il s’agit du premier de trois championnats des marqueurs remportés par le Démon blond.À égalité au sixième rang des marqueurs de la LNH avec 105 points, Pete Mahovlich franchit le cap des 100 points pour une deuxième année de suite. Le troisième membre de ce trio, Steve Shutt accumule 79 points, avec 45 buts. Le capitaine Cournoyer en inscrit 32, dont 12 buts victorieux.L’escouade des jeunes joueurs d’attaque à vocation défensive prend de l’ampleur au fil des saisons. Avec l’ajout de Doug Jarvis, qui prend part à tous les matchs des Canadiens et qui fera de même au cours des six saisons suivantes, l’équipe est en voiture.
Séries Éliminatoires
Au printemps de 1976, les Canadiens disputent deux matchs de plus en séries éliminatoires par rapport à l’année précédente, mais les joueurs entreprennent leurs vacances estivales avec un sourire beaucoup plus large.Champions de la division Smythe, les Blackhawks de Chicago ont récolté 35 points de moins que le Tricolore au classement final. Dirigés par l’ancien attaquant des Canadiens Billy Reay, les Blackhawks sont limités à trois buts en quatre matchs, tout ce qu’il faut aux Canadiens pour les écarter du portrait.Les Islanders de New York s’en tirent un peu mieux. Battus dans les trois premiers matchs par la marge d’un but, les hommes d’Al Arbour remportent le quatrième match, repoussant leur élimination de quelques jours.
Les Flyers de Philadelphie ont été les plus productifs à l’attaque en saison régulière et ils entreprennent les séries éliminatoires comme doubles champions en titre de la coupe Stanley. Ni Chicago, ni les Islanders n’ont réussi à leur faciliter la vie en battant Montréal, si bien que les deux équipes sont prêtes pour une lutte sans merci en finale.La meilleure défensive de la ligue se dresse face au défi quand le besoin s’en fait sentir. Montréal remporte les deux premiers matchs à domicile, 4 à 3 et 2 à 1 avant de se rendre au Spectrum où les Canadiens gagnent aussi le troisième match 3 à 2.Lors du quatrième match, les équipes sont à égalité 3 à 3 en fin de troisième période. Avec moins de six minutes à faire en temps réglementaire, un but de Guy Lafleur rompt l’égalité avant que Pete Mahovlich n’ajoute le but d’assurance avant la fin de la rencontre. Montréal balaye ainsi les honneurs de la série et remporte la 19e coupe Stanley de son histoire. Le règne des Broad Street Bullies prend fin, celui des Canadiens ne fait que commencer.
La 20ème conquête de la coupe Stanley (1976-1977)
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Saison Régulière
Il y avait très peu de choses à améliorer au sein de l’organisation des Canadiens de Montréal en vue de la 1976-1977 et pour cause. Le seul important changement est le retour de Réjean Houle après trois saisons passées dans l’AMH.Les joueurs de Scotty Bowman sont certainement la crème de la LNH, ne subissant que huit défaites en saison régulière, dont seulement une au Forum. Cette jeune équipe est basée sur la vitesse et la puissance à l’attaque et la défensive la plus hermétique du circuit, sans compter que ses joueurs peuvent tenir leur bout quand le jeu s’envenime.
Les 60 buts de Steve Shutt lui permettent d’établir un nouveau record chez le Tricolore et le hissent au premier rang des buteurs du circuit avec le plus haut total jamais amassé par un ailier gauche. Guy Lafleur inscrit 56 buts pour une deuxième saison de suite et ses 136 points lui permettent de mettre la main sur les trophées Art-Ross et Hart comme joueur par excellence de la LNH.
Les défenseurs Larry Robinson et Guy Lapointe prennent le troisième et le quatrième rang du classement des marqueurs avec 117 points au total. Ces quatre joueurs et le gardien Ken Dryden sont nommés au sein des équipes d’étoiles et Robinson reçoit aussi le trophée Norris comme défenseur par excellence.Dix joueurs des Canadiens amassent 50 points ou plus alors que le groupe de travailleurs, de marchands de vitesse et de spécialistes de la défensive poursuit sa progression, amenuisant l’incidence des blessures qui écartent le capitaine Yvan Cournoyer pour 20 matchs du calendrier régulier et des séries éliminatoires.Les 10 jeux blancs de Ken Dryden lui permettent de mener les gardiens de la LNH à ce chapitre et sa moyenne de 2,14 buts alloués par match lui assure le deuxième rang.Michel Larocque partage le trophée Vézina avec son grand homologue, prenant sa place à 26 occasions pour une moyenne de buts alloués de 2,09.Montréal affiche un dossier de 60-8-12, marquant 216 buts de plus qu’ils en ont accordé. Avec 132 points, ils profitent d’une priorité de 20 points sur les Flyers au deuxième rang et 49 points sur les Kings de Los Angeles, en tête de la division Norris.L’entraîneur Scotty Bowman remporte le trophée Jack Adams, remis au meilleur de sa profession au terme de la saison.
Séries Éliminatoires
Le printemps de 1977 a des airs de déjà vu. Les Blues n’ont pas su mieux faire que les Blackhawks l’année précédente si bien que Montréal accède facilement aux demi-finales après avoir balayé St-Louis et dominé la série 19 buts contre quatre.Comme l’année d’avant, le seul obstacle des Canadiens en route vers une autre conquête de la coupe Stanley sont les Islanders de New York, une jeune équipe menée par deux joueurs prometteurs, Denis Potvin et Bryan Trottier. Montréal prend les devants dans cette série par des gains de 4 à 3 et de 3 à 0 avant de subir la défaite dans le troisième match à Long Island. Le vent tourne ensuite en faveur des Canadiens jusqu’à la fin de la série.Ken Dryden blanchit d’abord les Islanders 4 à 0 dans le quatrième match pour acculer les New-Yorkais au pied du mur.Ces derniers repoussent leur élimination de quelques jours en remportant une victoire de 4 à 3 en prolongation au Forum, puis Montréal gagne la série grâce à une victoire de 2 à 1 dans le cinquième match pour ensuite aller rejoindre les Bruins de Boston en finale.
Les Bruins tentent de garder le rythme avec les Canadiens. Montréal entreprend la série par un gain de 7 à 3, pour ensuite fermer les vannes dans le deuxième match.Ken Dryden signe son troisième jeu blanc en séries éliminatoires dans une victoire de 3 à 0.Le retour à la maison ne sourit pas aux Bruins qui voient le Tricolore inscrire les trois premiers buts du match, en route vers un gain de 4 à 2 dans le troisième match.Boston force la tenue d’une prolongation dans le quatrième match, à égalité 1 à 1 après trois périodes de jeu. Il faut attendre quatre minutes et demie pour voir Jacques Lemaire marquer son troisième but victorieux des séries et ainsi permettre aux Canadiens de défendre leur conquête de la coupe Stanley avec succès et écrire le dernier chapitrede la plus brillante saison par une équipe dans l’histoire de la LNH.
Il y avait très peu de choses à améliorer au sein de l’organisation des Canadiens de Montréal en vue de la 1976-1977 et pour cause. Le seul important changement est le retour de Réjean Houle après trois saisons passées dans l’AMH.Les joueurs de Scotty Bowman sont certainement la crème de la LNH, ne subissant que huit défaites en saison régulière, dont seulement une au Forum. Cette jeune équipe est basée sur la vitesse et la puissance à l’attaque et la défensive la plus hermétique du circuit, sans compter que ses joueurs peuvent tenir leur bout quand le jeu s’envenime.
Les 60 buts de Steve Shutt lui permettent d’établir un nouveau record chez le Tricolore et le hissent au premier rang des buteurs du circuit avec le plus haut total jamais amassé par un ailier gauche. Guy Lafleur inscrit 56 buts pour une deuxième saison de suite et ses 136 points lui permettent de mettre la main sur les trophées Art-Ross et Hart comme joueur par excellence de la LNH.
Les défenseurs Larry Robinson et Guy Lapointe prennent le troisième et le quatrième rang du classement des marqueurs avec 117 points au total. Ces quatre joueurs et le gardien Ken Dryden sont nommés au sein des équipes d’étoiles et Robinson reçoit aussi le trophée Norris comme défenseur par excellence.Dix joueurs des Canadiens amassent 50 points ou plus alors que le groupe de travailleurs, de marchands de vitesse et de spécialistes de la défensive poursuit sa progression, amenuisant l’incidence des blessures qui écartent le capitaine Yvan Cournoyer pour 20 matchs du calendrier régulier et des séries éliminatoires.Les 10 jeux blancs de Ken Dryden lui permettent de mener les gardiens de la LNH à ce chapitre et sa moyenne de 2,14 buts alloués par match lui assure le deuxième rang.Michel Larocque partage le trophée Vézina avec son grand homologue, prenant sa place à 26 occasions pour une moyenne de buts alloués de 2,09.Montréal affiche un dossier de 60-8-12, marquant 216 buts de plus qu’ils en ont accordé. Avec 132 points, ils profitent d’une priorité de 20 points sur les Flyers au deuxième rang et 49 points sur les Kings de Los Angeles, en tête de la division Norris.L’entraîneur Scotty Bowman remporte le trophée Jack Adams, remis au meilleur de sa profession au terme de la saison.
Séries Éliminatoires
Le printemps de 1977 a des airs de déjà vu. Les Blues n’ont pas su mieux faire que les Blackhawks l’année précédente si bien que Montréal accède facilement aux demi-finales après avoir balayé St-Louis et dominé la série 19 buts contre quatre.Comme l’année d’avant, le seul obstacle des Canadiens en route vers une autre conquête de la coupe Stanley sont les Islanders de New York, une jeune équipe menée par deux joueurs prometteurs, Denis Potvin et Bryan Trottier. Montréal prend les devants dans cette série par des gains de 4 à 3 et de 3 à 0 avant de subir la défaite dans le troisième match à Long Island. Le vent tourne ensuite en faveur des Canadiens jusqu’à la fin de la série.Ken Dryden blanchit d’abord les Islanders 4 à 0 dans le quatrième match pour acculer les New-Yorkais au pied du mur.Ces derniers repoussent leur élimination de quelques jours en remportant une victoire de 4 à 3 en prolongation au Forum, puis Montréal gagne la série grâce à une victoire de 2 à 1 dans le cinquième match pour ensuite aller rejoindre les Bruins de Boston en finale.
Les Bruins tentent de garder le rythme avec les Canadiens. Montréal entreprend la série par un gain de 7 à 3, pour ensuite fermer les vannes dans le deuxième match.Ken Dryden signe son troisième jeu blanc en séries éliminatoires dans une victoire de 3 à 0.Le retour à la maison ne sourit pas aux Bruins qui voient le Tricolore inscrire les trois premiers buts du match, en route vers un gain de 4 à 2 dans le troisième match.Boston force la tenue d’une prolongation dans le quatrième match, à égalité 1 à 1 après trois périodes de jeu. Il faut attendre quatre minutes et demie pour voir Jacques Lemaire marquer son troisième but victorieux des séries et ainsi permettre aux Canadiens de défendre leur conquête de la coupe Stanley avec succès et écrire le dernier chapitrede la plus brillante saison par une équipe dans l’histoire de la LNH.
La 21ème conquête de la coupe Stanley (1977-1978)
![Picture](/uploads/2/3/2/1/23210864/1373477.jpg?419)
Saison Régulière
À l’image de la saison précédente, les Canadiens de Montréal de 1977-1978, en remportant le titre de la saison régulière grâce à une récolte de 129 points, indiquent clairement aux autres équipes du circuit qu’ils comptent bien poursuivre leur domination.Pete Mahovlich est envoyé à Pittsburgh en début de saison en retour de Pierre Larouche. Utilisé en séries éliminatoires le printemps précédent, Pierre Mondou est devenu un régulier au début de la nouvelle saison. C’est aussi l’entrée en scène du robuste Gilles Lupien, qui met fin au « règne » de trois saisons de Doug Risebrough comme joueur le plus pénalisé du club.Guy Lafleur, le meilleur franc-tireur de l’équipe, devient le deuxième porte-couleur du Tricolore à atteindre le cap des 60 buts en une saison. Pour une deuxième saison de suite, le « Démon blond » remporte le championnat des marqueurs de la LNH et est choisi joueur par excellence du circuit, mettant la main à nouveau sur les trophées Art-Ross et Hart.
Son coéquipier Steve Shutt inscrit 49 buts, au troisième rang de la LNH, tandis que Jacques Lemaire amasse 97 points au centre de ce trio, bon pour le quatrième rang dans la ligue.Une fois encore, le duo Dryden-Larocque est le plus solide de la LNH, permettant aux Canadiens d’être la seule équipe à accorder moins de 200 buts en saison régulière, ce qui leur vaut la remise d’un autre trophée Vézina pour leur rendement.Le statut de Bob Gainey à titre de meilleur attaquant à vocation défensive de la LNH est confirmé quand on lui a remet le premier trophée Frank-J-Selke, un honneur qu’il remportera encore lors des trois saisons suivantes.Ne subissant que 10 défaites en 80 matchs du calendrier régulier, les Canadiens ne laissent jamais aller le premier rang de la division Norris en cours de saison, terminant 51 points devant les Red Wings de Détroit et 16 points devant les Bruins de Boston, deuxièmes au classement général de la LNH.
Séries Éliminatoires
Comme c’était le cas lors des séries éliminatoires de 1977, les Canadiens sont l’équipe à battre. Encore une fois, personne n’a pu vaincre le Tricolore, qui signe une troisième conquête consécutive de la coupe Stanley.Exempts de la première ronde, le Tricolore entreprend sa marche vers le sommet contre Détroit en quart de finale. Dominés 24 buts à 10, les Red Wings ne remportent qu’un seul match pour ralentir le passage de Montréal vers la demi-finale.Les Maple Leafs de Toronto, adversaires des Canadiens en demi-finale, comptent sur deux marqueurs de 40 buts, Lanny McDonald et Darryl Sittler, ainsi que sur Borje Salming à la ligne bleue, trois futurs membres du Temple de la renommée. Quatre matchs plus tard, les Leafs troquent leurs bâtons de hockey pour leurs bâtons de golf alors que les Canadiens poursuivent leur marche vers la finale pour un troisième printemps de suite.
Autre parallèle avec les événements de l’année précédente, les Bruins de Boston sont le dernier obstacle qui sépare les Canadiens de la coupe Stanley. Formation équilibrée avec un nombre record de 11 marqueurs de 20 buts, Boston vend chèrement sa peau, beaucoup plus qu’en 1977.Guy Lafleur obtient trois points dans le match d’ouverture, une victoire de 4 à 1. Il met aussi fin au match après 13 minutes de prolongation dans la deuxième rencontre.Devant ses partisans, le gardien des Bruins Gerry Cheevers signe un jeu blanc de 4 à 0 dans le troisième match tandis que Gary Doak joue les héros pour les Bruins en rompant une égalité de 3 à 3 en prolongation dans le quatrième match pour égaliser la série.De retour au Forum, le Tricolore reprend le contrôle de la situation par un gain de 4 à 1, puis retourne à Boston pour remporter une 13e série éliminatoire consécutive sur les Bruins, en l’emportant 4 à 1. Le but de Mario Tremblay en première période s’est avéré celui de la victoire pour la coupe. Larry Robinson et Guy Lafleur mènent tous les marqueurs en série et le grand défenseur se voit remettre le trophée Conn-Smythe à titre de joueur par excellence des séries éliminatoires.
À l’image de la saison précédente, les Canadiens de Montréal de 1977-1978, en remportant le titre de la saison régulière grâce à une récolte de 129 points, indiquent clairement aux autres équipes du circuit qu’ils comptent bien poursuivre leur domination.Pete Mahovlich est envoyé à Pittsburgh en début de saison en retour de Pierre Larouche. Utilisé en séries éliminatoires le printemps précédent, Pierre Mondou est devenu un régulier au début de la nouvelle saison. C’est aussi l’entrée en scène du robuste Gilles Lupien, qui met fin au « règne » de trois saisons de Doug Risebrough comme joueur le plus pénalisé du club.Guy Lafleur, le meilleur franc-tireur de l’équipe, devient le deuxième porte-couleur du Tricolore à atteindre le cap des 60 buts en une saison. Pour une deuxième saison de suite, le « Démon blond » remporte le championnat des marqueurs de la LNH et est choisi joueur par excellence du circuit, mettant la main à nouveau sur les trophées Art-Ross et Hart.
Son coéquipier Steve Shutt inscrit 49 buts, au troisième rang de la LNH, tandis que Jacques Lemaire amasse 97 points au centre de ce trio, bon pour le quatrième rang dans la ligue.Une fois encore, le duo Dryden-Larocque est le plus solide de la LNH, permettant aux Canadiens d’être la seule équipe à accorder moins de 200 buts en saison régulière, ce qui leur vaut la remise d’un autre trophée Vézina pour leur rendement.Le statut de Bob Gainey à titre de meilleur attaquant à vocation défensive de la LNH est confirmé quand on lui a remet le premier trophée Frank-J-Selke, un honneur qu’il remportera encore lors des trois saisons suivantes.Ne subissant que 10 défaites en 80 matchs du calendrier régulier, les Canadiens ne laissent jamais aller le premier rang de la division Norris en cours de saison, terminant 51 points devant les Red Wings de Détroit et 16 points devant les Bruins de Boston, deuxièmes au classement général de la LNH.
Séries Éliminatoires
Comme c’était le cas lors des séries éliminatoires de 1977, les Canadiens sont l’équipe à battre. Encore une fois, personne n’a pu vaincre le Tricolore, qui signe une troisième conquête consécutive de la coupe Stanley.Exempts de la première ronde, le Tricolore entreprend sa marche vers le sommet contre Détroit en quart de finale. Dominés 24 buts à 10, les Red Wings ne remportent qu’un seul match pour ralentir le passage de Montréal vers la demi-finale.Les Maple Leafs de Toronto, adversaires des Canadiens en demi-finale, comptent sur deux marqueurs de 40 buts, Lanny McDonald et Darryl Sittler, ainsi que sur Borje Salming à la ligne bleue, trois futurs membres du Temple de la renommée. Quatre matchs plus tard, les Leafs troquent leurs bâtons de hockey pour leurs bâtons de golf alors que les Canadiens poursuivent leur marche vers la finale pour un troisième printemps de suite.
Autre parallèle avec les événements de l’année précédente, les Bruins de Boston sont le dernier obstacle qui sépare les Canadiens de la coupe Stanley. Formation équilibrée avec un nombre record de 11 marqueurs de 20 buts, Boston vend chèrement sa peau, beaucoup plus qu’en 1977.Guy Lafleur obtient trois points dans le match d’ouverture, une victoire de 4 à 1. Il met aussi fin au match après 13 minutes de prolongation dans la deuxième rencontre.Devant ses partisans, le gardien des Bruins Gerry Cheevers signe un jeu blanc de 4 à 0 dans le troisième match tandis que Gary Doak joue les héros pour les Bruins en rompant une égalité de 3 à 3 en prolongation dans le quatrième match pour égaliser la série.De retour au Forum, le Tricolore reprend le contrôle de la situation par un gain de 4 à 1, puis retourne à Boston pour remporter une 13e série éliminatoire consécutive sur les Bruins, en l’emportant 4 à 1. Le but de Mario Tremblay en première période s’est avéré celui de la victoire pour la coupe. Larry Robinson et Guy Lafleur mènent tous les marqueurs en série et le grand défenseur se voit remettre le trophée Conn-Smythe à titre de joueur par excellence des séries éliminatoires.
La 22ème conquête de la coupe Stanley (1978-1979)
![Picture](/uploads/2/3/2/1/23210864/122216.jpg?377)
Saison Régulière
La parité a commencé à se faire sentir dans la LNH puisque les jeunes franchises se font de plus en plus respecter sur la patinoire. La suprématie de Montréal a été mise à rude épreuve en 1978-1979, l’équipe terminant au deuxième rang du classement général, un petit point derrière les Islanders de New York, devenus une des puissances du circuit.Avec une douzaine de buts vainqueurs, un sommet à Montréal, Guy Lafleur a connu une cinquième saison consécutive de 50 buts. Sa récolte de 129 points lui a permis de terminer au troisième rang du circuit au cours d’une campagne où la défensive du Tricolore était plus hermétique que jamais.
Ken Dryden et Michel Larocque ont fait graver leur nom sur le trophée Vézina pour une troisième année consécutive, Bob Gainey a remporté le trophée Selke après une première saison de 20 buts et Serge Savard a reçu le trophée Masterton. Dryden, Lafleur, Savard et Larry Robinson ont été retenus au sein des équipes d’étoiles.
Les blessures ont limité le temps de jeu de Jacques Lemaire à 50 matchs, mais il a quand même réussi à accumuler 55 points. Le capitaine Yvan Cournoyer a été écarté du jeu par des maux de dos chroniques pendant la majeure partie de la saison, si bien qu’il n’a joué que 15 rencontres.Pierre Mondou et Mario Tremblay ont chacun inscrit 30 buts pour la première fois en 1978-1979, pour combler ces absences, tandis qu’Yvon Lambert s’est avéré un joueur fort utile en fin de rencontre, marquant 26 buts, dont sept buts victorieux.Parmi les nouveaux visages au sein de l’alignement en 1978-1979, notons l’attaquant Mark Napier et le défenseur Rod Langway. Ces deux joueurs allaient connaître plusieurs saisons fructueuses devant les partisans du Forum.Montréal a prolongé sa domination sur ses rivaux de division pour une cinquième saison de suite, terminant 30 points devant Pittsburgh, troisième principal aspirant en autant de saisons dans la division Norris. Cette récolte de points a encore une fois permis au Tricolore d’éviter la première ronde des séries éliminatoires.
Séries Éliminatoires
La marche vers la conquête de la coupe Stanley de 1979 a débuté sans trop de difficulté par un balayage en quatre matchs des Maple Leafs, pour une deuxième saison de suite pour les Canadiens en séries éliminatoires.Les partisans locaux sont rentrés chez eux bien heureux après chaque match de la série demi-finale opposant Montréal à Boston. Les Canadiens ont remporté les deux premiers matchs 4 à 2 et 5 à 2 au Forum, puis les amateurs au Garden de Boston ont vu les Bruins égaliser la série avec deux victoires par la marge d’un but, notamment grâce au but de Jean Ratelle pour rompre une égalité de 3 à 3 en prolongation du quatrième match. Poursuivant cette tendance, Montréal a gagné le cinquième match 5 à 1 devant ses partisans, mais a perdu 5 à 2 dans le sixième match à Boston. C’était la première fois en quatre ans que le Tricolore se retrouvait à une défaite de l’élimination.En avant 4 à 3 en fin de rencontre, Boston a écopé d’une punition pour avoir eu trop de joueurs sur la patinoire. Guy Lafleur a marqué sur une passe de Jacques Lemaire pour égaliser le pointage avec un peu plus d’une minute à faire au match.
Après neuf minutes de prolongation, Yvon Lambert a déjoué le gardien Gilles Gilbert sur une passe de Mario Tremblay pour inscrire le plus important de ses 27 buts en séries éliminatoires en carrière et ainsi ramener le Tricolore sur le droit chemin en quête d’une sixième coupe Stanley dans la décennie.Les Rangers, qui ont écarté les Islanders dans l’autre demi-finale, ont remporté le premier match de la finale par la marque de 4 à 1 au Forum. Ce fut leur seule victoire de la série alors que les Canadiens ont renversé la vapeur pour mettre la main sur une 22e coupe Stanley. Jacques Lemaire a marqué le but gagnant dans le cinquième et dernier match de cette série.Avec une récolte de 16 points en séries éliminatoires, Bob Gainey a reçu le trophée Conn Smythe à titre de joueur par excellence de ce parcours qui a mené à une quatrième conquête consécutive de la coupe Stanley.Cette finale de 1979 s’est avérée la fin d’une époque pour le hockey à Montréal. Les vétérans Lemaire, Dryden et Cournoyer ont annoncé leur retraite au cours de la saison morte et l’entraîneur-chef Scott Bowman a quitté l’organisation avant le début du camp d’entraînement.
La parité a commencé à se faire sentir dans la LNH puisque les jeunes franchises se font de plus en plus respecter sur la patinoire. La suprématie de Montréal a été mise à rude épreuve en 1978-1979, l’équipe terminant au deuxième rang du classement général, un petit point derrière les Islanders de New York, devenus une des puissances du circuit.Avec une douzaine de buts vainqueurs, un sommet à Montréal, Guy Lafleur a connu une cinquième saison consécutive de 50 buts. Sa récolte de 129 points lui a permis de terminer au troisième rang du circuit au cours d’une campagne où la défensive du Tricolore était plus hermétique que jamais.
Ken Dryden et Michel Larocque ont fait graver leur nom sur le trophée Vézina pour une troisième année consécutive, Bob Gainey a remporté le trophée Selke après une première saison de 20 buts et Serge Savard a reçu le trophée Masterton. Dryden, Lafleur, Savard et Larry Robinson ont été retenus au sein des équipes d’étoiles.
Les blessures ont limité le temps de jeu de Jacques Lemaire à 50 matchs, mais il a quand même réussi à accumuler 55 points. Le capitaine Yvan Cournoyer a été écarté du jeu par des maux de dos chroniques pendant la majeure partie de la saison, si bien qu’il n’a joué que 15 rencontres.Pierre Mondou et Mario Tremblay ont chacun inscrit 30 buts pour la première fois en 1978-1979, pour combler ces absences, tandis qu’Yvon Lambert s’est avéré un joueur fort utile en fin de rencontre, marquant 26 buts, dont sept buts victorieux.Parmi les nouveaux visages au sein de l’alignement en 1978-1979, notons l’attaquant Mark Napier et le défenseur Rod Langway. Ces deux joueurs allaient connaître plusieurs saisons fructueuses devant les partisans du Forum.Montréal a prolongé sa domination sur ses rivaux de division pour une cinquième saison de suite, terminant 30 points devant Pittsburgh, troisième principal aspirant en autant de saisons dans la division Norris. Cette récolte de points a encore une fois permis au Tricolore d’éviter la première ronde des séries éliminatoires.
Séries Éliminatoires
La marche vers la conquête de la coupe Stanley de 1979 a débuté sans trop de difficulté par un balayage en quatre matchs des Maple Leafs, pour une deuxième saison de suite pour les Canadiens en séries éliminatoires.Les partisans locaux sont rentrés chez eux bien heureux après chaque match de la série demi-finale opposant Montréal à Boston. Les Canadiens ont remporté les deux premiers matchs 4 à 2 et 5 à 2 au Forum, puis les amateurs au Garden de Boston ont vu les Bruins égaliser la série avec deux victoires par la marge d’un but, notamment grâce au but de Jean Ratelle pour rompre une égalité de 3 à 3 en prolongation du quatrième match. Poursuivant cette tendance, Montréal a gagné le cinquième match 5 à 1 devant ses partisans, mais a perdu 5 à 2 dans le sixième match à Boston. C’était la première fois en quatre ans que le Tricolore se retrouvait à une défaite de l’élimination.En avant 4 à 3 en fin de rencontre, Boston a écopé d’une punition pour avoir eu trop de joueurs sur la patinoire. Guy Lafleur a marqué sur une passe de Jacques Lemaire pour égaliser le pointage avec un peu plus d’une minute à faire au match.
Après neuf minutes de prolongation, Yvon Lambert a déjoué le gardien Gilles Gilbert sur une passe de Mario Tremblay pour inscrire le plus important de ses 27 buts en séries éliminatoires en carrière et ainsi ramener le Tricolore sur le droit chemin en quête d’une sixième coupe Stanley dans la décennie.Les Rangers, qui ont écarté les Islanders dans l’autre demi-finale, ont remporté le premier match de la finale par la marque de 4 à 1 au Forum. Ce fut leur seule victoire de la série alors que les Canadiens ont renversé la vapeur pour mettre la main sur une 22e coupe Stanley. Jacques Lemaire a marqué le but gagnant dans le cinquième et dernier match de cette série.Avec une récolte de 16 points en séries éliminatoires, Bob Gainey a reçu le trophée Conn Smythe à titre de joueur par excellence de ce parcours qui a mené à une quatrième conquête consécutive de la coupe Stanley.Cette finale de 1979 s’est avérée la fin d’une époque pour le hockey à Montréal. Les vétérans Lemaire, Dryden et Cournoyer ont annoncé leur retraite au cours de la saison morte et l’entraîneur-chef Scott Bowman a quitté l’organisation avant le début du camp d’entraînement.
La 23ème conquête de la coupe Stanley (1985-1986)
![Picture](/uploads/2/3/2/1/23210864/932924.jpg?443)
Saison Régulière
ALORS QU’UN VENT DE JEUNESSE SOUFFLE SUR LE TRICOLORE, L’ÉQUIPE RENOUE AVEC L’EXCELLENCE GRÂCE, ENTRE AUTRES, AU BRIO DE LA RECRUE PATRICK ROY.
Bien peu d’experts auraient pu prédire la fin de saison exceptionnelle qu’allaient connaître les Canadiens. D’abord, Jean Perron, qui possède une seule année d’expérience comme entraîneur-adjoint dans le circuit, succède à Jacques Lemaire derrière le banc de Montréal. Il annonce rapidement ses couleurs en faisant confiance à huit recrues à l’issue du camp d’entraînement.Ainsi, Patrick Roy, Brian Skrudland, Mike Lalor et Stéphane Richer, champions de la coupe Calder avec les Canadiens de Sherbrooke la saison précédente, amorcent la campagne avec le grand club. Idem pour les jeunes Kjell Dahlin, Sergio Momesso,Shayne Corson et Steve Rooney.Après avoir disputé une seule période dans la LNH la saison précédente, Roy obtient le rôle de gardien numéro un, épaulé par le vétéran Doug Soetaert.
Le Tricolore connaît un début de saison en montagnes russes alors qu’il remporte neuf de ses vingt premières rencontres. Le 11 octobre, la troupe de Perron accorde 11 buts aux Whalers, une première depuis 1938, dans une défaite de 11 à 6. Les Canadiens se reprennent de belle manière quelques semaines plus tard alors qu’il ridiculise coup sur coup les Red Wings de Détroit et les Canucks de Vancouver par des marques de 10 à 1 et 7 à 0.
Mats Naslund continue sa progression, lui qui terminera le calendrier au huitième rang des pointeurs du circuit grâce à une récolte de 110 points. Aucun joueur du Tricolore n’a depuis franchi le cap de la centaine en saison régulière.Les Canadiens connaissent un excellent mois de janvier alors qu’ils signent 11 victoires en 16 matchs.Le 19 mars, à Winnipeg, Larry Robinson devient le quatrième porte-couleur du club, après Jean Béliveau, Claude Provost et Henri Richard, à disputer 1000 matchs avec les Canadiens.Les célébrations sont toutefois entachées par le résultat de la rencontre : une défaite de 6 à 4 aux mains des Jets. Il s’agit pour le Tricolore d’un septième revers à ses dix derniers matchs. Cette baisse de régime coûtera aux Canadiens le premier rang de la Division Adams, qui tombera aux mains des Nordiques grâce à une saison de 92 points, cinq de plus que Montréal.
Séries Éliminatoire
Afin de cimenter l’équipe à l’aube des séries, l’état-major des Canadiens confine ses joueurs en « retraite fermée » dans un motel de la Rive-Sud de Montréal, qui sera rapidement surnommé « Alcatraz ».Toutefois, la manœuvre semble rapporter des dividendes alors que les Canadiens se mesurent aux Bruins en première ronde.La formation montréalaise continue sur sa lancée de la saison régulière alors qu’elle a remporté cinq des huit duels contre Boston. Elle envoie les Bruins en vacances de façon expéditive par trois matchs à zéro et accède à la finale de la division. La recrue Claude Lemieux, qui s’est joint à l’équipe en fin de saison, marque le but gagnant lors des rencontres deux et trois.Montréal a alors rendez-vous avec les Whalers et leur trio de jeunes vedettes composé de Ron Francis, Kevin Dineen et Ray Ferraro.
La série est disputée sous le signe de la défensive. Après avoir accordé quatre buts à Hartford dans le premier match, Patrick Roy limite l’adversaire à huit buts lors des quatre rencontres suivantes. Pendant ce temps, Guy Carbonneau mène la charge dans la série avec cinq filets en autant de rencontres.Aucune formation ne réussit à s’affirmer et la série est poussée à sa limite. Dans un des matchs des Canadiens les plus célèbres de la décennie 1980, Claude Lemieuxinscrit son troisième but gagnant des séries en déjouant Mike Liut en prolongation et les Canadiens passent en demi-finale.Après une série quart de finale exténuante, le Tricolore se débarrasse des Rangers sans trop de difficulté par cinq matchs à un. Encore une fois, les recrues Patrick Roy(neuf buts accordés) et Claude Lemieux (trois buts et deux aides). Roy a plus tard déclaré que sa performance lors la rencontre numéro 3 contre les Rangers au Madison Square – il avait effectué 44 arrêts -, remportée 4 à 3 en prolongation, avait été la meilleure de sa carrière.
En finale, les hommes de Jean Perron rencontrent les Flames de Calgary, tombeurs en sept matchs des grands favoris, les Oilers d’Edmonton et Wayne Gretzky. Il s’agit de la première finale toute canadienne en 19 ans.Le Tricolore s’incline 5 à 2 lors de la première rencontre disputée à Calgary. C’est tout ce que Montréal allait donnait aux Flames. Brian Skrudland permet au Tricolore d’égaler la série en inscrivant le but le plus rapide en prolongation dans l’histoire après seulement neuf secondes. De retour à Montréal, les Canadiens prennent les devants dans la série avec un gain de 5 à 3.Pour le quatrième match, les recrues Roy et Lemieux se lancent un défi : Roy remettra son fameux baladeur à Lemieux si ce dernier inscrit le but vainqueur. Le fougueux attaquant prend son coéquipier au mot et marque l’unique filet de la rencontre tandis que le jeune gardien signe son premier jeu blanc en carrière en séries.De retour au Saddledome, le Tricolore met fin aux hostilités et remporte sa 23e coupe Stanley. Cette conquête permet aux Canadiens de devancer les Yankees de New York en tant qu’équipe la plus titrée du sport professionnel nord-américain.
ALORS QU’UN VENT DE JEUNESSE SOUFFLE SUR LE TRICOLORE, L’ÉQUIPE RENOUE AVEC L’EXCELLENCE GRÂCE, ENTRE AUTRES, AU BRIO DE LA RECRUE PATRICK ROY.
Bien peu d’experts auraient pu prédire la fin de saison exceptionnelle qu’allaient connaître les Canadiens. D’abord, Jean Perron, qui possède une seule année d’expérience comme entraîneur-adjoint dans le circuit, succède à Jacques Lemaire derrière le banc de Montréal. Il annonce rapidement ses couleurs en faisant confiance à huit recrues à l’issue du camp d’entraînement.Ainsi, Patrick Roy, Brian Skrudland, Mike Lalor et Stéphane Richer, champions de la coupe Calder avec les Canadiens de Sherbrooke la saison précédente, amorcent la campagne avec le grand club. Idem pour les jeunes Kjell Dahlin, Sergio Momesso,Shayne Corson et Steve Rooney.Après avoir disputé une seule période dans la LNH la saison précédente, Roy obtient le rôle de gardien numéro un, épaulé par le vétéran Doug Soetaert.
Le Tricolore connaît un début de saison en montagnes russes alors qu’il remporte neuf de ses vingt premières rencontres. Le 11 octobre, la troupe de Perron accorde 11 buts aux Whalers, une première depuis 1938, dans une défaite de 11 à 6. Les Canadiens se reprennent de belle manière quelques semaines plus tard alors qu’il ridiculise coup sur coup les Red Wings de Détroit et les Canucks de Vancouver par des marques de 10 à 1 et 7 à 0.
Mats Naslund continue sa progression, lui qui terminera le calendrier au huitième rang des pointeurs du circuit grâce à une récolte de 110 points. Aucun joueur du Tricolore n’a depuis franchi le cap de la centaine en saison régulière.Les Canadiens connaissent un excellent mois de janvier alors qu’ils signent 11 victoires en 16 matchs.Le 19 mars, à Winnipeg, Larry Robinson devient le quatrième porte-couleur du club, après Jean Béliveau, Claude Provost et Henri Richard, à disputer 1000 matchs avec les Canadiens.Les célébrations sont toutefois entachées par le résultat de la rencontre : une défaite de 6 à 4 aux mains des Jets. Il s’agit pour le Tricolore d’un septième revers à ses dix derniers matchs. Cette baisse de régime coûtera aux Canadiens le premier rang de la Division Adams, qui tombera aux mains des Nordiques grâce à une saison de 92 points, cinq de plus que Montréal.
Séries Éliminatoire
Afin de cimenter l’équipe à l’aube des séries, l’état-major des Canadiens confine ses joueurs en « retraite fermée » dans un motel de la Rive-Sud de Montréal, qui sera rapidement surnommé « Alcatraz ».Toutefois, la manœuvre semble rapporter des dividendes alors que les Canadiens se mesurent aux Bruins en première ronde.La formation montréalaise continue sur sa lancée de la saison régulière alors qu’elle a remporté cinq des huit duels contre Boston. Elle envoie les Bruins en vacances de façon expéditive par trois matchs à zéro et accède à la finale de la division. La recrue Claude Lemieux, qui s’est joint à l’équipe en fin de saison, marque le but gagnant lors des rencontres deux et trois.Montréal a alors rendez-vous avec les Whalers et leur trio de jeunes vedettes composé de Ron Francis, Kevin Dineen et Ray Ferraro.
La série est disputée sous le signe de la défensive. Après avoir accordé quatre buts à Hartford dans le premier match, Patrick Roy limite l’adversaire à huit buts lors des quatre rencontres suivantes. Pendant ce temps, Guy Carbonneau mène la charge dans la série avec cinq filets en autant de rencontres.Aucune formation ne réussit à s’affirmer et la série est poussée à sa limite. Dans un des matchs des Canadiens les plus célèbres de la décennie 1980, Claude Lemieuxinscrit son troisième but gagnant des séries en déjouant Mike Liut en prolongation et les Canadiens passent en demi-finale.Après une série quart de finale exténuante, le Tricolore se débarrasse des Rangers sans trop de difficulté par cinq matchs à un. Encore une fois, les recrues Patrick Roy(neuf buts accordés) et Claude Lemieux (trois buts et deux aides). Roy a plus tard déclaré que sa performance lors la rencontre numéro 3 contre les Rangers au Madison Square – il avait effectué 44 arrêts -, remportée 4 à 3 en prolongation, avait été la meilleure de sa carrière.
En finale, les hommes de Jean Perron rencontrent les Flames de Calgary, tombeurs en sept matchs des grands favoris, les Oilers d’Edmonton et Wayne Gretzky. Il s’agit de la première finale toute canadienne en 19 ans.Le Tricolore s’incline 5 à 2 lors de la première rencontre disputée à Calgary. C’est tout ce que Montréal allait donnait aux Flames. Brian Skrudland permet au Tricolore d’égaler la série en inscrivant le but le plus rapide en prolongation dans l’histoire après seulement neuf secondes. De retour à Montréal, les Canadiens prennent les devants dans la série avec un gain de 5 à 3.Pour le quatrième match, les recrues Roy et Lemieux se lancent un défi : Roy remettra son fameux baladeur à Lemieux si ce dernier inscrit le but vainqueur. Le fougueux attaquant prend son coéquipier au mot et marque l’unique filet de la rencontre tandis que le jeune gardien signe son premier jeu blanc en carrière en séries.De retour au Saddledome, le Tricolore met fin aux hostilités et remporte sa 23e coupe Stanley. Cette conquête permet aux Canadiens de devancer les Yankees de New York en tant qu’équipe la plus titrée du sport professionnel nord-américain.
La 24ème conquête de la coupe Stanley (1992-1993)
![Picture](/uploads/2/3/2/1/23210864/1660717.jpg?444)
Saison Régulière
Quatre ans après son arrivée à la barre de l’équipe, Pat Burns quitte pour Toronto. Jacques Demers, ancien entraîneur des Blues de Saint-Louis et des Red Wings de Détroit, s’amène derrière le banc du Tricolore.
La saison morte est encore une fois mouvementée à Montréal. Sylvain Turgeon quitte pour Ottawa, Mike McPhee pour le Minnesota et Sylvain Lefebvre pour Toronto. Russ Courtnall est échangé aux North Stars en retour de Brian Bellows. Mais la transaction la plus importante survient le 27 août alors que Shayne Corson, Brent Gilchrist etVladimir Vujtek prennent la direction d’Edmonton en retour du joueur de centreVincent Damphousse.
Le Tricolore survole le début de saison et se retrouve, à la fin-novembre, au premier rang du classement général, à égalité avec les Penguins de Pittsburgh, champions de la coupe Stanley. En janvier, le directeur général Serge Savard transige avec les Flames de Calgary et fait l’acquisition de Gary Leeman en retour de Brian Skrudland. Le reste de la saison a des allures de véritables montagnes russes.L’équipe roule à plein régime en janvier et en février, mais ralentit en mars. Pendant ce temps, Boston et Québec sont réguliers comme l’horloge et s’assurent de terminer au haut de la Division Adams. Le Tricolore conclut de son côté la saison régulière au troisième rang. Les nouveaux venus Vincent Damphousse et Brian Bellows ne déçoivent pas les partisans à leur première saison à Montréal, inscrivant 39 et 40 buts respectivement.
Damphousse termine au premier rang des marqueurs de son équipe pour une troisième saison de suite, à chaque fois avec une formation différente (Toronto et Edmonton).
Séries Éliminatoires
En première ronde, l’équipe retrouve ses rivaux de Vielle capitale, les Nordiques, qui ont obtenu l’avantage de la patinoire grâce à deux points de plus récoltés en saison régulière. Québec profite pleinement de cet avantage et remporte les deux rencontres initiales. Insatisfait de sa performance depuis le début de la série, Patrick Roy rebondit dans la rencontre suivante et permet à l’équipe de réduire l’écart dans la série grâce à une victoire de 2 à 1 en prolongation.Il s’agit de la première de dix victoires consécutives en temps supplémentaire en séries. Le Tricolore ne regarde plus en arrière par la suite et signe trois gains consécutifs pour remporter ce qui allait s’avérer la dernière série entre les deux organisations. Les médias font grand bruit de la finale de division entre Montréal et Buffalo. Pour la première fois, Patrick Roy et Grant Fuhr s’affrontent en séries. Le duel ne déçoit pas. Les quatre rencontres se terminent par la marque de 4 à 3 à l’avantage du Tricolore, les trois dernières nécessitant une prolongation.
En finale de conférence, l’équipe a rendez-vous avec les Islanders de New York, tombeurs-surprises des Penguins de Pittsburgh. Montréal remporte les trois premières rencontres. Le gain de 2 à 1 lors du match numéro 3 permet au Tricolore d’égaler la marque de onze victoires de suite en séries détenue conjointement par les Penguins et les Blackhawks. Après une défaite à Long Island lors de la quatrième rencontre, l’équipe atteint la finale de la coupe Stanley grâce à un gain de 5 à 2 dans le match suivant. En finale, Montréal se mesure à Los Angeles, qui en est à une première apparition en 26 ans d’histoire. Dans le match numéro 1, Luc Robitaille inscrit deux buts en avantage numérique et aide les Kings à l’emporter 4 à 1. La deuxième rencontre donne lieu à un moment fort cocasse. Le Tricolore tirant de l’arrière 2 à 1 en fin de troisième période, Jacques Demers, à la suggestion du capitaine Guy Carbonneau, demande que l’on mesure la courbe du bâton de Marty McSorley. L’arbitre Kerry Fraser donne raison à Demers. Pendant la punition à McSorley pour conduite antisportive, Demers retire Patrick Roy.
À six contre quatre, Éric Desjardins crée l’égalité et force la prolongation. Et après seulement 51 secondes de jeu, le défenseur complète son tour du chapeau en déjouant Kelly Hrudey sur une passe de Benoît Brunet. Dans la rencontre suivante, l’équipe prend les devants 3 à 0 avant de voir les Kings revenir de l’arrière pour créer l’égalité. En prolongation, Montréal répète son exploit réalisé deux jours plus tôt lorsque John LeClair donne la victoire à l’équipe après seulement 34 secondes de jeu. La quatrième rencontre est une copie conforme du match numéro 3. Le Tricolore voit les Kings revenir de l’arrière et forcer la prolongation.Patrick Roy multiplie les arrêts spectaculaires, notamment aux dépens de Tomas Sandstrom. Roy lui sert d’ailleurs un clin d’œil qui est capté par un caméraman de Radio-Canada. Une image qui vaut mille mots. LeClair ferme à nouveau les livres et devient le premier joueur depuis Maurice Richard en 1951 à marquer en prolongation dans deux matchs consécutifs en séries éliminatoires.Le Tricolore ne répète par la même erreur dans le match numéro 5 et conserve son avance de 4 à 1 jusqu’au dernier coup de sifflet. Montréal remporte une 24e coupe Stanley, la dernière au Forum.
Quatre ans après son arrivée à la barre de l’équipe, Pat Burns quitte pour Toronto. Jacques Demers, ancien entraîneur des Blues de Saint-Louis et des Red Wings de Détroit, s’amène derrière le banc du Tricolore.
La saison morte est encore une fois mouvementée à Montréal. Sylvain Turgeon quitte pour Ottawa, Mike McPhee pour le Minnesota et Sylvain Lefebvre pour Toronto. Russ Courtnall est échangé aux North Stars en retour de Brian Bellows. Mais la transaction la plus importante survient le 27 août alors que Shayne Corson, Brent Gilchrist etVladimir Vujtek prennent la direction d’Edmonton en retour du joueur de centreVincent Damphousse.
Le Tricolore survole le début de saison et se retrouve, à la fin-novembre, au premier rang du classement général, à égalité avec les Penguins de Pittsburgh, champions de la coupe Stanley. En janvier, le directeur général Serge Savard transige avec les Flames de Calgary et fait l’acquisition de Gary Leeman en retour de Brian Skrudland. Le reste de la saison a des allures de véritables montagnes russes.L’équipe roule à plein régime en janvier et en février, mais ralentit en mars. Pendant ce temps, Boston et Québec sont réguliers comme l’horloge et s’assurent de terminer au haut de la Division Adams. Le Tricolore conclut de son côté la saison régulière au troisième rang. Les nouveaux venus Vincent Damphousse et Brian Bellows ne déçoivent pas les partisans à leur première saison à Montréal, inscrivant 39 et 40 buts respectivement.
Damphousse termine au premier rang des marqueurs de son équipe pour une troisième saison de suite, à chaque fois avec une formation différente (Toronto et Edmonton).
Séries Éliminatoires
En première ronde, l’équipe retrouve ses rivaux de Vielle capitale, les Nordiques, qui ont obtenu l’avantage de la patinoire grâce à deux points de plus récoltés en saison régulière. Québec profite pleinement de cet avantage et remporte les deux rencontres initiales. Insatisfait de sa performance depuis le début de la série, Patrick Roy rebondit dans la rencontre suivante et permet à l’équipe de réduire l’écart dans la série grâce à une victoire de 2 à 1 en prolongation.Il s’agit de la première de dix victoires consécutives en temps supplémentaire en séries. Le Tricolore ne regarde plus en arrière par la suite et signe trois gains consécutifs pour remporter ce qui allait s’avérer la dernière série entre les deux organisations. Les médias font grand bruit de la finale de division entre Montréal et Buffalo. Pour la première fois, Patrick Roy et Grant Fuhr s’affrontent en séries. Le duel ne déçoit pas. Les quatre rencontres se terminent par la marque de 4 à 3 à l’avantage du Tricolore, les trois dernières nécessitant une prolongation.
En finale de conférence, l’équipe a rendez-vous avec les Islanders de New York, tombeurs-surprises des Penguins de Pittsburgh. Montréal remporte les trois premières rencontres. Le gain de 2 à 1 lors du match numéro 3 permet au Tricolore d’égaler la marque de onze victoires de suite en séries détenue conjointement par les Penguins et les Blackhawks. Après une défaite à Long Island lors de la quatrième rencontre, l’équipe atteint la finale de la coupe Stanley grâce à un gain de 5 à 2 dans le match suivant. En finale, Montréal se mesure à Los Angeles, qui en est à une première apparition en 26 ans d’histoire. Dans le match numéro 1, Luc Robitaille inscrit deux buts en avantage numérique et aide les Kings à l’emporter 4 à 1. La deuxième rencontre donne lieu à un moment fort cocasse. Le Tricolore tirant de l’arrière 2 à 1 en fin de troisième période, Jacques Demers, à la suggestion du capitaine Guy Carbonneau, demande que l’on mesure la courbe du bâton de Marty McSorley. L’arbitre Kerry Fraser donne raison à Demers. Pendant la punition à McSorley pour conduite antisportive, Demers retire Patrick Roy.
À six contre quatre, Éric Desjardins crée l’égalité et force la prolongation. Et après seulement 51 secondes de jeu, le défenseur complète son tour du chapeau en déjouant Kelly Hrudey sur une passe de Benoît Brunet. Dans la rencontre suivante, l’équipe prend les devants 3 à 0 avant de voir les Kings revenir de l’arrière pour créer l’égalité. En prolongation, Montréal répète son exploit réalisé deux jours plus tôt lorsque John LeClair donne la victoire à l’équipe après seulement 34 secondes de jeu. La quatrième rencontre est une copie conforme du match numéro 3. Le Tricolore voit les Kings revenir de l’arrière et forcer la prolongation.Patrick Roy multiplie les arrêts spectaculaires, notamment aux dépens de Tomas Sandstrom. Roy lui sert d’ailleurs un clin d’œil qui est capté par un caméraman de Radio-Canada. Une image qui vaut mille mots. LeClair ferme à nouveau les livres et devient le premier joueur depuis Maurice Richard en 1951 à marquer en prolongation dans deux matchs consécutifs en séries éliminatoires.Le Tricolore ne répète par la même erreur dans le match numéro 5 et conserve son avance de 4 à 1 jusqu’au dernier coup de sifflet. Montréal remporte une 24e coupe Stanley, la dernière au Forum.
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